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La Tribune Galactique pleure la mort de son rédacteur en chef

Depuis la rédaction : La Guerre des Clones a déjà fait de nombreuses victimes, et voilà que votre journal est personnellement touché par la perte du meilleur d’entre nous, Jogan Londaria.


Nous venons de l’apprendre. Jogan Londaria, fondateur et rédacteur en chef de votre journal indépendant, est mort depuis quatre jours.

Toujours aussi intéressé par le terrain malgré sa position, il avait pris la décision de se rendre sur Haruun Kal pour couvrir personnellement la guerre civile qui oppose les Korunnaï aux Balawaï. A l’image de la Guerre Clonique qui déchire toute la galaxie, les deux camps s’opposent sur tous les fronts et avec tous les moyens, mais depuis des générations.

Voulant dévoiler ce qui jusqu’à aujourd’hui n’était que supposé, Jogan s’est rendu sur l’unique planète du système Al’har contre l’avis de ses collègues et amis. Intrigué par cette opposition ethnique, il n’a pas écouté son courage, mais sa passion et s’est mis dans l’idée de relater la situation encore ô combien tendue de ce monde inconnu de la majorité du commun des mortel, du moins jusqu’à ce qu’on apprenne que le Maître Jedi Mace Windu, natif de ce monde, y a mené une opération de sauvetage puis une offensive contre les intérêts séparatistes ; d’après le bureau de la Chancellerie. Car si la planète tropicale est de nouveau sous drapeau républicain, le conflit perdure. C’est ce que voulait démontrer Jogan en écrivant un reportage sur le terrain, pour que les images authentiques puissent témoigner des atrocités de ce monde.

Nous avons reçus ces images, mais ce ne sont pas celles que nous attendions.
Un groupuscule terroriste inconnu se faisant appelé « Seconde Vague » et composé de guerrieros Balawaï et d’officiers de la Confédération des Systèmes Indépendants coincés sur le monde depuis la conquête républicaine, a pris d’assaut l’Hôtel Pelek Baw, où séjournait ambassadeurs et fonctionnaires du nouveau gouvernement républicain de la planète. Jogan et son équipe interviewait justement le staff quand les terroristes ont pris possession de l’établissement hôtelier, avant de faire prisonnier chaque individu. La carte de presse de notre ami ne lui fut d’aucune utilité. Comme les autres, il s’est retrouvé attaché et bâillonné devant un objectif d’holocam. Vous avez tous vu les images de la prise d’otages que se sont empressés de montrer toutes les rédactions de l’Holonet. Jogan Londaria est l’homme qu’on voit sur la gauche, entre deux femmes. Tous ont étés exécutés sans distinction d’age, de sexe ou même de camp, après que le chef masqué des terroristes aient lancé un message emplie de haine à l’attention de « la République corrompue de Palpatine ». Nous avons décidé de ne pas vous montrer l’horreur ces images par respect des familles des victimes.

Jogan était l’un de ces hommes dont la curiosité débordante s’est transformé en perpétuelle éternelle soif de vérité. C’est pour cette raison qu’il avait rejoint l’Holonet News. C’est pour cette même raison qu’il démissionna afin de créer son propre journal, un journal indépendant qui n’aurait de compte à rendre à personne. Déçu par les prises de positions extrêmement pro républicaines que le célèbre journal avait fini par adopter continuellement, cet homme ne voulait pas être l’instrument d’un quelconque pouvoir, aussi démocratique et bienfaiteur soit-il. « La liberté d’expression est un luxe que beaucoup ne peuvent pas s’offrir, a nous de le concéder. », telle était l’une de ces nombreuses devises.

Le code d’honneur qu’il avait forgé au fil de ses expériences, lui imposait la création de son propre journal d’information. Un journal qui ne serait pas à son image, mais l’inverse.

Toute la rédaction de la Tribune est en deuil. Mais comme l’aurait voulu Jogan, nous continuons notre travail. Non seulement pour honorer sa mémoire, mais parce que nous partageons les mêmes convictions et le même désir de répandre la vérité. La même « rage », pour reprendre ces mots. Nous continuerons son œuvre tant que la démocratie existera, et sans doute même après.


Toutes nos pensées accompagnent l’ex-femme, les parents et tous les proches de Jogan Londaria, ainsi qu’à tous ceux des autres victimes de cette prise d’otages.

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