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Le Pouvoir de la Force
  • Titre original The Force Unleashed
  • Genre Roman
  • Série Le Pouvoir de la Force (romans) (Vol. 1)
  • Univers Legends
  • Année et période -3 (Empire)
  • Auteur(s) Sean Williams
  • Couverture David Stevenson
  • Traducteur(s) Axelle Demoulin
  • Synopsis :

    L'Apprenti entrainé depuis son enfance par Dark Vador en personne est prêt pour son épreuve finale. Il doit maintenant traquer et tuer les anciens ennemis de son Maître : les derniers Jedi. Secondé de la pilote de l'Empire Juno Eclipse et le droïd Proxy, l’Apprenti n’a pas scrupule à obéir aux ordres de son Maître jusqu'à ce qu'il apprenne une chose qui changera ce qu'il connait sur ce qu'il est ... et sur ce qu'il est censé réaliser.

  • Note du staff SWU
     (52 % - 5 commentaires)
  • Note des internautes
     (50 % - 4 commentaires)
     (49 %)

    Si la version comic du Pouvoir de la Force était plutôt une bonne surprise, la novélisation est en revanche loin de nous avoir transportés. Explication de texte en 7 points :

    • 1- Le Pouvoir de la Force, c'est un peu Sangoku chez les stormtroopers : Starkiller a un pouvoir quasi-illimité, massacre les AT-AT par dizaines en claquant des doigts, se fait des Maîtres Jedi au petit déjeuner, écrase du Rancor aussi aisément qu'un insecte, défonce Dark Vador pour le fun. Entre autres. Ce mélange Jedi/super-héros a un côté assez sympa en termes de pouvoir, qui chamboule pas mal des éléments familiers de Star Wars. Mais, et c'est le point suivant...

    • 2- Le Pouvoir de la Force, c'est un peu comme avoir une manette de playstation 3 entre les mains au lieu d'un bouquin. Ou plutôt, comme regarder un pote jouer et qui ne vous passerait jamais ladite manette : on suit le personnage dans l'intégralité de son massacre des troupes impériales, ce qui devient vite une routine longue, ennuyeuse, répétitive et horripilante. Caricature à peine exagérée : « Et il repoussa deux autres gardes avec une poussée de Force, avant d'en balayer un troisième de la lame de son sabre laser. Puis il arracha un panneau d'acier et l'envoya sur le tas de droïdes qui arrivaient à sa rencontre. Mais à peine après avoir repris sa progression, une patrouille de stormtroopers lui barra la route, blasters levés. Et, là, il fit croix-croix-carré + R1 et L2, gauche-rond-bas-droite, et envoya un éclair de Force ». Après dix passages comme ça au bout de 100 pages, on a très vite envie d'appuyer sur Start et de faire une longue pause.

    • 3- Le Pouvoir de la Force, c'est en effet, on le sent, un pâle copié/collé du jeu du même nom : l'auteur ne s'est pas foulé ou n'a pas eu une grande marge de manœuvre pour amener de l'originalité à la chose ; le résultat est le même. Le roman, et c'est surtout sensible dans sa première moitié, est chapitré comme les stages du jeu : arrivé sur la planète, méchants à zigouiller (voir le point 2-), affrontement du Boss, victoire, retour au Rogue Shadow. Ensuite, Starkiller va dans la chambre de méditation de l'appareil, reçoit son nouvel objectif, et paf ! (le chien) mission suivante ! Nouvelle planète, stormtroopers à dézinguer, big boss, Rogue Shadow, etc. Au secours.

    • 4- Le Pouvoir de la Force (quelle belle traduction, j'aurais pas fait pire), c'est heureusement un scénario intéressant, même si extrêmement mal traité. Starkiller est au cœur de la naissance de l'Alliance Rebelle, et on peut reconnaître aux scénaristes Blackman & co d'avoir su mettre le paquet côté insertion de l'histoire dans la saga (rencontre des fondateurs de la rébellion, signature du pacte fondateur, choix du signe bien connu qui n'est autre que celui des armoiries de la famille de Starkiller). George Lucas a voulu lever au passage le voile sur cette période, c'est son histoire, et au final c'est pas si mal.

    • 5- Le Pouvoir de la Force, c'est aussi une galerie de personnages incohérents dans leur traitement, superficiels, voire superfétatoires (Maris Brood, Rham Kota), mais intéressants pour certains dans les très rares moments d'introspections auxquels se livre l'auteur : Starkiller passe de la simple machine à tuer au statut de serviteur du Côté Obscur troublé par Juno, qui a de la pitié pour les droïdes (c'est écrit dans le texte !) et qui ne s'en étonne pas (ça c'est pour le côté incohérent mal foutu, 10 pages plus loin on le voit rigoler en atomisant du stormtroopers par paquet de 100) ; pour finalement passer au rôle du héros qui s'arrache de l'emprise de son Maître.

    • 6- Le Pouvoir de la Force, c'est aussi l'arrivée du premier personnage de l'UE qui, comme nous, veut avoir au moins une fois dans sa vie toutes les couleurs de sabre laser : rouge, et puis vert, et puis bleu aussi ! Inutile donc.

    • 7- Le Pouvoir de la Force, c'est enfin une GROSSE INCOHÉRENCE, qui n'a toujours pas trouvé sa résolution, ni ici donc, ni dans le comic. Explication en sept lettres (pour pas confondre...) :

      a) Palpatine est méchant. Il veut avoir toute la galaxie pour lui.
      b) Des sénateurs, comme Bail Organa, veulent mettre un terme à l'Empire.
      c) Ils se rencontrent sur Corellia pour faire émerger officiellement la Rébellion.
      d) Vador et ses troupes arrivent, les capturent tous.
      e) C'est la mouise.
      f) Tous les sénateurs sont amenés vivant devant l'Empereur qui veut, dans l'ordre : savoir d'eux qui sont les autres partisans ; puis les torturer ; puis les tuer (dixit Palpatine).
      g) Starkiller leur permet de s'échapper. Là, on aimerait pas être à la place de Bail Organa, que Vador promet de traquer ainsi que les autres rebelles (dixit Vador).

      Et pourtant : dans les autres productions de l'Univers étendu traitant de ce qui suit, Palpatine ignore que Bail Organa est un dissident, et va même boire des cocktails sur Alderaan aux réceptions de l'ambassadeur (qui sont toujours un succès). C'est à n'y rien comprendre, n'est-ce pas ? Enfin si. George n'a pas jugé bon de tenir compte de cet état de faits développé par l'UE (Bail n'est pas recherché par l'Empire, l'Empereur ne veut pas le faire exécuter), et décide là encore d'imposer sa propre vision. Restons pragmatiques et ne polémiquons pas, ce qui est fait est fait : si l'on prend uniquement les films et Le Pouvoir de la Force, ça fonctionne.
      Sinon, non.

      Conclusion

      Si le jeu est sympa et que le comic se laisse lire sans problèmes, le roman est loin d'être indispensable. Pas forcément à éviter, mais si vous hésitez entre différentes lectures en attente et que vous voulez vous faire plaisir, d'autres ouvrages du Fleuve/Del Rey rempliront bien mieux ce rôle.
  • 28/08/2012
     (100 %)
    Génialissime, on découvre un nouveau héros, charismatique et attachant! Sa vie est aussi dure et chaotique que celle d'un Anakin ou d'un Luke, et il en a l'étoffe! Certainement l'un des Jedi les plus puissants de la galaxie, il est aussi un élément majeur de l'histoire de la galaxie.
    L'histoire, justement, nous révèle l'origine de la Rébellion, un point crucial et essentiel qui nous faisait défaut jusque-là! On a vraiment le sentiment que la boucle est bouclée sur des éléments qui étaient restés mystérieux jusqu'ici! On retrouve des personnages comme Shaak Ti, Leia, Bail qui donne du corps à l'ouvrage qui est aussi bien écrit qu'accessible ! Un chef-d'œuvre !
  • 29/08/2012
     (20 %)
    Roman adapté du jeu vidéo du même nom, et la première chose que l\'on constate à la lecture de l\'oeuvre, c\'est qu\'on est vraiment DANS un jeu vidéo. Le cheminement est toujours le même : vaisseau - exploration de planète - combat contre un boss - retour au vaisseau. Sauf qu\'au lieu d\'appuyer sur les boutons pour déclencher vos attaques, vous lirez ces attaques...

    Ce gros défaut (qui, soyons honnêtes, entraîne de très grosses lourdeurs dans le style narratif) mis de côté, on se retrouve avec un scénario à la limite du grand n\'importe quoi. Rien que le fait que Vador ait un apprenti est totalement... voilà quoi, vous aurez compris. Les \"missions\" dont est chargé Starkiller sont banales, l\'histoire d\'amour si mal traitée qu\'on l\'oublie dès la dernière page refermée, et le scénario d\'ensemble n\'apporte vraiment rien à l\'Univers Étendu, si ce n\'est une monstrueuse dose d\'incohérences, la Résistance en premier. Mais je ne vous en dirais pas plus sur ce point, au cas où vous souhaitiez lire ce livre...

    Dernier point, qui peut éventuellement vous convaincre (en tout cas, personnellement, il m\'a plus rebuté qu\'autre chose), c\'est l\'accumulation d\'explosions, de combats, de super-pouvoirs exagérés à l\'extrême, utilisés dans tous les sens... Bref, Starkiller n\'est rien d\'autre que LE forceux le plus puissant qui soit, capable de détruire une planète rien qu\'en levant le petit doigt... Et Star Wars, ce n\'est malheureusement pas ça.
  • 21/06/2014
     (60 %)
    Postez-ici votre commentaire sur l'ouvrage "Le Pouvoir de la Force"
  • 17/11/2015
     (30 %)  •  Langue : VF
    Depuis plus de quinze ans, Dark Vador élève dans le plus grand secret un apprenti, surnommé Starkiller, dans les voies du Côté Obscur. Aujourd'hui, enfin, Starkiller est prêt à traquer les ennemis de l'Empire au nom de son Maître... Mais qu'arriverait-il si son Maître le trahissait, pour finalement le sauver et le pousser à rassembler les ennemis de l'Empereur ? Et s'il les convainquait de se former une Rébellion, une Alliance entre eux ? Et si, finalement, Starkiller choisissait par lui-même, sans avoir de compte à rendre au Seigneur Noir ?

    Le Pouvoir de la Force, c'est avant-tout un jeu vidéo extrêmement réussi, se déroulant peu de temps avant les événements de l'Episode IV et censé nous narrer, à travers le parcours de l'Apprenti secret de Dark Vador, les circonstances de la création de l'Alliance Rebelle. Comme je l'ai dit, le jeu est réussi, on prend plaisir à déchaîner les pouvoirs de la Force à travers des niveaux face aux hordes d'ennemis qui se ruent sur notre avatar virtuel, faisant fi de toute cohérence scénaristique au niveau de la gestion des pouvoirs. Car, dans un jeu, si ce n'est pas visuel ou spectaculaire, fatalement, l'ennui finit par se pointer. C'est pourquoi moins intéressant si ces séquences sont lues. Hélas, c'est tout le drame de ce roman...

    C'est bien simple : rien n'est réussi dans ce roman. L'intrigue est laborieuse, prétexte à d'innombrables allers et retours, les chapitres se suivent et se ressemblent : Starkiller arrive sur une planète, atomise à tour de bras en se frayant un chemin, affronte le boss, revient à son vaisseau, repart, petite discussion gênée avec Juno et/ou Proxy et/ou (insère ici le nom de n'importe quel personnage secondaire) et se voit confier un nouvel objectif, et rebelote, au point que très vite, le lecteur vire à la lassitude... C'est comme d'entendre quelqu'un jouer à un jeu, de le voir jouer, mais jamais au grand jamais de vivre le truc. Déception. :pfff:

    La caractérisation des personnages est elle aussi aux abonnés absents. Il n'y a guère que Juno qui s'en tire un peu mieux que les autres, ce qui n'est pas difficile vu le vide les concernant... à commencer par Starkiller. L'Apprenti secret est monolithique, ne se remet pas en question, jusqu'au moment où le scénario dit que si, c'est le moment de le faire et là, ça y est, il percute qu'il est amoureux de Juno. Heureusement qu'il le dit, parce qu'à aucun moment on ne peut espérer s'en rendre compte... Le fait que le personnage n'ait que peu de personnalité dans le jeu pouvait se comprendre (après tout, c'est au joueur de se forger son opinion sur ses motivations) mais dans un roman, là où on doit avoir de la subtilité, du développement psychologique, histoire de nous faire passer la pilule de l'abus de pouvoir de la Force... ben non. :paf:

    Quant à la création de l'Alliance Rebelle, elle est d'une incohérence au point qu'elle donne envie de pleurer. Kota a soi-disant des nouvelles de Bail Organa qui lui demande de sauver sa fille... sauf que sitôt Leia sauvée, on découvre qu'Organa a disparu depuis des semaines ! Maris Brood ne sert à rien ! L'Empire capture tout le monde sur Corellia mais, après avoir été sauvés par Starkiller, tout ce petit monde continue visiblement à vivre sa vie, comme si de rien n'était... Mais le pire, dans ce roman, vient de la survie de Starkiller dans l'espace, après que Vador l'ait « trahi » une première fois face à l'Empereur. Déjà, dans le jeu, sa survie était peu crédible. Dans le roman, c'est pire : les personnages ont conscience que quelque chose est arrivé à Starkiller, mais tout le monde donne l'impression de n'en avoir rien à faire. C'est incompréhensible. :perplexe:

    En fait, c'est tout le roman qui est incompréhensible. Narration façon jeu vidéo, absence de développement des personnages, dialogues creux, incohérences et vides scénaristiques bien placés histoire d'éviter que le lecteur ne réfléchisse trop... ça fait beaucoup, trop pour un seul roman. :pfff:

    Le Pouvoir de la Force, c'était à la base un jeu. Alors allez-y, jouez au jeu, éclatez-vous mais ne lisez par le roman, vous serez plus que déçu !

    Note : 30%