Osi Sobeck était un individu de la race des phindians affilié à la Confédération des Système Indépendants et qui vécut du temps de la Guerre des Clones. Il était alors le directeur de la plus terrible prison connue, La Citadelle, située sur la planète Lola Sayu et spécialisée dans la détention et la torture de Jedi. Il était dit que personne n’avait pu jamais s’échapper de la prison et Sobeck, qui appréciait particulièrement sa tâche, faisait un point d’honneur à ce que cela continue.
Ce dernier adorait notamment l’autre aspect de sa fonction, la torture. Il avait fini par exceller dans cet art, le pratiquant souvent outre mesure.

Vers la 3ème année de guerre, Sobeck reçut un prisonnier particulièrement prestigieux à la Citadelle, le maître Jedi, membre du Conseil, Even Piell, capturé dans la Bordure Extérieure. Ce dernier était en possession d’une information capitale pour la suite de la guerre, les coordonnées d’une route hyperspatiale très peu connue, la route de Nexus, et qui donnerait un avantage décisif au camp qui pourrait l’utiliser. Ceci constitua une raison plus que suffisante pour Sobeck qui entama immédiatement la torture du maître Jedi.
Néanmoins, le vicieux phindian n’en était pas moins intelligent et tout en tentant d’arracher l’information à Piell, il mit son établissement sur le pied de guerre, anticipant la mission de sauvetage que les Jedi enverraient inexorablement. Et il eut raison, peu après, un convoi qui devait accoster à la Citadelle parvint à passer le blocus spatial mais n’arriva jamais à la prison. Au même moment un système de sécurité se déclencha sur l’un des murs de la Citadelle, trahissant une intrusion. Sobeck mit immédiatement la prison en alerte et activa ses troupes d’élite, des droïdes commandos!
Néanmoins, le groupe de Jedi mené par Skywalker et Kenobi ayant infiltrés la base parvint à libérer Even Piell et ses hommes. Sobeck déclencha les pièges électriques et électromagnétiques de sa prison, envoya ses meilleures troupes mais les Jedi disposaient de trop de ressources et purent s’échapper. Ceci rendit fou de colère le phindian, lui si fier de sa prison et de son niveau de sécurité. L’impression de perdre le contrôle le fit se retourner à quelques reprises contre les pauvres droïdes sous ses ordres qui firent les frais de ces excès d’humeur. Le fait que le Comte Dooku, très intéressé par les avancements de Sobeck, le contactait régulièrement n’était pas pour arranger les choses.
Néanmoins, connaissant parfaitement sa prison, Sobeck put déplacer ses troupes et capturer facilement une partie des infiltrés dont les Jedi Kenobi et Piell, qui s’étaient séparés en deux groupes. Cette fois-ci, pressé par le Comte, il tenta une nouvelle technique. Il réunit Piell et ses hommes et commença à les abattre de sang-froid sous les yeux du maître Jedi en lui ordonnant de donner l’information. Néanmoins, Piell préféra voir mourir ces camarades plutôt que donner une information qui mettrait en péril toute la galaxie. Sobeck les renvoya alors en salle de torture mais leur allié droïde R2-D2 les libéra en chemin. Le phindian ne put que voir sur ses écrans les deux groupes se rejoindre sur une aire d’atterrissage où leur vaisseau les attendait. Il y envoya toutes ces troupes au moment où le Comte Dooku tentait de le recontacter. De peur de la réaction de son maître, Sobeck ne répondit pas mais son moral remonta lorsqu’il vit ses droïdes détruire le vaisseau, forçant les fugitifs à rester sur la planète!

Ces derniers purent fuir la prison dans les cavernes environnantes bordées de rivières de lave mais Sobeck continua à les traquer, envoyant vague après vague ses droïdes de combat pour retrouver les Jedi et l’information qu’ils détenaient. Pressé par le Comte Dooku dont les allusions à une éventuelle et douloureuse punition étaient de plus en plus claires, Sobeck finit par lancer les terribles anoobas, de puissants et sauvages chiens d’attaque, aux trousses des Jedi.
Ces derniers eurent certes raison du maître Jedi Even Piell mais le groupe continua à progresser. Sentant que leurs renforts ne tarderaient pas, Sobeck se lança lui-même dans la bataille accompagné d’un escadron de droïdes sur STAPs. Il retrouva le commando Jedi au point de rendez-vous avec leur flotte et les attaqua directement. Hélas, il se fit vite abattre en plein vol par une action combinée de R2-D2 et d’un soldat clone puis s’écrasa sur le sol. Poussé par l’adrénaline et sa colère, Sobeck se releva et s’en prit au Capitaine Tarkin. Sentant la situation lui échapper complètement, et au bord de la panique, il voulut jeter Tarkin dans une rivière de lave pour empêcher la République d’avoir elle aussi les coordonnées de la Route de Nexus. Ahsoka Tano intervint alors rapidement, n’ayant d’autres choix que d’abattre dans le dos d’un coup de sabre laser Osi Sobeck qui mourut sur le coup.