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Rules of the Game
  • Genre Nouvelle
  • Série Canto Bight
  • Univers Officiel
  • Année et période +34 (Nouvelle Grande Guerre)
  • Auteur(s) Saladin Ahmed
  • Synopsis :

    Le criminel interplanétaire Anglang Lehet et le vendeur de vaporateurs Kedpin Shoklop ont mené des vies très différentes. Ils ont une chose en commun : chacun d'eux a passé plus d'un siècle à suivre les règles de leur commerce. Mais leur chemin vont se croiser une nuit à la ville-casino de Canto Bight, et au milieu des gangsters, des policiers corrompus et des boissons hors de prix, ils devront se faire confiance pour espérer survivre.

  • Note du staff SWU
     (27 % - 1 commentaire)
  • Note des internautes
     (aucun commentaire disponible)
 
     (27 %)

    Kedpin ou l’optimisme

    Cette nouvelle pue la naïveté et la candeur. C’est d’ailleurs cette atmosphère bon enfant qui me permet d’ouvrir cette critique sur un parallèle avec le conte philosophique de Voltaire. Premièrement, si vous n’avez jamais lu Candide, je vous le recommande, ce n’est pas très long et assez lourd de sens. Ensuite, vous verrez pourquoi Candide fonctionne alors qu’ici, ça ne fonctionne pas.

    Imaginez un homme adulte, enfin un alien, très adulte car il a plus de cent ans, qui est le meilleur vendeur de sa société, mais qui à côté de ça ne s’est jamais rendu compte que la galaxie est un endroit cruel rempli de personnes malhonnêtes qui ne cherchent qu’à vous entuber. D’autant plus qu’il est bête à manger du foin et qu’il a découvert qu’il s’est déjà fait manipuler par le passé. Comment peut-on encore être naïf après cent ans d’existence, en tant que vendeur qui plus est ?

    On enchaîne donc des péripéties grotesques sans intérêt qui ne tiennent pas la route car le postulat de base ne fonctionne pas jusqu’au dénouement final qui prouve à notre héros « stupide » qu’il avait raison de faire confiance aux gens.

    Toute cette dose de niaiserie au service de l’auteur qui veut nous faire passer une dose d’optimisme sans prendre le temps de nous montrer ce que l’on veut : les casinos de Canto Bight. Je ne sais pas vous, mais moi je vais retourner cultiver mon jardin.