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La Voie de la Destruction
  • Titre original Path of Destruction
  • Genre Roman
  • Série Dark Bane (Vol. 1)
  • Univers Legends
  • Année et période -1003 (Ancienne République)
  • Auteur(s) Drew Karpyshyn
  • Couverture John Jude Palencar
  • Traducteur(s) Fabrice Joly
  • Synopsis :

    Le désordre régnait au sein de la confrérie des Sith. Leurs dissensions internes ont permis aux Jedi de contrecarrer leurs sombres plans, et d’empêcher leur triomphe. La dernière bataille qui opposa les chevaliers de l’ombre à ceux de la lumière vit la mort de milliers de Jedi… et l’éradication de tous les Sith. Une nouvelle ère commençait pour la galaxie, du moins, c’est ce que dit l’histoire. Mais un homme a survécu. Des cendres de cette guerre émergea Dark Bane, le seul Sith qui avait prévu le destin malheureux mais inéluctable de son ordre, dirigé par des faibles. La leçon a été dure, mais il l’a comprise. Il forgea un nouvel ordre Sith, secret, conspirant dans l’ombre. Qui était-il ? Quels évènements firent de lui le premier instigateur de la revanche des Sith ?

  • Note du staff SWU
     (78 % - 4 commentaires)
  • Note des internautes
     (85 % - 31 commentaires)
     (50 %)

    Ce roman suit le parcours du jeune homme qui deviendra Darth Bane, le Sith que l’on connaît pour être le fondateur de la version moderne de l’Ordre, à savoir selon la formule consacrée « un maître, un élève ». Sans vous révéler tous les détails de l’histoire, voici une petite synthèse des points positifs et négatifs de cette histoire.

    Déceptions

    Avant tout, et c’est le point majeur du roman, ne vous attendez pas à voir Darth Bane remodeler l’Ordre. Pour ainsi dire, le roman s’arrête à l’exact moment où Bane devient Bane. On suit le parcours, sa formation pour devenir Sith, mais finalement pas la partie que l’on attend le plus, celle où après la bataille de Ruusan Bane évolue seul avec son apprenti.
    Le roman suit donc Bane sur une période assez courte, à partir du moment où il quitte son monde origine, pour le voir rejoindre l’Académie Sith et enfin la quitter en position de force. Cette évolution me pose problème sur deux points. D’abord sa durée puisqu’en peu de temps Bane sort de l’Académie et a une perception immédiatement plus juste du Côté Obscur que tous les maîtres de l’Ordre. Bane apparaît comme une sorte d’élu de son époque, je trouve que c’est un peu facile pour expliquer sa prise de pouvoir. Ensuite, il y a bien sur la période temporelle qui accentue encore ce problème : l’ensemble de la progression de Bane se déroule en l’espace de quelques années au maximum.

    Satisfactions

    A part ces points négatifs, il y a heureusement des éléments pour rehausser le niveau. Si l’on ne voit pas Bane recréer l’Ordre, pour le moins le roman réalise la jonction avec la bataille de Ruusan que ceux qui avaient lu Jedi versus Sith connaissaient déjà en comics. Les principales scènes du comics sont reprises, enrichies de détails, parfois narrées d’un point de vue différent, et les ellipses du format comic sont cette fois bouchées pour nous offrir un panorama complet de la bataille. L’Ordre Jedi a le droit à quelques scènes particulières qui permettent au lecteur d’en avoir une petite représentation. Cet Ordre apparaît différent de celui que l’on connaît à l’époque contemporaine de la prélogie, confronté à une guerre totale et donc nécessairement plus brutal. La description des mécanismes de l’Académie Sith est poussée, de même que la plongée de Bane dans le Côté Obscur, même si tout cela reste très convenu.

    Conclusion

    Selon moi, on a affaire à un roman qui ne va pas au bout de ses idées. La vie de Bane est toute au plus partielle puisque ses apports historiques les plus importants se déroulent post-bataille de Ruusan avec la relance de l’Ordre à partir de rien. Ensuite, sa personnalité est en quelque sorte lissée, pour demeurer convenable. L’auteur s’attache à lui donner des excuses comme si le lecteur n’était pas prêt à accepter que Bane soit un boucher par nature et se comporte comme tel. C’est en partie le même comportement que Lucas à adopter avec Vador, et si la démarche est intéressante une fois pour donner de la subtilité au passé d’une icône comme Vador, elle a peu de sens pour Bane. Un livre sur Palpatine est demandé de longue date, mais si c’est pour produire une histoire aussi édulcorée que celle de Bane pour satisfaire au large public qui est celui de Star Wars, autant laissé le mystère entier. En attendant une éventuelle suite qui redonnerait de l’intérêt à ce roman, Path of Destruction est pour l’instant tout à fait dispensable.

  • 29/06/2011
     (80 %)
    J\'ai a-do-ré. Y\'a encore 5 mois je ne connaissais rien à la période « Ancienne République » car il faut bien dire que la Prélogie par rapport à l\'Univers Etendu post-Trilogie et surtout l\'Univers Etendu +25 et au delà, ça pue, franchement, ça pue.

    Cela a commencé avec les comics Légende des Jedi (très bon esprit « genèse », même les dessins restent potables), poursuivi avec les comics Chevaliers de l’Ancienne République (bon maintenant que j\'ai compris que ça se passe avant les jeux je lis de manière décomplexée de très bon comics), et en attendant Vengeance (dernier tome de la série susnommée) ou encore les eBooks Lost Tribe of the Sith, j\'ai décidé de poursuivre dans mes cours de rattrapages «Ancienne République» avec Dark Bane et les derniers ouvrages Univers Etendu de la période «Ancienne République».

    Quand on lit un roman il y a un a priori et un a posteriori. Là, a priori, même si j\'aime bien l’ «Ancienne République», on peut pas dire que mon enthousiasme soit débordant à chaque fois que j\'entame un truc nouveau. Oui, un truc. Parce que vu la tête de skinhead maquillé comme un BB Brune qui me regarde d\'un air mauvais sur sa couv\' et trois gamins aux yeux de mangas (sur le comics Jedi vs Sith) qui portent des sabres lasers façon \"je coupe du Sith à 9 ans\", ça me lourdait déjà.

    Je crois d\'ailleurs que je ne reviendrais pas sur le comics relatif Jedi vs Sith. Ou si peu. Ou rapidement. Ouais, en fait, rapidement : j\'ai aimé ce comics mais je me suis rendu compte que Drew Karsher-truc avait carrément ré-exploité certains dialogues et certains événements pour sa propre intrigue. J\'ai vu plus haut que des gens avaient râlés à cause de ça. Hey, mais réjouissez vous ! Sans ça, ce comic est pourri et fait « cheveu sur la soupe » de l\'Univers Etendu. Il n\'explique en rien la Règle des Deux, l\'ascension de Dark Bane, qui sont Kaan, Ghitany et patati et patata. Bref, Jedi vs Sith, c\'est la \"bible visuelle\" pour les romans Dark Bane, et franchement rien de plus.

    Bon, allez j’avoue, les Sith me font chier, souvent ils me font chier mais là, non. Dessel mode gros bourrin je gonfle les biceps et je t\'arrache un doigt avec les dents, ça fait vraiment bad boy. A l\'anachronisme près, ça ferait un beau couple bondage avec Tahiri Veila. Ici, enfin, on développe. On ne s\'arrête pas aux trois maximes de Palpatine/Empereur de la Saga qui souvent constituent l\'essentiel de la \"psychologie du Sith\" (souvenez-vous Bantam et les dialogues Luke-méchant copié/collé), et ça fait du bien. L\'évolution psychologique de Dark Bane tout au long du roman n\'est pas toujours prévisible. Par exemple, quand il défie Sirak la première fois, qui n\'était pas persuadé - comme moi - qu\'il le batterait et retrouverait l\'estime des Maîtres ? Eh bah non, il se prend une branlée... Et là, Drew Karsher fait son gros malin et introduit un nouveau personnage Ghitany, qui va être le catalyseur / détonateur de tous les autres événements de l\'évolution psychologique de Bane.

    Ensuite on envoie des grosses bastons Confrérie de l’Obscurité/Armée de la Lumière (Farfalla a du charisme dans le roman et passe pour un guignol dans le comic book) et puis Bane s\'éclate à manipuler tout le monde comme un bon vrai Sith Lord qui tue sa maman. Maintenant j\'ai envie d\'attaquer Règle des Deux ce qui, pour la période avant Yavin, est très rare, croyez-moi.
  • 13/06/2016
     (90 %)  •  Langue : VF
    Le 1er volet de mes romans SW préférés.
    Un excellent rythme, une intrigue au top, et des personnages badass au possible.
    Si je devais lui trouver un point noir, ça serait le fait qu'il est un peu court.
  • 20/01/2018
     (90 %)  •  Langue : VF
    L'excellent roman Dark Plagueis m'avait vraiment donné envie de me plonger davantage dans l'histoire de l'Ordre Sith et et les origines de la règle des deux. Le moins que l'on puisse dire est que je n'ai pas été déçu.

    Les + :
    - une plongée prenante dans l'histoire et la formation des Sith en tant qu'entité rivale (et comparable) des Jedi
    - les Nouvelles Guerres Sith, qui n'ont rien à envier à la Guerre des Clones en termes d'épique
    - la progression de Bane, de ses débuts de mineur à son entrée dans le panthéon des meilleurs personnages de la saga

    Les - :
    - certaines "figures" de l'ordre Sith un peu caricaturales
    - un dénouement un peu facile (mais grandiose)

    Conclusion : Un récit que l'on lit presque d'une traite tant on a envie de connaître l'avancée du destin de Des, qui sert de parfaite introduction à la trilogie qu'il entame (ne lire que ce roman sans les deux suivants n'auraient aucun sens). Les quelques éléments négatifs que j'ai pu lui trouver ne sont rien en comparaison du plaisir que j'ai eu à le lire. En somme un excellent roman à classer parmi les tout meilleurs que j'ai pu lire dans l'Univers étendu.