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Speeder-bike
  • Catégorie Véhicules
  • Date 31/07/2016
  • Dernière mise à jour 02/04/2019
  • Auteur(s) Xendor
  • La moto volante, fruit du mélange d'un drone, d'un hélicoptère et... d'une moto.

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  • Note des internautes
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Le Bloodfin de Dark MaulLe speeder bike d'un scout trooper



Voilà une sorte de moto qui flotte à environ 50 cm du sol. Particulièrement rapide, ce véhicule paraît pourtant simple à prendre en main.
Où est donc ce speeder-bike sur notre planète ?


Souvenirs, souvenirs...


A la fin des années 50, la compagnie Piasecki Helicopter travaillait sur plusieurs types d'AirGeep développées pour l'armée américaine.
Le but étant de garder ce qui a fait le succès phénoménale de la Jeep, mais en permettant de voler là où la Jeep ne pourrait rouler.
Le cahier des charges exigeait de pouvoir soulever 450 kg en volant au moins à 3,60 mètres au-dessus du sol ou de l'eau. Puisqu'un tel engin volerait à basse altitude, il serait donc indétectable par les radars.

Le PA-59K, ou AirGeep 1Le PA-59H, également appelé AirGeep 2Le PA-59H, également appelé AirGeep 2

3 principaux modèles ont vu le jour avec plusieurs versions. On peut aller jusqu'à 8 m de long, 3,5 m de large, 2 m de haut. Certains peuvent slalomer entre les arbres, les maisons et autres obstacles, d'autres peuvent voler au-dessus de l'eau.
Le PA-59K (1) ou AirGeep 1. Son premier vol a lieu en 1958. Les deux passagers sont harnachés pour éviter de glisser. La vitesse maximale est alors de 104 km/h. Les moteurs à piston sont ensuite remplacés par des turbomoteurs de 430 cv.
Le PA-59N (2), également baptisé SeaGeep. Il atteint 100 m d'altitude pendant le vol d'essai en 1961, avant d'être envoyé à l'armée qui y ajoutera des turbopropulseurs plus légers et plus performants (557 cv). Le B-10 Prop-Copter (N56U)
Le PA-59H (3) également appelé AirGeep 2. C'est une version améliorée du PA-59K avec sièges éjectables et une place pour un troisième passager. 3 roues et un moteur auxiliaire permettent désormais de se déplacer sur le sol. Ce dernier prototype pouvait voler jusqu'à 900 m et atteindre 136 km/h en 1962.
Cependant, l'armée ne soutiendra plus le développement de cette branche. La capacité limitée de transport de troupe et de matériel a été surpassée par l'hélicoptère (pourtant moins « tout terrain », mais plus efficace). De plus, le pilotage des véhicules demandait trop d'habileté aux pilotes.

Un projet similaire était en développement chez Bensen Aircraft en 1958. Néanmoins, le B-10 Prop-Copter (N56U) ne protégeait pas le pilote des rotors, il était donc plus dangereux.


Hoverbike


Voici un Hover Bike (moto volante) plutôt prometteur.
Au départ, il s'agit d'un bricoleur australien dans son garage, Chris MALLOY. Bricoleur, certes, mais ingénieur et ancien pilote d'hélicoptère. Il fait parler de lui pour la première fois en juin 2011 : son prototype reste attaché au sol mais les photos font le tour

Chris MALLOY lors de ses premiers essaisChris MALLOY posant devant 2 versions de l'hoverbike, le drone dans les mains

 du web. En février 2012, une vidéo d'un drone sur youtube va rapidement attirer la curiosité des universitaires, du monde agricole, des services de secours et de l'armée américaine ainsi que Locheed Martin. Dans cette vidéo, il n'est question que d'un modèle réduit (le drone 1), mais Chris MALLOY voit plus grand. En effet, le concept devient une startup répondant au nom de Malloy Aeronautics, dont le siège social est basé au Royaume-Uni, avec un nouveau site internet : MA Hoverbike.
En parallèle de ces essais sur le modèle grandeur nature, un drone 2 est développé. Véritable modèle réduit, il permet de faire des tests d’aérodynamisme et de stabilité, tout en étant une promesse marketing pour le grand public.

Parlons un peu de la version grandeur nature.
Le premier Hoverbike de 2011 mesure 3 m de long sur 1,3 m de large et 0,55 m de hauteur. Il pèse 105 kg et est fabriqué à la main à partir de fibre de carbone, de kevlar et d'aluminium avec un noyau de mousse. Sa masse maximale au décollage est de 270 kg (pilote inclus).
Le moteur bi-cylindre de 1170 cc de chez BMW est alimenté par un réservoir de 30 litres et il est capable d'atteindre les 148 km/h. L'autonomie serait de 150 km, une autonomie qui pourrait être doublée par l'ajout d'un réservoir secondaire. Théoriquement, l'Hoverbike pourrait s'élever jusqu'à 3 km d'altitude.
Surfant sur sa popularité, MA Hoverbike lance une campagne de crowfunding pour le drone 3 en 2014, avec comme objectif d'atteindre 30 000 £. Kickstarter parvient facilement à réunir 64 089 £ (76 394 €) grâce à 451 contributeurs en 2 mois. Quelques drones 3 sont offert aux meilleurs contributeurs. Déjà à l'époque, l'évolution du prototype vise à doubler les hélices. 

Des dons Paypal sont régulièrement faits sur le site web. Une jauge a même été mise en place avec 89 332 $ sur... 1,1 million ! Il semblerait que Chris Malloy voyait vraiment grand...

Il y a un an, au salon de l'aéronautique du Bourget 2015, l'US Army Research Laboratory (qui travaille pour la défense américaine) a officiellement annoncé une collaboration avec Malloy Aeronautics et Survice sur le développement de l'Hoverbike. Il y était question du nouveau prototype à 4 hélices.

Le partenariat entre MA Hoverbike et Survice (cliquez pour la légende)L'un des nouveaux concepts de l'hoverbike

L'armée y voit un intérêt pour bon nombre de situations :

  • surveillance et/ou reconnaissance
  • ravitaillement et/ou logistique légère
  • missions rapides et tactiques dans des espaces réduits
  • lancements de troupes depuis un navire en mer

Cette alliance avec Survice, chapeautée par l'armée américaine, n'est pas sans raison.
Survice est une entreprise de recherche et de développement américaine du Maryland crée en 1981. Son fondateur, Jim FOULK, travaillait pour le gouvernement comme analyste de la vulnérabilité des avions. Cette société est spécialisée dans le développement de systèmes de survie et, de fait, se présente comme un appui pour l'armée dans de nombreux domaines beaucoup plus variés (armée de l'air, de terre, de mer, analyses, tests, ingénieries de systèmes).

Fruit de ce partenariat récent avec Survice, un bureau d'étude de Malloy Aeronautics a donc été installé dans le Maryland. Dans la foulée un nouveau site internet a vu le jour. Pour le moment, le projet est toujours en développement ; le drone et le nouveau prototype font plusieurs salons et des milliers de kilomètres pour présenter les évolutions. Des versions (pilotées ou non) sont à l'étude et devraient bientôt être testées.

En attendant de chevaucher cette moto quadri-copter, vous pouvez toujours acheter le drone 3 pour 1450 £, soit 1728 €.


Aero-X

Contrairement à l'Hoverbike, la société Aerofex de Los Angeles était partie d'un drone pour en arriver à cet "aero-bike" constitué de rotors en fibre de carbone. Néanmoins, dès 2008, Aerofex base ses travaux sur ceux de Piasecki Aircraft et leurs projets des années 50.L'Aero-X Plusieurs Aero-X sont à l'étude, chacun avec ses spécificités.
Il survole la surface du sol jusqu'à 3 mètres et se déplace à 72 km/h. L'Aero-X peut soulever jusqu'à 140 kg et il a la place pour transporter deux personnes. Son autonomie d'1h15 avec un plein est un gros point fort. De nouveau, cette moto des airs nous est présentée comme un produit très polyvalent : la surveillance, la recherche, le sauvetage, la patrouille frontalière, les secours, l'agriculture et même la randonnée... L'histoire de Piasecki Helicopter n'y est pas pour rien dans cette polyvalence poussée à l'extrême. On peut d'ailleurs monter à 2 sur cette moto volante, ou bien ne pas monter dessus du tout et la piloter à distance. Pour ceux qui rêvent de s'envoler, un détail non négligeable : il faudrait seulement 2 jours pour apprendre à le piloter !
Selon le site, l'Aero-X serait disponible dès 2017 pour 85 000 $ (77 400 €). Une avance de 5000 $ est nécessaire pour en pré-commander un. C'est donc l'heure de casser sa tirelire...




Colin FURZE

Vous avez peut-être déjà entendu parler de Colin FURZE. C'est un inventeur anglais, dont les vidéos de ses inventions décalées font

Colin FURZE pilotant sa moto volanteExemple de paramoteur dans le milieu des sports et loisirs. © girondeparamoteur.fr

régulièrement le tour du web, non sans humour. Il n'en est pas à son premier challenge.
Son hoverbike est basé sur deux paramoteurs à l'horizontale, reliés par un cadre fait maison.
Il s'élève au-dessus du sol, se déplace de quelques mètres puis s'échappe parfois en sautant du véhicule qui se renverse. Lorsqu'on regarde ses vidéos, on a un peu l'impression de se retrouver une centaine d'années en arrière avec les débuts chaotiques et dangereux de l'aviation...
Il affirme cependant que, même si au départ cela tient du miracle, avec une bonne pratique on peut parvenir à maîtriser cet engin.
La hauteur de vol et le déplacement de son hoverbike rappellent l'aéroglisseur. Finalement, ces speeder-bike ne seraient-ils pas de simples aéroglisseurs ? Disons que, dans le cas présent c'est peut-être le cas.



Flike

(comme "fly"+"bike" = deux-roues volant)

Dans un autre style, le premier tricoptère au monde est développé par l'institut de recherche hongrois. La première différence provient de ses 6 hélices sur 3 rotors, mais également de sa batterie au lithium. Il est totalement électrique. On retrouve une similitude avec le B10 Pro-Copter dans la mise en place des hélices sans carénage supérieur. Le pilote évolue donc à quelques dizaines de centimètres d'hélices tournant à plein régime... Un défaut compensé par un pilotage aisé. Si le pilotage est plutôt simple, ce n'est pas sans raison. Certains d'entre vous ont peut-être déjà eu l'occasion de piloter un drone.

Vue d'artiste de ce que devrait devenir le FlikeLe Flike en plein vol test

Un drone de qualité est capable de maintenir sa stabilité et sa position grâce à l'électronique embarquée. Peut importe qu'il y ait un vent fort, le drone compense pour assurer sa trajectoire.
C'est donc le même type de correction automatique lié à des calculs savants qui a lieu pour le Flike. C'est sans doute le cas pour d’autres sociétés citées dans cet article, mais elles ne le mettent pas en avant.
Sur le site de Flike, on peut lire qu'il se déplace à 100 km/h, peut transporter jusqu'à 400 kg de charge et possède une autonomie maximale de 60 min.
Satisfaits de plusieurs essais (mars, avril, juin 2016), les chercheurs ont décidé de développer un deuxième prototype pour corriger l'aspect esthétique du Flike et l'optimiser dans le même temps. L'institut de recherche hongrois donnera également naissance à une start-up indépendante dans quelques temps.



Hoversurf

En 2015, Alexander ATAMANOV développe un prototype d'hoverbike. Son nom : SCORPION 1. Ce quadri-copter électrique ne nous promet rien de moins que le sport extrême.
La société Hoversurf est enregistrée à San Francisco, mais elle est composée de toute une équipe de gens provenant de Russie, de Lettonie, d'Israël, d'Ukraine et d'ailleurs.
Une fois de plus, l'accent est mis sur la capacité du produit à répondre à différentes nécessités.
Le mois dernier, l'entreprise publiait une nouvelle vidéo de démonstration au village start-up de Solkovo (près de Moscou). Pour être honnête, les essais font plutôt penser à un drone avec passager qu'une moto volante. Il est d'ailleurs question de drone de fret pour l'agriculture, la surveillance, les cargaisons de camions ou de bateaux, la livraison de pétrole et de gaz, ou bien le sauvetage et l'évacuation. Leurs drones pourront transporter de 90 à 2500 kg ! Pour le moment, les meilleurs drones peuvent soulever plus de 300 kg, ce qui est déjà énorme.

Démonstration du Scorpion 1 au village start-up de Solkovo (Russie)Vue d'artiste de ce que devrait devenir le Scorpion 1

La société, propose donc de fabriquer un drone quasi sur-mesure en fonction des besoins de l'utilisateur avec une livraison internationale.
Pour la version pilotée, « sport extrême », on nous explique que, pour des raisons de sécurité, l'altitude est bridée par ordinateur à 3 mètres. La vitesse serait également bridée à un maximum de 60 km/h (au-delà, le pilote risque de glisser) avec une heure d'autonomie. On peut estimer que le bridage est un moindre mal... Surtout lorsqu'on voit qu'ils ont bien du mal à quitter le sol sans chavirer. Mais leur objectif n'est pas là : l'équipe veut créer un précédent, elle veut être le moteur d'une révolution.
Alexander ATAMANOV vient de déposer un brevet le 14 juillet 2016 sur le site « Online Patent ». Il est justement le fondateur de cette société russe unique de brevets en ligne créée en 2013. Il se penche à présent sur la question de l'équipement du pilote et sur l'aspect légal du pilotage.
Un prix de vente est annoncé : 52 000 $, soit 47 330 €. Selon ATAMANOV, il y aurait déjà des clients.
Comment ça, vous avez déjà cassé votre tirelire tout à l'heure ?

 

 

Lazareth

Il s'agit d'un constructeur français auto, moto et quad d’Annecy-Le-Vieux. L’entreprise est spécialisée dans la restauration ou la création de produits de luxe. Elle fabrique

La Lazareth LMV 496 en mode moto © LazarethLa Lazareth LMV 496 en mode drone © Lazareth

également des modèles qui sortent de l’ordinaire (notamment pour le cinéma).

Lazareth s’était fait remarquer le 16 décembre 2018 en publiant une bande-annonce sur son site internet.

On y découvrait alors une moto à quatre roues (deux roues jointes à l’avant et deux roues jointes à l’arrière), capable de déployer les roues à l’horizontale comme un quadricoptère. On aurait pu s’attendre à voir des hélices sous lesdites roues, mais ce sont 4 réacteurs de Jetcat qui s’allument et laissent entrevoir un décollage.

Leur seconde vidéo, le 17 mars 2019, dévoile cette fois-ci le prototype au grand jour. On voit clairement le véhicule s’élever dans les airs ! Retenue par des filins en vol stationnaire, la moto volante ne décolle pas plus haut qu’à hauteur d’homme. Il s’agit apparemment de La Lazareth LMV 496 en vol d'essai © Lazarethtester la machine, pas de s’envoler, et… ça fonctionne !

La Lazareth LMV 496 se distingue des autres prototypes du genre, car elle est basée sur une propulsion à réaction lorsqu’elle passe en mode « volante » – là où les autres modèles sont plutôt orientés sur le principe des hélices. Sur la route, c’est une moto électrique ! Dans les airs, avec ses 1500 ch, elle aurait une poussée de 240 kg.

Le créateur, Ludovic Lazareth, décrit la moto ainsi : « C'est une moto électrique homologuée pour rouler sur route qui se transforme en drone ». Vous devrez débourser la coquette somme de 496 000 €, lorsque le produit sera disponible à la vente, en octobre (il n’y en aura que 5 pour le moment).

D’ici là, vous avez le temps de passer le permis grosse cylindrée ainsi qu’une licence de pilote ULM.

 

 

Jetpack Aviation

C’est au tour de Jetpack Aviation d’annoncer sa moto volante le 06 mars 2019.

Non content de s’être inspiré du jetpack de chez Jetpack International et sur la manière de communiquer, on découvre à nouveau une forte inspiration liée aux motos volantes déjà existantes, notamment celle de Lazareth justement.

Vue d'artiste du Speeder pour divers usages © Jetpack AviationVue d'artiste du Speeder pour l'usage militaire © Jetpack Aviation

Des caractéristiques techniques, l’entreprise en donne à la pelle. En voici quelques-unes :

  • Autonomie de 20 minutes
  • Altitude jusqu’à 15 000 pieds (4572 mètres)
  • Vitesse de pointe 150 miles/heure (241,5 km/heure)

Et une poussée de 320 kg, car, oui, le « Speeder » utilise aussi des réacteurs pour se propulser à la verticale.

Contrairement à Lazareth qui peut mettre en avant son savoir-faire et son expérience dans les motos, Jetpack Aviation communique sur ses 10 ans de recul en propulsion dorsal  grâce au jetpack.

La société affirme qu’elle est prête pour s’adapter lorsque des cellules électriques puissantes permettront d’obtenir le même rendement sur les turbines, d’ici 5 ans peut-être. Le PDG, David Mayman, ajoute que l’objectif principal est de sauver des vies : « Plusieurs études ont montré que chaque minute économisée sur les temps d’intervention en cas d’urgence entraînait une diminution significative de la mortalité des victimes. Plus un premier intervenant peut atteindre rapidement un patient ayant besoin d'un traitement critique, plus il a de chances de réussir son sauvetage. Cela est vrai, que le médicament soit livré au patient ou que le patient soit transporté à un hôpital. C’est également le cas pour les applications militaires. Il peut être difficile et extrêmement risqué pour les hélicoptères et leurs équipages de déplacer rapidement des médecins sur le champ de bataille et des soldats blessés hors de danger ». Cela explique pourquoi la société propose donc 2 versions : une version pour les loisirs et une version destinée aux entreprises et à l’armée.

Mais pour l’heure, ce ne sont que des vidéos et des vues d’artiste, pas grand-chose de concret. Pourtant, ça n’empêche pas le constructeur d’annoncer qu’il n’y aura que 20 modèles à un coût de 380 000 $ (dont 10 000 $ de réservation). Soit David Mayman est très optimiste, soit il a une longueur d’avance dont il garde le secret.

 



Si la plupart des projets que l'on peut trouver aujourd'hui restent des prototypes, il ne fait aucun doute que le futur verra voler ces motos d'un nouveau genre. Véritable mélange d'hélicoptère et d'aéroglisseur, les speeder-bike n'ont rien de la lévitation que l'on peut voir dans les films. Dans notre monde, ils volent, après tout c'est bien mieux !
Cependant, plusieurs bémols demeurent :
- le coût : même si les prix annoncés ont de quoi freiner un particulier, un gouvernement pourra plus facilement débloquer des fonds. Comme c'est souvent le cas, les premières commandes groupées pourraient faire diminuer le tarif des prochaines. C'est une chose sur laquelle compte Chris MALLOY notamment.
- l'utilité : les possibilités sont tellement diverses qu'elles ont de quoi faire rougir n'importe quelle Jeep ou hélicoptère ! Et pourtant... on l'a vu, dans le passé, il a déjà été question de véhicules de ce type, sans succès.
- la loi : si les coûts diminuent et si la technologie embarquée permet de résoudre les problèmes rencontrés dans les années 50, il restera néanmoins le problème de la législation en vigueur dans la plupart des pays.

Passés les bémols, la moto volante reste un formidable moyen de déplacement. Combien de temps avant d'en voir un peu partout ?

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