Connu comme étant un professionnel hors pair dans son domaine, Olzal Erne pouvait se vanter d’un parcours exemplaire au sein de l’Empire Galactique avant la fin des constructions de l’Étoile noire. Il était réputé pour sa force bien au dessus de la moyenne, et s’adonnait régulièrement à quelques parties de bras de fer dans les cantinas, durant ses heures de pause ou sur son temps libre. Quand l’Empire le muta sur le Talon de fer, Olzal découvrit le confort du Destroyer qui était bien plus appréciable que le reste de ses précédents lieux de travail. En dehors de se faire de nombreux amis, il se découvrit une nouvelle passion pour l’haltérophilie qu’il pratiqua à de hautes fréquences, jusqu’à avoir un corps faisant frémir les plus hauts gradés du vaisseau. Malgré sa profonde sympathie pour le Major Tenn Graneet qu’il connaissait depuis de longs mois, Olzal ne prenait pas en compte les différents grades quand il s’agissait d’affronter un adversaire lors d’un duel de bras de fer. Il s’opposa à Graneet quelques semaines avant que ce dernier se fasse enrôler sur la station spatiale : l’Étoile noire. Profitant d’un écart de masse musculaire assez flagrant, ainsi que d’un âge bien inférieur au Major, Olzal n’hésita pas à prendre de haut son adversaire en faisant référence à son âge avancé, ou à son poids désavantageux. Le duel dura moins de deux secondes, et le Major Graneet terrassa son adversaire grâce à une rapide flexion du poignet et d’une légère rotation de l’épaule et de la poitrine. Olza demanda à Graneet le secret de sa victoire, mais ce dernier n’eut pas l’honnêteté d’avouer que l’un de ses tendons pectoral fut sectionné durant la guerre des clones, ce qui l’avantagea grâce à des mouvements souples et rapides. En signe de respect pour son adversaire et ami, Tenn Graneet offrit un verre à Olzal grâce à la prime du duel. Quand le Major confia au responsable de batteries sa prochaine affectation sur la station l’Étoile noire, ce dernier vit l’occasion de fêter ça comme un événement marquant. Ce fut la dernière fois que les deux hommes se rencontrèrent.