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Tout l'art de Solo : A Star Wars Story
- Titre original The Art of Solo: A Star Wars Story
- Genre Art of... Making of...
- Série The Art of
- Auteur(s) Phil Szostak
- Note du staff SWU
- Note des internautes
Synopsis :
Ce livre vous fait découvrir l'évolution du design concernant les personnages, les environnements du film avec entre autres des dessins conceptuels.
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Bon rien de bien nouveau dans le concept. On découvre tout un tas de dessins conceptuels qui montre l’évolution des idées sur le design et l’allure des personnages, vaisseaux, environnements.
Et on peut dire que ce livre joue très bien ce rôle.Le découpage se fait selon des thèmes tout en suivant la trame de l’histoire du film.
On s’attarde ainsi sur un personnage (Han, Qi’Ra, Chewbacca, Beckett, Enfys Nest, etc …), sur une planète (Corellia, Mimban, Vandor, Kessel, Savareen), sur une organisation (l’Empire, le syndicat Pyke, The White Worms, etc …).
Et à chaque, fois on a plusieurs idées qui donnent un résultat parfois assez loin de ce que l’on voit à l’écran.
On laissait aux artistes une certaine marge de manœuvre puis au fur et à mesure de l’avancée du scénario, on se rapprochait du résultat demandé et voulu.Par exemple les premières ébauches sur Lady Proxima n’ont rien à voir avec le design vu dans le film, même si le fait d’être une espèce aquatique était déjà présent.
Pour Corellia, on n’avait bien de représentations des chantiers navals montrant la construction de croiseurs impériaux. Et on regrette, enfin je regrette, qu’une idée de séquence d’ouverture du film n’a pas été conservé. Pour faire simple, on avait une ouverture comme dans l’Episode IV avec un croiseur qui passe au dessus de la caméra, sauf que celui-ci est découpé en 3 parties, en plein travaux quoi. Je trouve ce clin d’œil intéressant.Autre chose d’assez intéressant, c’est le fait que des designs rejetées pour les films antérieurs (Rogue One, Last Jedi) sont repris pour Solo afin d’y être incorporé. Parfois, ça passe, parfois, c’est une nouvelle fois refusé.
Et ce qui est bien, c’est même si on a beaucoup d’illustrations, on très souvent des explications en quelques lignes sur les choix de l’artiste de représenter telle chose d’une certaine manière. On découvre la mise en place d’une atmosphère avec un code couleur à suivre (pages 244-245) selon la place des séquences dans le film. On passe du gris-bleu au jaune-rouge, en passant pas le blanc-vert.
Bref, il y a beaucoup de choses à découvrir et c’est toujours un plaisir de tourner les pages. Même si je l’avoue, j’aimerais bien un peu plus de photos sur l’envers du décor. On a le dessin conceptuel puis on a le résultat sur le plateau (un peu comme pour les Art Of sur la Trilogie).
