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Bien commun
  • Titre original Greater Good
  • Genre Roman
  • Série Thrawn L'Ascendance (Vol. 2)
  • Univers Officiel
  • Année et période -20 (Guerre des Clones)
  • Auteur(s) Timothy Zahn
  • Scénariste(s) Lucile Galliot
  • Synopsis :

    Le dernier triomphe de Thrawn pèse encore sur ses épaules. Bien qu'il ait mené les Chiss à la victoire et apporté le glore à la Maison des Mitth, la vraie menace envers l'Ascendance n'a toujours pas été éliminée. Leurs ennemis n'envoient pas de menaces ou d'ultimatumes, pas de gros vaisseaux aux frontières du Chaos. Leurs armes sont dissimulées dans des sourires et de la générosité - des cadeaux offerts gratuitement, des services rendus sans conditions.

    Au sein de l'Ascendance, des événements a priori sans conséquences pourraient annoncer la fin des Chiss. Tandis que Thrawn et la Flotte d'Expansion Chiss se rassemblent pour découvrir le complot de l'ennemi, ils découvrent une vérité glaçante. Au lieu d'envahir les capitales Chiss ou piller des ressources, ces mystérieux ennemis frappent à la base même de l'Ascendance, en exploitant les conflits entre les Neuf Familles Régnantes et les Quarante Grandes Maisons en dessous. Alors que les rivalités et la suspicion germent entre les alliés, chaque guerrier doit choisir ce qui compte le plus : la sécurité de leur famille, ou la survie de l'Ascendance elle-même.

  • Note du staff SWU
     (67 % - 3 commentaires)
  • Note des internautes
     (80 % - 1 commentaire)
 
     (67 %)

    À la suite des événements du livre précédent, c’est l’heure du grand ménage : la flotte Chiss s’affaire à détruire les flottilles ennemies survivantes tout en menant l’enquête sur une mystérieuse guerre civile sur un monde alien. Ailleurs un complot se trame, l’Ascendance y survivra-t-elle ?

     

    Le vol d’Icare

    Je ne sais même pas par où commencer. En général pour me sortir de cette situation je me lance dans une analogie culinaire.

    Ce livre, c’est l’histoire d’une recette, on y suit une demi-douzaine de personnes qui vivent dans une demi-douzaine d’endroits différents qui vont chacun aller chercher UN SEUL et unique ingrédient nécessaire pour cuisiner le plat voulu. À la fin, ces gens qui, pour la plupart, ne se sont jamais rencontrés, se retrouvent et nous offrent un sympathique plat de spaghettis bolognaise.

    Grâce à cette analogie on peut pointer du doigt deux caractéristiques de cette histoire :

    • La première étant qu’on met très longtemps à comprendre de quoi il retourne. On met du temps à comprendre quel est le piège mis très progressivement en place contre l’Ascendance et comment les différents capitaines qui vaquent à leurs occupations y prendront part (ou pas) ;
    • La seconde caractéristique : tout ça juste pour un plat de pâtes ? Sincèrement, tout le roman fonctionne sur un build-up. On construit tout du long LA scène finale, on jette des indices, on donne de manière anodine des éléments de réponse pour réunir tout ce beau monde au même endroit ET FAIRE… pshitt. On s’attendait à un boum ou une manière grandiose d’éviter ce BOUM et finalement on a qu’un « pshitt ».

    Je pense honnêtement que la construction du livre mérite notre admiration mais son dénouement nous fait dire « tout ça pour ça ? ». D’autant plus que j’ai peut-être mal compris un élément mais pour moi, quand Thrawn apprend le pot aux roses, il suffit de prévenir tout le monde et le piège est évité normalement, non ?

     

    Thrawn ? Ascendance !

    Le pire au sujet de cette fin c’est qu’on voit très peu Thrawn dans le roman. On le voit suivre des ordres à droite à gauche dans les Régions Inconnues pour qu’à la fin, tel le cheveu sur le plat de pâtes, on lui apporte une toute petite pièce du puzzle et qu’en deux pages, il nous fasse « Mais oui, mais c’est bien sûr, il s’agit d’un piège ! ALLONS-Y, ALLONS SAUVER L’ASCENDANCE ! » pshitt, FIN !

    En vérité ? C’est presque un bon point car son absence relative dans le livre permet de suivre plein de nouveaux (ou d’anciens) personnages répartis partout dans l’Ascendance et même en dehors. D’ailleurs, précisons qu’ils ont presque tous des grades militaires ou politiques différents, ce qui nous aide à en apprendre plus sur ce gouvernement si particulier !

     

    Sans menace

    Je dois bien avouer qu’encore une fois, cette menace (qui a un nom maintenant et oh surprise, aucune surprise c’est même tellement évident/ennuyeux que je ne l’avais pas envisagé) ne m’inquiète jamais. À force de faire des ennemis sans noms, sans flottes et des tas de races d’aliens les unes à la suite des autres à combattre, malheureusement ça ne marche pas. C’est dommage car encore une fois, il y a de très très beaux combats spatiaux dans ce roman, mais Zahn en fait encore toujours beaucoup trop et la menace est tellement dérisoire qu’encore une fois il n’y a aucun mort chez les gentils.

    Bon aller je chipote, y a un mort dans une scène de « memories ».

    Justement parlons-en de ces « memories » il s’agit de petits chapitres qui servent à expliquer comment le méchant a réalisé son piège. Sincèrement ? Ils ne servent à rien et vu comment tourne le piège en question, j’ai envie de dire "à quoi bon" ?

    Bien sûr, le livre se termine avec un teasing. Celui des méchants ne peut plus fonctionner étant donné qu’ils ont perdu tout leur mystère et toute leur crédibilité ; cependant, l’autre teasing titille beaucoup plus ma curiosité.

    Attendons la suite qui arrive très vite.



    + Les plus

    - l’Ascendance
    - Thrawn en retrait
    - La construction du livre est impressionnante

    - Les moins

    - Dommage que cette construction ne serve pas à grand-chose
    - Pas de menace
    - Les memories

  • 20/04/2021
     (65 %)

    Second tome de la deuxième trilogie consacré à Thrawn, Greater Good continue d’explorer les rouages de l’Ascendance Chiss, toujours sous la plume de Timothy Zahn.

     

    I) Une liberté toujours bienvenue, mais…

    Le gros point positif du premier tome de cette trilogie était la liberté à laquelle pouvait aspirer Zahn pour raconter son histoire. En effet, finies les contraintes liées à la série Rebels notamment. Il en va de même pour ce second tome, l’histoire se déroulant quelques mois après le premier (ce qui nous place donc vers la fin de la Guerre des Clones).

    Cette liberté entraîne cependant un petit défaut. Car là où Zahn avait « raccroché les wagons » avec le reste de la galaxie dans le premier tome grâce à une scène bien précise, là on est dans le flou total. Car reconnaissons-le : il n’y aurait pas écrit Thrawn Ascendancy Tome 2 sur la couverture, l’histoire pourrait très bien se dérouler à n’importe quelle période, voire même dans n’importe quel univers de science-fiction un peu développé. Un point plutôt regrettable...

     

    II) Un schéma narratif qui se répète

    C’est donc le cinquième roman sur Thrawn de l’Univers canon, et j’ai l’impression que je vais écrire pour la cinquième fois la même chose. Oui, les coups de génie de Thrawn sont… géniaux. Oui, Zahn sait toujours aussi bien écrire des batailles spatiales… Oui, l’histoire racontée reste sympathique… Mais dans le même temps : on n’a toujours que trop peu d’infos sur les antagonistes (même si c’est en progrès par rapport à précédemment). L’intrigue globale est toujours aussi facile (malgré un semblant de pseudo-rebondissement à la fin). Et le schéma narratif reste le même (blabla, bataille spatiale avec coup de génie de Thrawn, blabla, bataille spatiale, etc etc).

    Au crédit de Zahn, on mettra deux choses. Tout d’abord, quelques interludes-flashbacks qui permettent d’en apprendre un peu plus sur deux antagonistes, ce qui, comme je le disais précédemment, est un progrès par rapport à ses ouvrages antérieurs. Ensuite, on notera une ouverture à la fin qui est plutôt bienvenue et qui nous donne une indication sur ce que racontera le dernier tome. Mais cela est bien maigre, et laisse un goût amer en fin de lecture.

    Je ne sais pas si Zahn éprouve une certaine lassitude à écrire sur Thrawn, mais personnellement je suis las de lire toujours la même chose… Heureusement, il y a quand même un autre bon côté.

     

    III) L’Ascendance Chiss approfondie

    Le roman vaut en effet la lecture rien que pour ça : un approfondissement, encore plus prononcé que dans le premier tome, de l’Ascendance Chiss, des familles qui la composent et des rouages politiques qui sont légion. C’est encore plus drôle lorsque l’on connaît l’incapacité de Thrawn dans le milieu politique, et de le voir se débattre au milieu des « requins » qui lui en veulent.

    Par ailleurs, de nombreux personnages, nouveaux pour certains, sont présents, et certains vont s’avérer très intéressants. Thrawn est même en retrait une grande partie du roman, ce qui n’est pas pour nous déplaire, et qui montre qu’il n’est pas le seul Chiss intelligent de la galaxie.

     

    Conclusion :

    Un roman dans la lignée de ce que fait Thrawn sur l’UE canon. Si vous découvrez le personnage et les Chiss, nul doute que vous le trouverez excellent. Pour le lecteur plus aguerri qui a déjà tout lu du « Zahniverse », un sentiment de déception sera sans nul doute ressenti… Il reste un tome pour conclure la trilogie, espérons qu’il soit à la hauteur.

  • 24/06/2022
     (70 %)  •  Langue : VF

    Un roman toujours aussi bien écrit

    Bien commun est le quinzième roman de Timothy Zahn dans l’univers de la saga Star Wars, sans compter les quelques nouvelles et comic-books que l’auteur a pu écrire depuis son entrée dans la licence. C’est donc peu dire que les qualités propres aux romans de Zahn sont désormais connues des lecteurs. Ainsi, les romans de l’auteur sont très bien écrits, d’une grande fluidité et, malgré les presque 600 pages que représente ce nouvel opus, on les lit sans déplaisir, sympathisant avec les nouveaux personnages et appréciant de retrouver ceux que l’on connaît depuis le premier tome.

    Timothy Zahn a de plus un don certain pour l’écriture des dialogues, et ses méchants ont une tendance à être extrêmement raffinés et, d’une certaine façon, polis. Ainsi en est-il du nouvel antagoniste, apparu dans les toutes dernières pages de Chaos croissant et qui est ici plus actif, quoiqu’encore discret.

     

    Mais que c’est lent !

    Seulement voilà : malgré toutes les qualités liées au style de Timothy Zahn, les deux tiers du roman sont d’une extrême longueur. Alors oui : l’intrigue mise en place par les antagonistes nécessite un certain « temps de chargement »… sauf que cela ne dispense pas l’auteur de nous narrer d’autres péripéties !

    Ce n’est hélas pas le choix que fait Timothy Zahn, préférant développer ses dialogues jusqu’à ce qu’ils perdent parfois en crédibilité totale, surdéveloppant les réactions des uns et des autres, en justifiant tout cela par le caractère Chiss. Ce qui était l’exception Thrawn devient presque une norme au sein des Chiss, qui sont adeptes, finalement, des jeux d’énigme, qui aiment tous parfaitement comprendre, analyser, interpréter, anticiper… ce qui pourrait, d’une certaine façon, banaliser un personnage principal qui, très vite, est mis sur la touche par l’auteur. Résultat, comme l’intrigue ne peut progresser que grâce à Thrawn (quand même, aussi bons soient les Chiss, Thrawn est meilleur!), et bien il faut bien qu’il soit absent.

    Et il faut que les protagonistes perdent du temps à faire des allers-retours aussi, c’est très important ça, comme ça en plus ils peuvent faire des rapports. J’ai perdu le compte du nombre de fois où un personnage que l’on suit a des doutes, va quelque part, analyse ce qu’il voit, revient à son point de départ avec des nouveaux doutes/une nouvelle mission, etc.

    Donc pendant environ 400 pages et après pourtant quelques premiers Chapitres assez dynamiques, l’intrigue s’installe lentement, très lentement, trop lentement… jusqu’à ce que Thrawn revienne dans la partie.

     

    Et soudain, Zahn appuie sur l’accélérateur

    Et là subitement, tout s’emballe : il reste un peu plus d’une centaine de pages et il est donc venue pour Thrawn l’heure de briller. Et voilà donc qu’en une poignée de pages, un obscur habitant d’une « sous » famille Chiss d’une obscure planète de l’Ascendance a non seulement déjà entendu parler de Thrawn mais aussi de son talent pour l’analyse de l’art d’une espèce ! Premier haussement de sourcil, rapidement suivi par le second avec, quelques pages plus loin, Thrawn qui comprend tout en une poignée de lignes. Mais non ! Je comprends bien que Thrawn soit un génie, que Thrawn soit celui par qui la résolution de l’intrigue doit arriver, mais en le faisant comme ça, l’air de rien, ça donne l’impression d’une banalité extrême et, au final, cela dessert l’auteur en donnant l’impression que son mystérieux mystère n’en était au final pas un.

    D’ailleurs, le dernier chapitre est un modèle pour le moins curieux de narration. Ainsi, je n’ai malheureusement toujours pas compris comment Thrawn empêche la crainte principale qu’il a de se réaliser lors de sa dernière opération. Aucune véritable résolution d’ailleurs, on comprend que l’omerta règne au sein des familles concernées… et c’est tout. Ben flûte alors. Et le méchant qui est déçu mais ouh là là, il a compris que Thrawn, c’est un bon, lui. Vivement le troisième tome...

     

    « Memories bring back, memories bring back you  »

    De la même manière que dans le tome 1, ce deuxième volet des aventures de Thrawn au sein de l’Ascendance Chiss est entrecoupé de chapitres flash-backs intitulés « Souvenirs ». Et autant ceux de Chaos croissant étaient logiquement appelés « Souvenirs », étant donné qu’ils s’agissaient de souvenirs de Thrawn, ceux de ce roman sont plutôt narrés du point de vue de l’un des antagonistes du roman.

    Étant donné que l’auteur est toujours nul autre que Timothy Zahn, ces « Souvenirs » sont toujours aussi bien écrits. Mais au final, lorsqu’on termine la dernière page de ces flash-backs, on se dit que, finalement, ils n’ont pas servi à grand-chose. C’est le risque, avec des flash-backs : ils sont généralement censés renforcer la narration ou éclairer les événements présents avec un nouveau regard. Ici… ils n’apprennent pas grand-chose au lecteur, ou si peu. On pourrait les retirer que le roman n’y perdrait pas grand-chose, voire gagnerait peut-être en fluidité même.

     

    Bilan

    Les Timothy Zahn se suivent et se ressemblent. Au-delà d’une qualité d’écriture toujours aussi efficace, ce sont de nouvelles espèces, des tactiques sur le long terme, des plans dans des plans, un Thrawn toujours aussi brillant, tout cela servant malheureusement une intrigue certes ambitieuse sur le papier mais mollassonne au possible dans son déroulement. Le deuxième opus d’une trilogie clairement établie, que ce soit au cinéma ou dans la littérature, peut se terminer généralement sur un cliffhanger ou du moins un événement choquant censé lancer une troisième partie sur les chapeaux de roue.

    Ici, où est cet élément ?

     

    NOTE : 70 %