Alors nous allons parler des consoles de jeu. Mais j'entends déjà les cris : "la Mega Drive a été oubliée ! Et d'autres consoles aussi !" mais non, rien n'a été oublié. En fait, seules les consoles sur lesquelles des jeux Star Wars sont sortis sont détaillées ci-dessous. N'y cherchez pas la Mega Drive (par contre, on évoque la 32X et le Mega CD) ni la Atari Lynx, ni les PC Engine ou Neo Geo. Tout comme pour les ordinateurs, nous avons du faire un choix et restreindre aux consoles dotées de jeux Star Wars officiels. Voilà pourquoi certaines ne figurent pas dans la liste.
Les jeux suivants ont été développés sur console. Les jeux dit “Vintage” s'arrêtent gloablement à la SuperNES, et aux consoles 16/32 bits.
Nom du jeu | Année | Genre | Console |
The Empire Strikes Back | 1982 | Scroller | |
Jedi Arena | 1983 | Arcade | |
ROTJ : Death Star Battle | 1983 | Arcade | |
ROTJ : Ewoks Adventures | 1983 | Arcade | |
Star Wars : The Arcade Game | 1983 | Arcade | |
Star Wars (Namcot) | 1987 | Plateformes | |
Star Wars (JVC) | 1991 | Plateformes | |
The Empire Strikes Back | 1992 | Plateformes | |
Super Star Wars | 1992 | Plateformes | |
Super Empire Strikes Back | 1992 | Plateformes | |
Star Wars Chess | 1993 | Echecs | |
Star Wars Arcade | 1993 | Simulation | |
Super Return Of The Jedi | 1994 | Plateformes | |
Rebel Assault | 1993 | Simulation | |
Yoda Stories | 1997 | RPG |
Atari 2600
Sortie en octobre 1977, l’Atari 2600 est la première console à cartouches. Hé oui, dur à croire de nos jours, mais auparavant les jeux étaient directement incorporées ! Tout d’abord appelée Atari VCS pour Vidéo Computer System, le nom Atari 2600 fut utilisé pour la première en 1982 lors de la sortie de l’Atari 5200.
Cette console, fort jolie avec sa finition façon bois, fut l’un des plus gros succès de l’histoire du jeu vidéo : elle fut en effet vendue pendant 14 ans, record de longévité dans cette industrie. Plus de 25 millions de jeux furent vendus pendant cette période. Elle avait pourtant de sérieux concurents sur le marché des consoles : entres autres l'Intellivision et la Colecovision. Mais ce qui en faisait une console de référence, c'était les jeux qui tournaient sur cette machine, tous très bons et bien réalisés.
Mais en 1986 sortit la Nintendo NES, nettement meilleure à tous les niveaux. Atari tenta de relooker la 2600, de lui redonner une seconde jeunesse avec de nouveaux (excellents) jeux, mais après une dizaine d'années de bons et loyaux services, c'était une machine franchement obsolète. Elle cessa d’être produite en 1989. A noter qu'avec la mode du rétrogaming, une nouvelle version de la console, intégrant une centaine de jeux, est sortie sous le nom d'Atari Flashback.
Emulation.
Rien de plus facile que d'émuler une Atari 2600, soit sous Windows, soit sur une console quelconque à l'aide du système RetroArch. Les jeux ont un charme désuet et ont y joue encore avec beaucoup de plaisir. La liste des émulateurs actuels peut être consultée sur cette page.
Fiche technique | |
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Processeur principal : | MOS Technologies 6507 à 1.19 MHz |
Processeur audio et vidéo : | TIA |
Résolution : | 160x102 |
Couleurs : | 128 (16 couleurs avec 8 niveaux d'intensité chacune) |
Son : | Deux voies mono |
Mémoire principale : | 128 octets VLSI |
Mémoire de masse (cartouches de jeux) : | De 2kb à 64kb |
Connecteurs d'entrée : | 2 ports DB9 pour joysticks, paddles, « trackballs », ou clavier 12-touches (0–9, #, et *) 6 interrupteurs (version originale) : Marche/Arrêt, Signal TV (noir et blanc ou couleurs), Difficulté pour chaque joueur (appelé A et B), Select, et Reset |
Connecteurs de sortie : | noir et blanc ou couleurs (NTSC ou PAL) et sortie son |
Galerie d'images
Cinq jeux Star Wars ont été développés sur Atari 2600, dont seulement 4 sont sortis en magasin. Le quatrième, Ewoks Adventure, est resté au stade de projet et n'a jamais été commercialisé. Retrouvez les fiches de tous ces jeux dans la database SWU.
Intellivision
Première machine concurrente à succès de l’Atari 2600, la console Intellivision fut lancée par Mattel en janvier 1980 au prix de 299$ et les ventes décollèrent rapidement. La première année, Mattel vendit pas moins de 175000 pièces. L'Intellisvision fut la première console 16 bits, et elle était également la première dotée d'un système de téléchargement de jeux.
Mattel lance ensuite, en 1983, l’Intellivision II, redesignée et disposant d’un commutateur permettant d’utiliser les jeux de l’Atari 2600. Mais avec les nouvelles consoles de jeux (Colecovision en 1982 et Atari 5200 en 1983), la machine est quelque peu dépassée et la division jeux-vidéos de Mattel ne résiste pas au crack du secteur.
Plus de 3 millions de consoles furent vendues pendant 12 ans et il y a eu un total de 125 jeux Intellivision.
Emulation.
Comme pour la plupart des machines de cette époque reculée, l'Intellivision est émulée par de nombreux programmes, sous presque toutes les plateforms, y compris les consoles récentes via RetroArch.
Fiche technique | |
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Processeur : | 16 bits General Instrument CP1610 cadencé à ~895 KHz |
RAM : | 371 octets |
Affichage : | Résolution de 160*190 pixels Palette de 16 couleurs, pouvant être toutes affichées simultanément 8 sprites d'une taille de 8×8 ou 8×16 pixels (avec différentes possibilités de symétries et de modification d'échelle) |
Audio : | 3 voies sonores, avec 1 générateur de bruit (puce audio GI AY-3-8914) |
Périphériques : | Contrôleurs de jeu Clavier 12 boutons (0–9, Clear et Enter) 4 boutons latéraux (dont deux sont physiquement connectés, faisant en réalité trois boutons distincts) disque directionnel, capable de détecter 16 directions |
Galerie d'images :
Sur cette console fut adapté le jeu The Empire Strikes Back qui fit les beaux jours de la Atari 2600. Il est à peine différent.
Atari 5200
Sortie en 1982, l’Atari 5200 est essentiellement un ordinateur Atari 400 sans clavier et avec un joystick révolutionnaire (manche analogique, touches de fonction start/pause/reset, tir automatique, 4 ports). Toutefois, la conception sans centrage du manche s’est avérée sans avantage et peu fiable et la console dut faire face à la concurrence de la Colecovision.
Malheureusement, l’incompatibilité avec l’Atari 2600 lui fut fatale, malgré l’existence d’un module pour lire ses cartouches. Bien qu’environ 100 jeux furent disponibles, elle ne fut jamais importée en Europe… Au moins deux jeux Star Wars furent développés sur cette console, grands frères des versions Atari 2600, mais à peine meilleurs...
Emulation.
Là encore, il est très facile de trouver des émulateurs pour cette machine. On peut en trouver pour la plupart des plateformes sur cette page.
Fiche technique | |
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CPU : | 6502C cadencé à 1.79MHz |
Résolution d'affichage : | 320x192 pixels, 16 couleurs à l'écran (sur 256) |
Son : | 4 voies |
RAM : | 16K |
Galerie d'images
Les jeux Star Wars The Arcade Game et Death Star Battle furent adapté sur Atari 5200, un peu améliorés par rapport à la version Atari 2600. Le fiches de ces jeux sont disponibles sur le site SWU.
Colecovision
La CBS Colecovision fut lancée en 1982 et fit l’effet d’une bombe : livrée avec Donkey Kong, au terme d’un accord à l’arrachée avec Nintendo, l’adaptation était si bien réalisée qu’elle emballa les foules !
Dotée de remarquables capacités audio/vidéo pour l’époque, elle connut un succès important jusqu’à la crise du secteur en 1984 : 6 millions d’exemplaires dans le monde !
La plupart des hits d’arcade furent adaptés sur cette console, ce qui l'aida bien a se faire une place dans ce petit monde.
L’extension ADAM a permis de transformer la console en véritable ordinateur et fit rêver de nombreux informaticiens en herbe, tandis qu’une autre extension la rendait compatible avec l’Atari 2600 !
Emulation
Comme pour la plupart des anciennes consoles, on peut facilement trouver son bonheur dans la liste d'émulateurs disponibles sur cette page pour la majorité des plateformes existantes.
Fiche technique | |
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Processeur principal : | Z80A cadencé à 3,58 MHz |
Mémoire vive : | 1 Ko |
Processeur graphique : | Texas Instruments TMS9928A, résolution de 256×192 pixels, 32 sprites, 16 couleurs |
Mémoire vive vidéo : | 16 Ko |
Processeur sonore : | Texas Instruments SN76489A, 3 générateurs de ton et 1 générateur de bruit |
Cartouche : | 8/16/24/32 Ko |
Galerie d'images
Un seul jeu Star Wars adapté sur cette console. Vous trouverez plus d'informations sur le jeu lui-même dans sa fiche SWU.
Le jeu Star Wars The Arcade Game adapté sur Colecovision est très proches des versions des autres machines, dont l'Atari 2600. Par contre la présentation a été améliorée.
Famicom
Vous ne connaissez peut-être pas la FamiCon, ou Family Computer, mais vous connaissez forcément son équivalent en Europe et aux USA : la Nintendo Entertainment System ou NES.
A sa sortie au Japon, en 1983, elle se vend à 500 000 exemplaires en 2 semaines, aucun concurrent n’étant présent sur le marché. Pour contrer Nintendo, Sega sortira par la suite la Sage Mark III ou Master System en Europe et aux USA. De remarquables jeux sont sortis au Japon sur Famicom. Les cartouches de cette consoles étaient nettement plus petites que celles de la NES et étaient plus proches de celles de la Master System. Même les boîtes japonaises en plastique sont similaires à celles de la console de Sega.
C'était un beau produit, avec deux manettes en standard, de semplacement pour les ranger, bref, une bien belle bête pour l'époque. Son look sera considérablement modifié pour la sortie hors Japon, et bon nombre de jeux ne ressortirent pas sur la "grande soeur" la NES, qui sortit en 1985 aux USA et en 1986 en Europe.
Emulation.
La Famicon est émulée par les émulateurs NES. Il n'y a pas de différences fondamentales entre les deux consoles. L'épulateur le plus connu et le plus apprécié est VirtuaNES, mais vous pouvez trouver une liste à jour pour un grand nombre de plateformes sur cette page.
Fiche technique | |
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CPU : | 6502 8-bit modifié (NMOS) Version NTSC à 1.79MHz Version PAL à 1.66MHz |
RAM centrale : | 2 Ko |
Vidéo : | 8-bits PPU (Picture Processor Unit) de Ricoh, 256x240, 24 couleurs parmi 52 Version NTSC à 5.37MHz Version PAL à 5.32MHz RAM vidéo : 2 Ko Sprites supportés par le hardware : Nombre maximal de sprites à l'écran : 64 Nombre maximal de sprites par scanline : 64 Taille des sprites : 8x8 ou 8x16 pixels (taille globale pour tous les sprites à la fois) |
Audio : | PSG Sound |
Support utilisé pour les jeux : | Cartouche |
Galerie d'images :
Le seul jeu Star Wars sorti uniquement que Famicom était sympathique, mais bien trop éloigné du scénario du film pour plaire vraiment. Il partait explorer d'autres planètes sur lesquelles Luke combattait des boss plutôt exotiques. Un test complet de ce jeu somme toute passionnant sur sa fiche SWU.
NES
Vous l’avez peut être découvert quelques lignes plus haut, mais la NES n’est en fait que la version européenne et américaine de la Famicom vendue à partir de 1983 au Japon.
Elle fut la console 8 bits la plus vendue dans nos contrées et domina allégrement le marché pendant de nombreuses années face à sa concurrente, la Master System de Sega. La NES était agrémentée de nombreux accessoires : joystick d'arcade, pistolet permettant de tirer sur l'écran (souvenez-vous du fort lassant Duck Hunt) et même un robot à piloter avec la console De nombreux titres firent la légende de la NES, dont Super Mario Bros et Zelda.
En 2016, Nintendo commercialisa une version modernisée de la NES (en fait une nouvelle machine qui émule la NES) contenant une vingtaine de jeux, parmi les plus populaires. Cette nouvelle version, plus petite que la NES originelle mais gardant le même look, était doté de plusieurs modes d'affichage, dont un mode pixel perfect, un mode 4/3 original et un mode "tube cathodique" qui rendait les couleurs bien baveuses et délavées comme autrefois. En avril 2017, Nintendo en avait vendu près de 2 millions et demi.
Emulation :
Tout comme la Famicom, la NES est largement émulée par de nombreux programmes tournant sur la plupart des pateformes actuelles, y compris les consoles comme la WiiU ou la PSP. Une liste de émulateurs peut être consultée sur cette page.
Jeux Star Wars :
Deux jeux furent développés sur NES : un Star Wars édité par JVC, différent de la version Namcot proposé sur Famicom, et un Empire Strikes Back, dans la même veine que le premier. Nettement moins coloré que sa version Master System, le jeu NES est cependant un peu plus jouable. Plus de détails sur chaque jeu dans les fiches correspondantes de la databank.
Master System
La Master System fut le concurrent direct de la célèbre NES de Nintendo et le bataille fut rude entre les 2 consoles 8 bits. Bien que techniquement supérieure, avec des capacités plus importanes, la MS dut faire face à un manque d’originalité de sa ludothèque, malgré de nombreux hits. Une nouveauté pour cette console : elle avait un jeu intégré, ce qui n'était pas le cas des autres consoles de sa génération. Elle prit son essor en 1987.
Elle fut relookée en 1990, devenant la Master System 2 (la plus connue chez nous) mais malheureusement, la MegaDrive pointait déjà son nez à l'horizon, et sa carrière fut abrégée.
La conception originelle de la console remonte à 1980, mais elle ne fut lancée qu’en 1984 car Sega s’était refusé à l’époque à la lancer du fait de son prix élevé : 10 000 francs ! La console a connu une brève existence aux USA, mais elle a tenu la place de challenger à la NES jusqu’en 1993/94.
Fiche technique | |
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Processeur principal : | Zilog Z80 8-bit à 3.6 MHz |
Mémoire principale : | 64 Kbits (8Ko) |
Mémoire morte : | 1024 Kbit (128Ko) |
Graphismes : | Processeur graphique : Texas Instruments TMS9918 derived VDP (Video Display Processor) RAM video : 128 Kbits (16Ko) Couleurs : Jusqu'à 52 couleurs simultanées pour une palette de 256 Résolution d'écran : 240x226 pixels, mode d'affichage de texte: 32x38 Personnages : 8x8 pixels, 488 au maximum, sprites de 8x8 pixels, 16 au maximum, scrolling hard horizontal, diagonal, vertical |
Son : | Processeur sonore : Texas Instruments SN76489 4 canaux (mono) 3 générateurs de son de 4 octaves chacun, 1 générateur de bruits blancs. |
Périphérique : | 1 port pour des cartes (sur la Mark III et la Master System 1 seulement) 2 port manettes DB-9 |
Jeux Star Wars :
Un seul et unique jeu Star Wars se vit décliné en version Master System, ce même jeu JVC qui fit les beaux jours de la NES. Nettement plus beau que son compère sous NES, ses graphismes (qusiement identiques) étaient toutefois bien plus colorés que la version Nintendo. Plus de détails sur ce jeu dans sa fiche sur la databank SWU.
GameBoy (Nintendo)
Inventée par Gunpei Yokoi, la GameBoy vit le jour en 1989, la même année que la NES. Bien que moins puissante que ses concurrentes comme la GameGear qui avait l'avantage de la couleur, la GameBoy est devenu rapidement une console sur laquelle il faut compter. Vendue tout d'abord avec le jeu Tetris, Nintendo invente l'un des premiers jeux en réseau puisqu'il était alors possible de brancher 2 GameBoy ensemble et jouer l'un contre l'autre. D'autres jeux mythiques comme Super Mario Land, et bien plus tard Pokémon, en ont fait la console la plus vendue de tout les temps (environ 110 millions dans le monde pour 400 000 jeux). Elle représente également la plus grande ludothèque au monde.
La GameBoy subit deux liftings importants durant son existence : Nintendo produisit d'abord une version plus petite, utilisant seulement deux piles au lieu de quatre, qui pouvait facilement se glisser dans une poche de veste, appellée GameBoy Pocket. Rien de changer en termes de jeux, puisque seul l'habillage de la console changeait. Une troisième mouture sortit en 1998, la GameBoy Color, compatible avec les anciens jeux GameBoy monochromes (mais pas l'inverse). Cette fois les jeux étaient en couleur, et comme la Game Gear de Sega était déjà oubliée, cette GameBoy était donc la seule console portable couleur du marché.
Pour l'anecdote, il exista un module additionnel pour Super NES, le Super GameBoy (et aussi un autre pour Game Cube) permettant de jouer aux vieux jeux par le truchement de la SuperNES. D'une certaine manière, Nintendo a ainsi favorisé la vague du rétrogaming.
Emulation :
Là encore, beaucoup d'émulateurs sont disponibles, pour toutes les versions de la console. Une liste ici.
Fiche Technique | |
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Processeur : |
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Mémoire : |
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Couleurs : |
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Graphismes : |
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Poids : |
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Galerie d'images :
Il exista plusieurs jeux sur GameBoy et GameBoy Color. Certains d'entre eux comme Star Wars et Empire Strikes Back sont symapthiques, d'autres comme Yoda Stories laissent cruellement à désirer. Vous pouvez consulter une fiche de chacun de ces jeux dans la liste des jeux de SWU.
Super NES
Comme la NES, la Super Nintendo est en fait née au Japon sous un autre nom : la Super Famicom. Sortie en 1990 alors que la MegaDrive est déjà bien implantée, la console démarre doucement ses ventes.
2 ans plus tard, des hits comme The Legend Of Zelda : A Link to the Past, Street Fighter 2 ou Super Mario Kart font décoller en flèche les ventes et Nintendo devient leader.
Pour contrer le MegaCD de Sega, Nintendo envisage de sortir un système équivalent et confie ce projet à Sony, avant d’abandonner afin de privilégier le système de cartouche. Devinez ce que Sony fera avec une console avec lecteur CD ? La Playstation bien sûr ! Malgré cette grave erreur stratégique qui coûtera sa place de numéro 1 du jeu vidéo sur consoles, Nintendo a vendu environ 50 millions de Super NES et 375 millions de cartouches de jeu. Super Mario 3 s’est notamment vendu à 15 millions d’exemplaires, meilleur vente de tous les temps selon le Guiness Book !
En 2017, pour satisfaire les retrogammers de plus en plus nombreux, et pour attirer des nostalgiques, Nintendo commercialise une version modernisée et plus compacte de la SuperNES (en fait une nouvelle machine qui émule la SNES) comprenant une vingtaine de jeux pré-installés, choisis parmi les plus populaires. Qui plus est, Nintendo rectifia une erreur par rapport à la console originelle : les câbles des manettes font cette fois-ci un confortable 1,50 m contre à peine plus de 90 cm pour les manettes originelles.
Emulation :
La SNES fut l'une des premières consoles faciles à émuler sous Windows. Je me souviens que c'est d'ailleurs la première que j'ai émulé sur mon PC, alors sous Windows 95. Un peu laborieux, mais ça marchait. Aujourd'hui, de nombreux émulateurs existent, on peut même jouer à Super MarioKart sur sa tablette Android... Une liste de émulateurs disponibles sur cette page.
Fiche technique | |
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Processeur : | 16 bits 65C816 cadencé à 3,58, 2,68, ou 1,79 MHz (réglable) |
RAM : | 128 ko PPU (picture processing unit) 16 bits RAM vidéo : 64 ko |
Graphismes : | Nombre de couleurs : 256 à l'écran parmi 32768 Résolution : 256 × 224 et 512 × 448 pixels 4 plans de bits Nombre de sprites : 128 (32 par ligne de balayage maximum), taille de 8 × 8 à 64 × 64 pixels Effets : scrollings toutes directions, zoom et rotation des sprites, plans multiples... |
Processeur audio : | Sony SPC7000 8 bits |
Son : | 8 bits, 8 voies |
RAM Audio : | 64 ko + RAM supplémentaire contenue dans certaines cartouches |
Stockage : | Cartouches ROM de 256 ko à 6 Mo, avec système de sauvegarde pour certaines |
Pérphériques : | Deux ports manettes Possibilité d'ajouter des chips aux cartouches (les plus célèbres étant les superFX1 et 2, que l'on a pu voir dans Starfox, Yoshi Island et Stunt Race fx) |
Galerie d'image :
Trois grand jeux sont sortis sur SuperNES, tirant grand profit du fameux mode 7 disponible sur la console. Que d'heures laborieuses pour passer certains niveaux de Super Star Wars ! Le fiche de chaque jeu est disponible sur la base de données SWU, en suivant les liens.
GameGear
Devant le succès de la GameBoy, Sega souhaite sortir un équivalent et la GameGear voit donc le jour en 1990. Celle-ci se rapproche beaucoup de la Master System, les jeux sortis étant en grande partie des adaptations de l’ancienne console de Sega.
Malgré la présence d’un écran couleur alors que la GameBoy était encore Noir et Blanc, la GameGear n’a jamais pu concurrencer Nintendo du fait de sa forte consommation en piles (4 Piles LR6 pour 4 heures de jeu !) et une ludothèque faiblarde comparée à la GameBoy. Qui plus est, l'écran de la Game Gear souffrait d'un important phénomène de rémanence, ce qui produisait un grand flou lumineux dans les scénes d'action rapide (comme dans Sonic, par exemple) et rendait le jeu parfois difficile. Trop chère, trop lourde, trop grosse, à côté d'un Game Boy qui tenait dans une poche, la console portable de Sega disparut très vite des magasins de jouets.
Emulation :
Les émulateurs pour Game Gear sont nombreux (on en compte pas moins d'une trentaine sous Windows) et on en trouve pour la plupart des plateformes, y compris les autres consoles comme la WiiU ou la PS3. L'un des meilleurs sous Windows est Fusion, capable d'émuler plusieurs consoles Sega. Une liste des émulateurs peut être consultée sur ce site.
Fiche technique | |
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Processeur : | Z80 cadencé à 3,58MHz |
RAM : | 24 Ko |
Nombre de couleurs : | 32 couleurs sur une palette de 4096, résolution de 160x146 pixels, 64 sprites de 8x8 pixels simultanéments |
Ecran : | LCD couleur, 8,3 cm de diagonale |
Son : | stéréo 4 voies |
Périphériques : | la GameGear peut lire les cartouches de la Master System par le biais d'un adaptateur, elle peut également, sur certains continents, capter les chaînes hertziennes via un TV Tuner. |
Galerie d'images :
Deux jeux Star Wars sont sortis sur Game Gear, se rapprochant des versions NES et SuperNES, Game Boy et Master System, mais présentant plusieurs différences scénaristiques.
Sega Mega-CD
Le Mega-CD, appelé aussi Sega CD, n'est rien d'autre qu'un périphérique d'extension pour la Mega Drive. C'est essentiellement un lecteur de CD-rom capable de lire des jeux destinés à la console Mega Drive, mais également des CD-audios. la première version du Mega-CD était imposante et se connectait sous la Mega Drive I. Une deuxième version, plus compacte, consistait en une base sur laquelle se connectait la Mega Drive II. Enfin, une troisième version, nettement plus petite, appelée Sega Multi-Mega, était un tout en un, intégrant une Mega Drive et un Mega-CD en une seule machine.
Malheureusement, ce produit souffrait de plusieurs défauts grave : d'abord son prix : il se vendait en France en 1993 pour près de 2000 francs, ce qui était exorbitant à l'époque pour une console de jeu. Ensuite, le lecteur de CD-rom simple vitesse rendait les temps de chargement très longs, et enfin le processeur graphique de la machine était largement sous-puissant, n'autorisant que des graphismes en 64 couleurs (voir galerie d'image). Même si les jeux proposés intégraient des parties de film numérisées, le résultat était plutôt catastrophique. Même si certains jeux sont plutôt réussis, le gameplay n'était guère satisfaisant. Le péripéhrique fut abandonné en 1996, et on estime que seulement 4% des possesseurs de Mega Drive firent l'acquisition de cette machine.
Emulation :
Cette machine s'émule facilement avec un programme comme Kega Fusion qui émule toutes les anciennes consoles Sega, de la Master System à la 32X. Mais attention, un BIOS supplémentaire est nécessaire pour émuler les jeux sur Mega-CD. Une liste des émulateurs est disponible sur cette page.
Fiche technique | |
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Processeur : | Motorola 68000 a 12,5 MHz |
Processeur graphique : | ASIC |
Mémoire : | 512 ko de base, mémoire cache de 128 Ko |
Graphismes : | 64 couleurs affichables simultanément. 128 à 256 couleurs dans les modes Cinepak et TruVideo |
Résolution : | 320x224 |
Stockage : | CD-rom de 500Mo, taux de transfert 150Ko/s |
Son : | 2 canaux supplémentaires, mixés avec ceux de la Megadrive |
Galerie d'images :
Deux jeux Star Wars ont été développés sur cette machine : un décevant Rebel Assault, très en-dessous de la version MS-DOS, et un Star Wars Chess, également très en dessous de sa version pour PC.
Sega 32X
A sa sortie, la MegaDrive de Sega n’était qu’une console 16 bits, concurrente directe la Super NES de Nintendo. Sortie en 1994, l’extension 32X, une fois branchée sur le porte cartouche, transforme la console en un système 32 bits. Belle idée, pour ne pas avoir à créer une nouvelle console.
Toutefois, la 32X n’a pas rencontré le succès escompté par Sega : très peu de jeux sont sortis sur ce support et la Saturn – une vraie console 32 bits contrairement à ce système hybride - n’est sortie qu’un an plus tard !
Emulation :
Les émulateurs Sega comme Fusion (qui émule aussi bien la Master System que la Mega Drive) se proposent d'émuler la 32X. Tant mieux, car l'excellent Star Wars Arcade sur ce support nous fera passer un bon moment. Une liste des émulateurs Sega est consultable sur cette page.
Fiche technique | |
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Processeur : | Deux SH2 d'Hitachi (les mêmes que ceux de la Saturn) |
Coprocesseur : | Le 68000, le Z80 et le VDP de la Megadrive |
Mémoire : | 512 ko de mémoire additionnelle |
Graphismes : | 32768 couleurs affichables simultanément. Capable d'afficher 50 000 polygones par seconde, texture mapping, rotations câblées |
Son : | 2 canaux supplémentaires, mixés avec ceux de la Megadrive |
Galerie d'image :
un seul jeu Star Wars sur 32X (en fait un seul sur MegaDrive), mais quel jeu ! Superbe, en 3D, avant goût de ce qui se ferait plus tard en matière de jeu de simulation de combat spatial. Plus de détails sur ce jeu sur la fiche de celui-ci.