StarWars-Universe.com utilise des cookies pour faciliter votre navigation sur le site, et à des fins de publicité, statistiques, et boutons sociaux. En poursuivant votre navigation sur SWU, vous acceptez l'utilisation des cookies ou technologies similaires. Pour plus d’informations, cliquez ici.  
Le Pouvoir de la Force II
  • Titre original The Force Unleashed II
  • Genre Roman
  • Série Le Pouvoir de la Force (romans) (Vol. 2)
  • Univers Legends
  • Année et période -1 (Empire)
  • Auteur(s) Sean Williams
  • Traducteur(s) Axelle Demoulin
  • Synopsis :

    Un an après la mort de l’homme qu’elle aimait, l’ex pilote Impériale Juno Eclipse suit les ordres de l’Alliance, et les viole. Alors qu’elle teste les défenses autour des usines d’esclavage de Cato Neimoidia, elle se tient prête à aider le Général Kota dans sa campagne contre l’Empire. Mais la Princesse Leia confie une tâche plus importante à Juno : une mission secrète vers Dac, pour convaincre les Mon Cal et les Quarren de se joindre à la cause rebelle.
    Pendant ce temps, sur la planète aquatique Kamino, où les stormtroopers de l’Empire ont grandi, un homme se réveille, hanté par des visions. Ces visions sont-elles un signe de la folie qui s’éprend des clones utilisant la Force ? Ou bien est-il l’original Starkiller, ayant réussi à tromper la mort ? Peu importe. Il devra faire ce que Vador lui ordonne : détruire la Rébellion qu’il a créée… et tuer Juno Eclipse, la femme qu’il aime.
    Purgé des souvenirs de sa vie précédente, Starkiller entre en action : après avoir échappé au contrôle de son maître, il part à la recherche de Juno… pour la trouver avant Vador.

  • Note du staff SWU
     (69 % - 4 commentaires)
  • Note des internautes
     (10 % - 1 commentaire)
     (80 %)

    Un second opus du Pouvoir de la Force ? (The Force Unleashed II for those who speak english). Eh oui, forcément, dans une licence comme Star Wars qui multiplie les suites, TFU II comme on l’appellera n’échappe pas à la règle. Starkiller repart donc pour un tour. Un reboot au sens propre du terme, puisque l’apprenti secret de Vador aux pouvoirs dévastateurs nous avait quittés dans le 1er tome, mais semble bel et bien ressurgir d’outre-tombe, comme dirait Ben Kenobi...

    TFU II ? WTF ?!

    Comment faire une suite d’un roman dont le personnage central est (censé être) mort ? Facile, on le ramène à la vie ! Dans la galaxie de George Lucas, citons-le car le réalisateur s’est impliqué dans le projet TFU dès le début, cela se traduit par du… clonage. Voilà donc le postulat sur lequel repose le bouquin, qui non seulement est intéressant en soi, mais qui permet aussi à l’auteur de jouer dessus de bien des façons. Starkiller : mort ? Pas mort ? Clone ou pas Clone ? Starkiller était-il un clone au début et a-t-on désormais l’original devant les yeux ? Aaaaaargh !! Disons-le tout de suite, l’intérêt de TFU II par rapport à son prédécesseur est juste supérieur sur tous les points. Sean Williams écrit tout simplement mieux. Finis les copiés/collés frénétiques de l’action/baston du jeu vidéo qui se retrouvait laborieusement et inlassablement plaquée sur les pages du livre. Ici, on a droit à une écriture mieux construite, qui s’attarde tout bêtement sur les éléments intéressants de l’histoire. Bien que les interrogations récurrentes des personnages sur leur propre destinée reviennent un peu trop souvent, elles sont bien menées et insérées dans des intrigues très prenantes : TFU II est tout sauf le retour de Starkiller cherchant à buter Vador. Ici, vous assistez aux débuts de l’Alliance rebelle, avec Leia encore jeune et qui s’active pour que la Rébellion encore à ses débuts se construise. Vous verrez comment et pourquoi les Mon Calamari ont accepté de rallier cette cause, le jeune Ackbar en tête, et de prêter leurs vaisseaux qu’on retrouve dans le Retour du Jedi. Vous aurez droit à des caméos en veux-tu en voilà (attention pour éviter les spoilers sautez deux lignes en dessous) : Evir Derricote, Tarkin, Mon Mothma, Bail Organa, Garm Bel Iblis, Yoda, Boba Fett, Wedge Antilles, Vador of course… On a rarement vu un bouquin rassembler autant de guests je crois. C’est une réussite car l’auteur parvient à les intégrer sans tomber dans l’artificialité. A côté de ça, on a bien évidemment droit à son lot d’action bourrine et rondement menée : du combat avec un Gorog (rancor version XXL) aux affrontements avec les insaisissables ShadowsTroopers, on ne s’ennuie pas, et on traverse la galaxie avec un final sur Kamino qui constitue le meilleur passage du bouquin. Seule l’excursion sur Dagobah est un peu bancale et trouve mal sa justification au sein du livre, mais elle reste bien écrite et refaire un tour sur cette planète via un récit de l’UE est très plaisant. Tout cela (oui ça fait beaucoup) repose sur un « plot » (« intrigue » for those who speak english) basique mais finalement terriblement solide et efficace.

    Le Pouvoir de l’amooooouuuur…

    Riez si vous voulez, mais cela fonctionne. Oui Starkiller a un but, mais non, pas celui qu’on croit. Starkiller, le clone, ou le vrai, peu importe, se « réveille » avec une seule idée en tête : trouver Juno Eclipse, parce qu’il l’aime. Ça, on le savait plus ou moins depuis le premier tome, mais la relation n’était qu’esquissée et se révélait finalement plus forte avec la disparition de Starkiller qu’autre chose. Là, ce dernier n’aura de cesse de vouloir retrouver Juno, qui ignore tout de son retour dans le monde des vivants. C’était pas gagné de nous faire accrocher à une romance entre ces deux là, mais je vous assure qu’on fini par y croire et qu’on voit sous nos yeux la puissance du lien unissant les deux personnages. Cela nous donne une série d’occasions manquées et de chassés-croisés à travers la galaxie, laissant un réel sentiment d’urgence s’amplifier jusqu’au dénouement… dont on ne vous révèlera rien. A propos de la fin, sachez toutefois qu’elle appelle fortement voire obligatoirement un troisième tome. SW adore se développer en trilogies, et dans l’état des choses à la fin du volume, concernant un certain Vador notamment, on ne peut qu’attendre une suite. Une suite qu’on désire surtout, ce TFU II ayant réussi à gommer les imperfections de TFU 1er du nom au profit d’une intrigue qui fonctionne et de personnages beaucoup mieux traités, presque attachants.

    Conclusion

    TFU II, en roman s’entend, est un bon livre, et qui contre toute attente propose une vraie originalité. Le plus dur pour cette « mini-licence » sera de se débarrasser de l’image de simple adaptation de jeu vidéo qui lui colle à la peau. Il s’agit pourtant de plus que ça, et il faut parvenir à passer outre le ressenti que l’on a en ouvrant le bouquin avec les souvenirs du premier en tête. C’est là le paradoxe car cette histoire que l’on penserait creuse joue en fait toujours sur des éléments capitaux (la création de la rébellion pour n’en citer qu’un) et des conceptions nouvelles que celles apportées jusque là par l’UE (Starkiller= Jedi le plus puissant de tous les temps). C’est en prenant TFU II simplement comme tel que vous arriverez à en découvrir et apprécier la vraie nature, celle d’un pont entre les deux trilogies, avec une histoire à part entière. Ça n’est pas rien.



    + Les plus

    • Une histoire qui vaut finalement le détour
    • Les débuts des grands de la Rébellion sous nos yeux
    • De l'action mieux dosée et des personnages plus touchants

    - Les moins

    • Une situation finale non résolue
    • Quelques passages inutiles
  • 05/09/2012
     (60 %)
    L\'histoire est sympathique et les chassés croisés entre les différents protagonistes nous tiennent en haleine jusqu\'au bout du roman. La fin soulève de nombreuses questions et appelle une suite. Alors qu\'on sait tous comment l\'histoire a évolué, cette fin arrive tout de même à nous surprendre.
    Les révélations et tenants du roman sont de moindre importance par rapport au tome 1, mais les personnages restent les mêmes et puisqu\'on les avait apprécié avant, bah on est content de savoir ce qu\'ils font maintenant.
    L\'intrigue du clone du clone du clone reste un peu obscure mais au final ça tient la route.
    Bref, j\'ai bien aimé!
  • 21/06/2014
     (75 %)
    Postez-ici votre commentaire sur l'ouvrage "Le Pouvoir de la Force II"
  • 01/12/2015
     (60 %)  •  Langue : VF
    Sur Kamino, Starkiller se réveille, la tête pleine de souvenirs de son passé, de sa mort face à Dark Vador et l'Empereur sur l'Etoile Noire, de l'Alliance Rebelle et surtout de Juno Eclipse, l'amour de sa vie. Son Maître lui apprend qu'il n'est qu'un clone du véritable Starkiller, mais qui qu'il soit, il s'en moque : pour sauver Juno, il est prêt à tout, quitte à défier la mort. Il va donc s'échapper de Kamino, mais où commencer sa quête ? Peut-être par Cato Neimoidia où, selon la rumeur, son vieil allié Rahm Kota lutte pour sa vie face aux hordes du Baron Tarko...

    Je n'avais pas été convaincu par le premier roman, bien trop bourrin et basique pour moi, à grands renforts d'éclairs Sith, de chapitres en forme de niveaux de jeu et d'une intrigue inutile. Bonne nouvelle : si nous sommes encore loin d'un chef d'œuvre, ce deuxième volet est nettement plus abouti, au point d'être un roman, un vrai. Il n'excusera pas les lacunes du scénario du jeu – ce n'est pas son rôle – mais, en adoptant le point de vue de Juno un Chapitre sur deux, il apporte beaucoup de fraîcheur à la licence.

    Déjà parce qu'à travers le personnage de Juno et son parcours, c'est l'envers du décor de l'Alliance Rebelle qui est dévoilé au lecteur. Le roman dévoile ainsi une liste impressionnante de personnages secondaires connus, parmi lesquels Bail Organa, Leia, Mon Mothma, Garm Bel Iblis, (le pas encore Amiral) Ackbar... certains étant cependant bien mal traités, l'exemple le plus notable étant Tarkin, lâche au point que personne ne se rend compte qu'il a fui. La mission sur Mon Calamari est très intéressante, c'est clairement le genre de récit que l'UE Legends aurait du raconter bien plus tôt, les petites escarmouches destinées à convaincre les populations de se rallier à la Rébellion.

    Mais le développement psychologique de Juno demeure peu convaincant ; si son rôle de membre de la Rébellion est très bien exploité et permet de bien situer le personnage, ses éternelles références à Starkiller en deviennent lassantes. Qu'elle pleure son amour perdu, je veux bien, mais alors il aurait fallu nous convaincre davantage sur cet amour dans le premier tome. Répéter « je l'aimais, je l'aimais » à tout bout de champ ne convaincra aucun lecteur, il nous faut le ressentir, le partager, pleurer avec elle ! :grrr:

    L'autre point du roman, c'est donc Starkiller. On sent que des efforts ont été fait par l'auteur pour ne pas reproduire les erreurs du premier roman, et ces séquences sont bien plus intéressantes qu'alors. SI l'action est toujours aussi présente, le personnage principal fait des efforts pour ne pas se laisser envahir par la colère à la moindre occasion... Mais Starkiller demeure toujours aussi peu intéressant. Il ne cesse de gueuler « Où est Juno ? Juno ? JUNO ! », envoie bouler tout le monde, et est assailli de souvenirs de sa précédente vie/son précédent moi/un autre clone, insérez ici votre justification, de toute façon le roman ne répondra pas à cette question. Bref. :pfff:

    Troisième personnage de ce triangle maudit, Dark Vador. Le plan de Vador est nébuleux au possible, au point que l'auteur n'a pas trouvé mieux que de faire en sorte que le couple se pose à tout bout de champs la question « Pourquoi fait-il cela ? ». Et je n'ai pas trouvé d'explication logique à la lecture, je n'ai pas vu l'intérêt de Vador dans toutes ses actions. Si Strakiller est un clone, quel intérêt de le cloner ? Si c'est l'original, pourquoi ne pas l'avoir achevé étant donné que c'était un traître à l'Empire ? Le rôle de Juno est clair dans sa manipulation, mais s'il voulait le faire passer du côté obscur, pourquoi ne pas l'avoir achevée directement ? Un peu comme dans le premier volet, on sent qu'il manque des informations, une motivation, une raison d'agir ainsi. Là, c'est très nébuleux. :neutre:

    Impossible enfin de passer sous silence la fin du roman, à ce jour (et probablement à jamais) irrésolue. La seule chose que l'on peut se dire, c'est que Vador n'atteindra jamais Dantooine, étant donné que l'Empire ignore qu'une base rebelle s'y trouve dans l'Episode IV... Mais quid de Starkiller, Juno, Kota ou même Vador ? Le lecteur en sera quitte pour se faire sa propre opinion...

    Au final, si ce deuxième Pouvoir de la Force est nettement plus appréciable que son prédécesseur (les mauvaises langues diront que ce n'était pas difficile... et elles auront raison), il n'en est pas pour autant un bon roman. La caractérisation des deux personnages principaux est extrêmement faible, leurs motivations manquent de bon sens et Vador, s'il joue le rôle de père fouettard, est tout aussi creux qu'eux. Restent quelques scènes d'anthologie plutôt bien retranscrites, comme la course-poursuite à bord du Salvation, ou Starkiller qui commande jusqu'au bout le Salvation lors de l'arrivée sur Kamino... C'est toujours ça.

    Note : 60%