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Les clones sont-ils des êtres humains comme les autres ?

Depuis Coruscant : La question n’est pas sans alimenter une pléiade de débats parmi les scientifiques, les philosophes, et les ... militaires. En dépit de leur origine, les clones peuvent-ils être considérés comme des êtres humains ? Il y a certes l’imposante armure blanche et l’inquiétant casque percé d’une visière noire en T. Mais que trouverons-nous derrière ce rempart ?

D’après une étude effectuée par des sociologues mandatés par le Sénat, les soldats clones auraient développé des « personnalités autonomes ». « C'est-à-dire qu’ils commencent à penser par eux-mêmes, à laisser de plus en plus de marge à leur instinct, à leur esprit d’initiative, à leur capacité de décision », explique Hgari Solh, l’un des membres de cette commission d’enquête. Certains ont même développé des relations personnelles avec leurs officiers Jedi. « Ils nous rendent un immense service depuis le début de la guerre, a déclaré le général Obi-Wan Kenobi, interrogé sur Cato Neimoidia. Quelques-uns uns sont devenus des amis. Ils sont comme nous, je n’en doute pas un instant. »

Un tel constat ne ravira certainement pas le Haut Commandement. La loyauté, le dévouement, l’abnégation – voire le fanatisme – déployés par ces troupiers à l’égard de la République les rendait, il est vrai, plus facilement utilisables que n’importe quels autres militaires. « Un clone peut tout faire, du moment qu’il s’agit de la guerre, avouait l’un des conseillers militaires du Chancelier, le Lieutenant-Général Tarkin. Il brillera aussi bien en première ligne que dans l’intendance. Il sera aussi bon tireur que mécanicien, aussi bon pilote que navigateur. Plus important que tout : il mourra pour la République. Toutes les missions suicide peuvent lui être confiées. Il les accomplira sans émettre la moindre objection, en paroles comme en pensée. » L’essence du propos est là : les clones ne constituent rien d’autre qu’une appréciable chair à canon, parce qu’il s’agit de clones, de « machines biologiques », et non d’êtres humains. Corvéables à merci, ils ne portent même pas de noms, mais des numéros matricules.

« Les soldats clones s’en contentent de moins en moins », relate M. Solh. Le trait marquant de leur évolution réside dans le fait que plusieurs d’entre eux ont adopté ... un pseudonyme. » « L’un de mes officiers est connu dans l’administration sous le nom de Commandant 2224, révèle le général Kenobi. Mais il préfère qu’on l’appelle Cody. » Le nom est un symbole de notre identité : en renonçant progressivement au très anonyme et très bureaucratique numéro matricule, les clones ne seraient-ils pas en train de révéler leur humanité ?

« Une réponse affirmative obligera la Chancellerie à réviser la manière de traiter ses propres troupes, commente M. Solh. Un homme n’est pas un droïd. Peu importe son origine. » « Les clones ne répondent pas à la définition juridique de l’être humain, a répliqué le Conseiller Sate Pestage. Selon la loi, l’être humain est conçu par l’homme et la femme. Le clone est issu d’une éprouvette. La conclusion est imparable. » « A notre époque d’apogée technologique, définir exclusivement l’humain par la naissance est un non-sens,, rétorque M. Solh. L’humain se définit d’abord par des composantes génétiques et mentales. Et force est de constater que les clones nous ressemblent en tous points. » Certaines rumeurs indiquent que des clones auraient développé des sentiments personnels encore plus forts que la simple amitié. « Je vois mal Cody fonder une famille pour le moment, sourit le général Kenobi. Mais à l’avenir, je ne l’empêcherai pas de raconter ses souvenirs de vétérans à ses petits enfants. Je les plains d’avance ! » Le Maître Jedi est trop pessimiste : si les clones sont des humains comme les autres, ils partageront, ainsi que leur descendance, notre amour de la guerre.

En attendant, cette controverse tant éthique que médicale a poussé les poètes à prendre partie. Nous ne résistons pas à l’envie de citer cette « tirade du Clone inconnu », composée par Whyl Bas’Hanio pour sa dernière pièce à succès, Le Marchand de Naboo : « Je suis un clone... Un clone n'a-t-il pas des yeux ? Un clone n'a-t-il pas des mains, des organes, des proportions, des sens, des émotions, des passions ? N'est-il pas nourri de même nourriture, blessé des mêmes armes, sujet aux mêmes maladies, guéri par les mêmes moyens, réchauffé et refroidi par le même été, le même hiver, comme un humain ? Si vous nous piquez, ne saignons-nous pas ? Si vous nous chatouillez, ne rions-nous pas ? Si vous nous empoisonnez, ne mourons-nous pas ? Si vous nous faites tort, ne nous vengerons-nous pas ? Si nous vous ressemblons dans le reste, nous vous ressemblerons aussi en cela... Si un clone fait tort à un humain, où est l’humanité de celui-ci ? Dans la vengeance. Si un humain fait tort à un clone, où est la patience de ce dernier selon l’exemple humain ? Eh bien, dans la vengeance. La vilenie que vous m'enseignez, je la pratiquerai et ce sera dur, mais je veux surpasser mes maîtres. »

Desmo Captison

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