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1. Édition Originale
 
Star Wars - The Empire Strikes Back

Années de composition : 1979, 1980
Années d'enregistrement : 1979, 1980

Sortie LP : 1980
Sortie CD : 1985
Label : Polydor
Référence : 825 298-2

Disponibilité : épuisé
2. Contenu LP (74:34)
 
Disque 1 :

Face A
  • 1. Star Wars (Main Theme) (5:49)
  • 2. Yoda's Theme (3:24)
  • 3. The Training Of A Jedi Knight (3:17)
  • 4. The Heroics Of Luke And Han (6:18)

Face B

  • 1. The Imperial March (Darth Vader's Theme) (2:59)
  • 2. Departure Of Boba Fett (3:30)
  • 3. Han Solo And The Princess (3:25)
  • 4. Hyperspace (4:02)
  • 5. The Battle In The Snow (3:48)


Disque 2 :

Face A

  • 1. The Asteroid Field (4:10)
  • 2. The City In The Clouds (6:29)
  • 3. Rebels At Bay (5:23)
  • 4. Yoda And The Force (4:01)

Face B

  • 1. The Duel (4:07)
  • 2. The Magic Tree (3:32)
  • 3. Lando's Palace (3:52)
  • 4. Finale (6:28)
3. Contenu CD (41:23)
 
  • 01. The Imperial March (Darth Vader's Theme) (3:00)
  • 02. Yoda's Theme (3:27)
  • 03. The Asteroid Field (4:10)
  • 04. Han Solo and the Princess (3:26)
  • 05. Finale (6:25)
  • 06. Star Wars (Main Theme) (5:48)
  • 07. The Training of a Jedi Knight (3:05)
  • 08. Yoda and the Force (4:02)
  • 09. The Duel (4:03)
  • 10. The Battle in the Snow (3:48)
  • 4. Édition Spéciale
     
    Star Wars - L'Empire Contre Attaque (Édition Spéciale)

    Années d'enregistrement : 1979, 1980

    Sortie CD : 28 Janvier 1997
    Label : RCA Victor
    Référence : 09026-68747-2

    Disponibilité : Edition Limitée Cartonnée (épuisé)

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    Star Wars - L'Empire Contre Attaque (Édition Spéciale)

    Années d'enregistrement : 1979, 1980

    Sortie CD : 1997
    Label : RCA Victor
    Référence : 09026-68773-2

    Disponibilité : Edition classique (livret inclus)


    Star Wars - L'Empire Contre Attaque (Édition Spéciale)

    Remasterisation selon le procédé Sony’s Direct Stream Digital
    Contenu identique à l'édition précédente (mais sans livret)


    Sortie CD : 20 Septembre 2004
    Label : Sony Classical
    Référence : S2K 92951

    Prix : 20 €

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    5. Contenu & Analyse (124:27)
     
    Piste 1 : Main Title / The Ice planet Hoth (8’09)

    La B.O commence par le traditionnel thème de la Saga que l’on ne redéveloppera pas. Ce thème s’enchaîne à quelques notes du tout nouveau thème de Vador avec une mélodie forte. Après, on a un interlude plus calme avec des nuances plus faibles. On peut alors entendre très brièvement le thème de la Force. Puis, on a le thème de Leia, joué par les cors avant d’avoir une accélération brutale puis un ralentissement aussi rapide, avec une pulsation irrégulière qui s’enchaîne à une reprise du thème de la Force puis de Leia joué toujours par les cors. On reste alors dans un interlude très calme avant la reprise du thème de Leia tout en souplesse avec des arpèges à la harpe qui accentuent ce mouvement. On a alors un nouveau changement de caractère : mélodie aux flûtes et accompagnement par les cordes en pizzicato avant que ne reprenne le thème de la Saga mais plus calme. Ensuite on retrouve cette variation du même thème avec la pulsation irrégulière et de nouveau le thème de Leia. Après un grand crescendo, le morceau s’arrête.

    Piste 2 : The Wampa’s Lair/ Vision of Obi-Wan / Snowspeeder Takes Flight (8’44)

    Après un interlude, il y a un passage aux sonorités étranges et une certaine tension (intervalles 7ème et 2nde), nuances piano. Et par dessus des vocalises de cordes, les cors jouent le thème de la Force. Puis il y a un grand crescendo et un interlude plus calme malgré que les cordes jouent quand même des rythmes rapides. On peut alors entendre le thème de la Force qui s’enchaîne à un passage beaucoup plus fort et rythmé, puis de nouveau entendre quelques notes du thème de la Saga. Après le rythme s’accélère et devient plus régulier. Puis on a de nouveau une alternance et quelques notes sont répétées plusieurs fois. Ensuite on a de nouveau un passage de frottements au niveau des intervalles et on peut entendre le thème de la Force joué par les cors. De nouveau le rythme s’accélère et se calme aussitôt. Il y a ensuite une progression : augmentation des nuances et de la formation. Le rythme redevient rapide et il y a alors un ostinato rythmique et un grand crescendo qui nous conduit à une mélodie plus fluide. Enfin, il y a reprise du rythme et de l’ostinato avant que tout ne se calme et que le morceau se termine.

    Piste 3 : The Imperial Probe / Aboard the Executor (4’24)

    On entend d’abord quelques notes du thème de Vador avec un caractère un peu comme au tout début. Dans un premier temps, il n’y a pas beaucoup de développement de ce thème, les nuances restent piano. De nouveau, on peut ré entendre la Marche Impériale qui passe par différents instruments. Après, on a beaucoup de dissonances et on assiste au retour de la marche impériale en grande pompe, pratiquement dans son intégralité. Après un passage piano, il y a réexposition de ce thème et fin du morceau.



    Piste 4 : The Battle of Hoth (14’48)

    Ce très long morceau commence tout doucement par une mélodie fluide jouée aux cordes. Ensuite, il y a un changement de caractère, crescendo, qui nous conduit au développement du thème de Vador. Ensuite, ce thème est pris plus doucement par les cuivres. Après on a élaboration d’un nouveau style : la musique devient plus pressante et donne une impression inquiétante. Puis il y a quelques notes du thème de Vador. Après, de mineur, la mélodie passe en mode majeur puis de nouveau en mineur avec un ostinato mélodiquo-rythmique au piano. Le rythme s’accélère et le thème est alors joué aux cuivres. Le rythme est de plus en plus pressant et accentué. La mélodie passe par divers instruments : des cordes aux cuivres. Pendant alors un long moment, ce rythme perdure dans un sentiment de course poursuite. Avec reprise de nombreuses fois du thème. Puis d’un seul coup, le rythme se calme et on retrouve une atmosphère plus sereine. Puis il y a de nouveau une accélération (moins marquée que la précédente) avec des intervalles rapprochés, et on peut alors entendre par dessus le brouhaha rythmique, quelques notes du thème de la Force puis le thème de la Saga (varié), et ensuite le thème de Luke toujours joué par les cors qui sonnent le ralliement de tout l’orchestre (mode majeur). Puis les trompettes claironnantes, jouent le thème de Vador. Il y a ensuite enchaînement sur un passage plus calme où l’on peut percevoir quelques notes du thème de Leia pour revenir sur le thème de Vador en grande pompe. Il y a alors une liaison sur un rythme toujours rapide au thème de Leia puis de nouveau Vador. On voit ici une alternance entre ces deux thèmes ; de nouveau le thème de leia mais toujours très rythmé. Ce thème clôture le plus long morceau (jusqu’alors) de la Saga et 15 minutes de bonheur pur…

    Piste 5 : The Asteroid Field (4’15)

    Un morceau qui commence en grande fanfare par la reprise de la maintenant très célèbre Marche Impériale. Ensuite, le rythme reste soutenu mais on a un changement dans la mélodie, bien que le rythme soit toujours enjoué voire accentué. D’un seul coup, on retrouve une musique très claironnante et claire avec une mélodie très distincte jouée par les cuivres et cette atmosphère de poursuite qui sied à l’intrigue. Aussi, après, on peut entendre le thème de Leia joué par les cors, qui s’enchaîne à un passage dont les nuances sont plus piano et qui termine le morceau.

    Piste 6 : Arrival on Dagobah (4’54)

    Morceau qui commence sur des dissonances (un peu comme le cri des oiseaux) qui correspond au caractère vierge de Dagobah. Il y a ensuite un crescendo subito et on a après une mélodie un peu frivole et insouciante. Après un passage plus fort, il y a le retour des dissonances dans un passage où le rythme est extrêmement rapide. Ensuite, il y a un passage plus calme puis on peut entendre brusquement ce thème de Vador et la reprise des dissonances comme au début du morceau. Alors on peut entendre très clairement la Marche Impériale. Après un interlude aux violons, il y a un passage dont la mélodie n’est pas très mise en valeur et qui passe par divers instruments (piccolo, clarinette, etc…). Il y a toujours cette ambiance feutrée où l’on peut reconnaître quelques notes du thème de la Force.

    Piste 7 : Luke’s Nocturnal Visitor (2’35)

    Un morceau innocent basé sur le thème de Luke (pizzicato aux cordes et mélodie aux hautbois). Le thème passe alors aux clarinettes puis aux cors qui jouent quelques notes du même thème. Un postlude flûte/harpe accompagné par les cordes et timbales terminent ce petit morceau .






    Piste 8 : Han Solo and the Princess (3’26)

    Voici un autre grand thème de la Trilogie Originale : Le Thème d’amour de cette seconde trilogie qui commence par un prélude à la flûte puis l’exposition du thème par le cor accompagné par la harpe. L’exposition se poursuit par le hautbois et les cors. Un thème en mode mineur qui en donne une sonorité un peu triste. Thème qui s’enchaîne alors à la Marche Impériale dans pratiquement toute son intégralité. Il y a ensuite un passage plus mystérieux et intime, avec des nuances très faibles et jouées aux violons. Les cuivres graves sonnent un avertissement à la fin du morceau.

    Piste 9 : Jedi Master revealed / Mynock Cave (5’44)

    On peut d’abord entendre le thème de Leia enchaîné au thème de Luke. Après un passage en mode majeur on a l’exposition du thème de la Force coupé en son milieu pour ensuite être repris par les violons. De nouveau, il y a le thème de Luke et ensuite celui de la Force. Alors, en grande fanfare, on a le retour de la Marche Impériale (la première partie du moins). Après, on a un passage très rapide dont la mélodie est exposée par les cors. Puis, l’intensité se calme et on a toujours cette ambiance feutrée, tendue, avec des intervalles rapprochés. Cette tension est accentuée par le rapide retour du rythme. Avec un ostinato rythmique aux cordes graves, on a la reprise de la mélodie déjà exposée dans ce morceau et qui le termine.

    Piste 10 : The training of a Jedi Knight / The Magic Tree (5’16)

    Le morceau commence par un passage un peu frivole avec les cordes en pizzicato avant d’avoir l’exposition plus sérieuse du thème de Luke par les cors et le hautbois. On peut ensuite entendre quelques notes du thème de Vador et du thème de la Force (que nous étudierons en détails dans quelques lignes). On a ensuite un passage plus sombre avec une grosse différence grave/aigus. La mélodie est non accentuée avec une certaine tension qu’évoquent certains intervalles. Puis, après un grand crescendo (moment du combat dans la grotte) avec un ostinato aigu, il y a la retombée de cette atmosphère qui met l’auditeur mal à l’aise. De nouveau, il y a un crescendo subito avant de retomber. Finalement, pour conclure le morceau, il y a quelques notes du thème de Vador en grande fanfare comme transition au morceau suivant…

    Piste 11 : The Imperial March (Darth Vader Theme) (3’02)

    Voilà incontestablement le plus grand thème de la Saga, celui du plus grand seigneur Sith : Dark Vador. Un thème complètement à la mesure du personnage : fanfaronnant comme le veut son rang et d’un autre coté sombre en mode mineur. Le morceau commence donc par l’exposition de la partie principale du thème dont la mélodie est jouée par la majeure parie des cuivres. Ensuite, on a un passage plus calme dont la mélodie est plus forte et jouée par les flûtes. Cette mélodie est reprise par tout l’orchestre et par dessus s’intercale le thème toujours joué par les cors. De nouveau, on a le retour du thème comme à son début qui est répété avec cette fois-ci des contretemps accentués par le reste de l’orchestre. Le morceau se termine par un postlude conduit sur l’accentuation de l’accord conclusif.

    Piste 12 : Yoda’s theme (3’30)

    Les thème principaux s’enchaînent dans cette deuxième moitié de B.O. Voici maintenant celui de la Force ou de Yoda. Un thème très calme et posé qui met en avant les caractéristiques et les valeurs de sagesse du personnage qu’il évoque. Dans un premier temps, ce sont les cors qui introduisent ce thème sur une pulsation assez lente. Après, il y a un changement de caractère comme un interlude, qui est joué par les flûtes. De nouveau, il y a reprise du thème cette fois-ci par les violons. Puis, le thème est exposé par la flûte presque a cappella car il n’y a qu’un accompagnement très faible (harpe et cordes pianissimo). Enfin, le thème repasse aux cors dans un postlude qui termine le morceau .

    Piste 13 : Attaking a Star Destroyer (3’04)

    Le morceau commence sur une introduction par des instruments graves. D’un seul coup, il y a intervention du reste de l’orchestre dans un rythme endiablé qui se calme avant de repartir de plus belle avec la prédominance des cuivres. Après, il y a encore une alternance vers un tempo lent, l’oreille avertie pourra alors percevoir quelques notes du thème évoqué précédemment. La fin du morceau se fait dans une ambiance morne et sombre par les cordes graves.





    Piste 14 : Yoda and the Force (4’02)

    Il y a dans un premier temps une sorte de montée chromatique et la réexposition du thème de Luke varié. Puis un passage très calme dans une ambiance restreinte. Ensuite, il y a un passage basé sur le thème de la Force dans un grand crescendo qui se termine par un accord aux trompettes avant de reprendre le thème de la Force, puis après un autre crescendo, il y a les quelques premières notes du thème de Vador.






    Piste 15 : Imperial Starfleet Deployed / City in The Clouds (6’04)

    Le morceau commence par l’évocation de quelques notes de la Marche Impériale auxquelles s’enchaîne un passage piano. Ensuite, on peut entendre le Love Theme et un passage d’instrument grave avant qu’il n'y ait un moment plus calme (on peut entendre successivement joué par les flûtes le thème de Luke et le thème de la Force). De nouveau, on entend le thème de Leia joué par les violons dans les aigus avant d’avoir un passage qui correspond à l’arrivée de nos amis sur la planète avec une mélodie fluide (présence de la voix). Puis, les nuances redeviennent piano et un postlude termine le morceau.

    Piste 16 : Lando’s Palace (3’53)

    Cette piste est une piste assez gaie en mode majeur, la mélodie est jouée par les violons puis le développement par les bois. Il y a alors le retour du thème au violons. Puis, le rythme s’accélère (rencontre avec Vador) et on peut alors entre le thème de Luke puis celui de la Force joué à la flute. Au dessous, on peut percevoir quelques notes du thème de la Marche Impériale et ensuite on a l’exposition du thème de Leia et de Luke pratiquement dans son intégralité qui termine ce morceau.

    Piste 17 : Betrayal at Bespin (3’46)

    Cette piste commence sur les chapeaux de roues dans un rythme endiablé qui se calme presque aussitôt. On peut alors entendre jouer les cordes graves, accompagnées par des arpèges à la harpe, le thème de Leia. De nouveau, on entend la mélodie du morceau précédent, et, d’un seul coup, la tension s’installe (on a quelques notes de la Marche Impériale). Il y a alors un passage de transition qui nous conduit au thème de Luke (varié). Puis, le hautbois, dans un a cappella aussi magnifique que parfait, nous conduit vers une atmosphère plus relâchée. Enfin on peut alors entendre le thème de Vador.

    Piste 18 : Deal with a Dark Lord (2’37)

    Ce morceau commence par quelques notes du thème de Vador. Ensuite on a un passage comme un interlude qui conduit au thème de Leia interrompu assez brusquement et qui est suivi par un passage assez rapide. Ensuite alors, on a de nouveau quelques notes du thème de Leia dans une ambiance marquée par la tension évoquée par le contraste grave/aigu qui réside à la fin de ce morceau.




    Piste 19 : Carbon Freeze/ Darth Vader’s Trap / Departure of Boba Fett (11’51)

    Ce long morceau commence par un passage assez calme basé sur le thème de Luke puis il s’enchaîne sur la majeure partie de la Marche Impériale, elle même suivie par quelques notes du thème de Leia. Il est brusquement interrompu par un passage plus tendu où l’on peut entendre, de nouveau, l’enchaînement des thème de Vador et Leia dans toute leur splendeur, et la reprise de nouveau en grande fanfare du thème de Vador. Après, il y a un passage plus calme. Ensuite, on a une sorte de marche basée sur quelques notes du thème de Vador qui conduit Luke vers la salle de carbonisation. Ensuite, on a une mélodie de forme presque chorale (enchaînement d’accords). Alors, le rythme s’accélère. Puis la mélodie se base sur une variation du thème de la Force. La musique est de plus en plus sombre et tendue (grave). De nouveau, on a cette sorte de marche en forme chorale. Après, on a un passage avec les violons en pizzicatos qui, de nouveau, s’enchaîne a cette marche. Ensuite, il y a mise en place d’un ostinato rythmique dans les graves par dessus lesquels on peut entendre le thème de Leia de plus en plus fort (paroxysme au moment ou Solo est carbonisé). Enfin, on peut entendre le thème de Luke auquel s’enchaîne le thème de la Force. Une sorte de coda termine le morceau (sur les quelques premières notes du thème de la Saga). 

    Piste 20 : The clash of the lightsabers (4’18)

    Ce morceau commence preque comme celui de Yoda. Puis, on peut alors entendre dans un brouhaha de violons le thème de Vador. Puis il y a alors réexposition d’une mélodie déjà entendue dans la B.O à laquelle s’enchaîne le thème de Leia. Il y a ensuite, une sorte de fanfare aux cuivres qui nous reconduit au thème de Leia dans toute sa splendeur. Une variation de ce thème termine le morceau (note tenue dans les aigus aux violons).






    Piste 21 : Rescue Of The Cloud City / Hyperspace (9’10)

    Un prélude commence le morceau mais non sans une certaine tension perceptible dans les nuances piano. Puis, on a de nouveau exposition du thème de Vador (pratiquement dans son intégralité). Alors, il y a une vocalise aux violons qui nous amène à un passage plus fort dans une atmosphère toujours sombre. On peut alors entendre le thème de Luke qui n'est presque pas varié et joué par les violons. De nouveau, on peut entendre le thème de Vador et on retrouve alors la mélodie du morceau jouée par les cors et accompagnés par les violons qui jouent un ostinato rythmique très rapide. On a toujours l’omniprésence de ce rythme par dessus lequel on entend le thème de Leia puis, la mélodie du morceau reprend, jouée successivement par les trompettes et les cors. Le rythme s’arrête à un moment mais pour mieux reprendre ensuite. Encore, on a de nouveau le thème de Vador et le retour de l’ostinato rythmique auquel se réenchaîne le thème de Vador, joué cette fois-ci par la flûte. Pour terminer le morceau, on a une dernière fois le retour de la mélodie avec l’ostinato et un postlude termine le morceau. Postlude basé sur la cadence du thème de Vador.

    Piste 22 : The rebel Fleet / End Title (6’28)

    Voici le dernier morceau de la B.O qui commence par la reprise du thème de Leia peu varié et pratiquement dans son intégralité. Thème alors repris par tout l’orchestre et qui s’enchaîne tout naturellement à la musique du générique de fin et aux thèmes qui y sont toujours insérés : le thème de la Force. Bien entendu "l’impérial" thème de Vador, sans oublier le thème de Leia et une fin fanfaronnante.



    Analyse initialement rédigée par Tyty pour KamuiWeb.Com.
    6. The Imperial March
     
    The Imperial March - Darth Vader's Theme

    CD single promotionnel

    Sortie CD : 12 aout 1997
    Label : RCA Victor
    Référence : BMG 09026-68821-2

    • 1. The Imperial March (Darth Vader's Theme) (3:02)

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    7. Critique
     
    Traduction de la critique de Christian Clemmensen par Jean-Christophe Benzal (www.FilmTracks.com)

    John Williams s’est solidement établi comme « le maestro » grâce à ses travaux de la fin des années 70, et L’Empire contre-attaque trouve sa place au cœur de la période la plus productive de la carrière du compositeur. En six ans, les fans accueillirent Star Wars, Superman, Les Aventuriers de l’Arche Perdue, E.T, Le Retour du Jedi ; mais même en cette période faste, beaucoup s’accordent pour présenter L’Empire contre-attaque comme la meilleure composition du lot. Faire suite à Un Nouvel Espoir n’était pas une tâche facile ; le film avait battu tous les records d’audience de la planète et les enregistrements sur disque s’étaient vendus à plus de 4 millions de copies, atteignant aisément la première place du marché des bandes originales de tous les temps. Cela toucha Williams, qui souhaitait maintenir cette approche Wagnérienne, influencée par le romantisme du XIXème siècle, et contrebalancer les principaux thèmes du film précédent avec quelques nouvelles créations. Il ne souhaitait en aucun cas faire un copier-coller de sa précédente composition. La saga s’étalant aujourd’hui sur deux trilogies, on a un peu l’impression face à L’Empire contre-attaque que Williams a créé un véritable monstre, posant comme une norme l’intégration de thèmes nouveaux et anciens pour chaque film ; une telle œuvre fait apparaître plutôt intimidant le travail à venir sur le chapitre final, vu le poids des thèmes précédents. Williams collabora à nouveau avec le London Symphony Orchestra et retrouva la plupart des interprètes qui avaient enregistré la musique du premier film. Le travail, étalé sur 18 cessions d’enregistrement en deux semaines, fut plus difficile que sur Un Nouvel Espoir, le film requérant près de 40 minutes de musique supplémentaire. Avec la même équipe derrière lui, Williams réussit à clôturer les enregistrements et fit entendre en concert avec le Boston Pops les deux thèmes principaux du film quelques semaines avant sa sortie. Le double album de L’Empire contre-attaque se vendit à plusieurs millions d’exemplaires en à peine quatre mois, mais il ne dépassa jamais le record établi par le premier film, terminant en seconde position.

    Qu’il l’ait calculé ou non, Williams, dans son travail de création de nouveaux thèmes pour L’Empire contre-attaque, a écrit un thème dont la longévité et la popularité seront plus grandes encore que le Main Title. Quand on s’intéresse à la thématique de l’Episode V, il est difficile de ne pas rester scotché à la « Marche Impériale » que Williams utilise pour représenter l’Empire Galactique dans son ensemble et Dark Vador en particulier. Le thème est incroyablement simple, et sa structure en clef mineure est diaboliquement efficace pour traduire à la fois la détermination et le mal tout en se mettant lui-même en avant avec grandiloquence. La simplicité de cette structure permet à Williams de l’interpoler avec n’importe lequel de ses autres thèmes, et, comme on peut l’entendre dans la nouvelle trilogie, l’insérer furtivement comme un présage des évènements à venir. Sa place dans l’histoire du cinéma est souvent sous-estimée par la critique qui a peut-être tendance à dévaluer le thème à cause de son apparition dans une suite, et non un original ; ce qui n’empêche pas qu’il soit joué sans cesse dans les arènes sportives et autres rassemblements populaires. Son influence est même si considérable qu’une vidéo de propagande officielle d’Al-Qaïda publiée aux environs des attentats du 11 septembre a utilisé la « Marche Impériale » en fond d’un discours islamiste pour représenter « L’empire étasunien ». De toutes ses incarnations, la « Marche Impériale » est surtout célèbre dans sa version concert. Toutefois, il existe une version rejetée du thème, avec des cuivres discordants et atonaux jouant le rythme des basses à la place des cordes, que l’on devait entendre lors de l’apparition du Star Destroyer au début du film. La version concert ayant remplacé la plus grande partie de cette pièce, les fans ont longtemps ignoré que cette version supérieure pouvait exister. Ce morceau rejeté, « Aboard the Executor » , qui tourmenta les inconditionnels par son utilisation à la place appropriée dans l’adaptation radiophonique de L’Empire contre-attaque, n’est apparu sur CD pour la première fois qu’avec l’Edition Spéciale de 1997. Plusieurs versions des crédits de fin existent aussi, rejetant encore la meilleure performance de la « Marche Impériale » hors du film. Sur album, la frustration des fans avec les éditions incomplètes d’avant 1997 venait surtout de l’absence des multiples fragments de la Marche Impériale que l’on peut entendre dans le film à chaque fois que la scène glissait vers un Star Destroyer.

    La musique de l’Episode V est aussi magnifiée par le « Yoda’s Theme », un thème doux et émouvant pour illustrer la sagesse et la retenue du Maître Jedi, ainsi que par le ravissant « Han Solo and the Princess », thème amoureux qui parcourt l’ensemble de la composition. Le thème de Yoda a prouvé sa longévité (on l’entend même dans E.T. [1]), mais c’est cependant le thème amoureux qui représente sans aucun doute le plus beau thème de toute la saga. De la même façon que le « Force Theme » du premier film, il dégage une émotion puissante et en même temps mélancolique, ce qui ne surprend pas au vu de la fin tragique du film. Deux thèmes mineurs font leur apparition, que l’on n’entendra pas dans les autres films : un motif pour Boba Fett et une marche légère pour la Cité des Nuages de Lando, les deux faisant leur apparition dans la deuxième moitié du film. La précision de l’emploi de chaque thème dans A New Hope constituait véritablement la raison du succès de la bande originale (en plus de l’émotion brute dégagée par le « Force Theme » lors du coucher des soleils jumeaux ou de l’incendie de la ferme Lars). Dans L’Empire contre-attaque, Williams va encore plus loin et affine sa technique en étendant la palette des sentiments. Plus tourmentée, la musique penche plus du côté du drame que de celui de la science-fiction. Rien n’explique mieux ce glissement que le long morceau « Carbon Freeze », avec une réalisation complète et désespérée du thème amoureux lors de la congélation de Han et le déchirement ressenti lors de la fuite de Boba Fett. Quand on voit le film pour la première fois, on a l’impression que tout va mal pour nos héros, et une partie de ce sentiment est renforcée par l’ambiance d’une lutte pénible et impitoyable créée par la musique de Williams. C’est une composition rythmique, avec la marche de Lando et la fuite de Boba Fett cédant à la fin au motif d’hyperespace (un passage souvent sous-estimé) qui joue avec le suspens tandis que nos héros tentent de limiter leurs pertes et, finalement, réussissent à s’enfuir. La Marche Impériale elle-même est l’extension ultime de cette approche rythmique, et symbolise à merveille l’inévitable chemin qui conduit au Côté Obscur. La présentation de tous ces thèmes dans les crédits de fin est sans doute la plus jouissive des six films, combinant les quatre thèmes principaux du film avec élégance.

    Pour ce qui est des différents albums, on peut dire à peu près la même chose que pour le premier film, à un changement majeur près. L’album original en vinyle était un double-album présentant une grande quantité de la musique écrite pour le film. Quand il a été transféré sur CD, l’album a été réduit à un seul CD, faisant du vinyle un véritable objet de collection. D’autant plus que le livret du vinyle était très détaillé. L’histoire de la musique sur CD partage le même désagrément avec celle des deux autres films : à chaque fois que vous croyez avoir acheté la version finale et définitive, vous pouvez être sûrs qu’au bout de quelques années une toute nouvelle réimpression va surgir dans les rayons. Alors que la disponibilité de l’intégralité de la musique des films Star Wars est considérée aujourd’hui comme allant de soi, les quinze premières années furent plutôt maigres pour les fans de Williams. Il aura fallu patienter vingt ans avant que l’ensemble de la musique finalisée – avec chacune des pistes enregistrées pour les films – soit disponible au grand public à l’occasion de l’Edition Spéciale de la trilogie. Le premier CD, mentionné plus haut, était passé des 75 minutes de l’édition vinyle à 42 minutes, avec quelques pistes réarrangées. Ce qui est étonnant, c’est que Polydor le publia avant même celui du premier film. Au vu de la quantité de musique non réalisée, les fans trouvèrent, une fois de plus, leur réconfort dans la seule source alternative existante à ce jour : Charles Gerhardt et le National Philarmonic Orchestra. Le réenregistrement de 45 minutes ne fut réalisé qu’en 1992, alors que Un Nouvel Espoir et Le Retour du Jedi avaient été publiés en 1989. Toutefois, l’enregistrement fut digital, avec comme point culminant, en dépit d’une certaine faiblesse des cuivres, un nouvel arrangement de la Marche Impériale, avec au début l’ajout d’une partie de « Carbon Freeze ».

    Plus encore que pour Un Nouvel Espoir, l’arrivée du coffret The Ultimate Trilogy Star Wars Anthology fut accueillie par les fans comme un don du ciel. L’anthologie offrait enfin tout le contenu des disques vinyles, mais aussi plusieurs morceaux inédits, plus nombreux que pour les deux autres films. Produite par les plus grands noms de la production de musique de film, la musique additionnelle a sans doute été attendue avec une grande impatience. Il y avait cependant des problèmes dans la présentation de cette musique, malgré les meilleures intentions des producteurs. Un maximum de musique était imprimé pour chaque film sur un seul CD, puis un quatrième disque présentait les pistes additionnelles jusqu’alors inédites, pour l’ensemble des trois films. Ainsi, pour écouter des morceaux aussi importants que « Carbon Freeze/Luke Pursues the Captives/Departure of Boba Fett » ou encore « Drawing the Battle Lines/Leia’s Instruction », vous deviez insérer le quatrième album. Ajoutez à cela un emballage trop grand et mal proportionné (approximativement les dimensions d’un DVD actuel), ainsi que des couvertures individuelles peu lisibles, et vous comprendrez les protestations de certaines personnes.

    De nombreux fans jettent aujourd’hui un regard attendri sur l’anthologie de 1993, tout simplement parce qu’elle comblait un vide important en son époque. Mais, en 1997, elle fut rendue quasiment obsolète par la publication hautement médiatique des Editions Spéciales par RCA. En janvier de cette année, George Lucas avait annoncé la production de La Menace Fantôme et d’une version « améliorée » des trois films originaux pour célébrer les vingt ans de l’Episode IV. Trois double-CD furent réalisés, présentant tous les morceaux composés, dans l’ordre du film, et même des pistes alternatives ; une attention toute particulière fut portée au mixage et aux arrangements. Un total de 124 minutes fut présenté au public, faisant de cette édition une édition véritablement définitive. Des notes extensives et de nombreuses illustrations accompagnent les deux éditions de 1993 et de 1997. Vers la fin de 1997, les trois albums de RCA reçurent une nouvelle présentation graphique basée sur les posters des films en Edition Spéciale, mais la rupture de stock fut achevée cinq ans plus tard. En 2004, c’est le label Sony Classical, détenteur des droits de la nouvelle trilogie, qui a acquis ceux de ces albums : une nouvelle réimpression des albums de 1997, avec une nouvelle présentation graphique, fut mise en chantier. Malgré une remastérisation avec le procédé Sony’s Direct Stream Digital Remastering, offrant un très léger progrès sur des matériels d’écoute de pointe, l’auditeur lambda ne trouvera aucune différence notable entre les éditions de 1997 et de 2004. Si vous possédez les albums de l’Edition Spéciale, il n’y a aucune raison de se précipiter sur l’édition de 2004.

    En fait, la présentation graphique de ces albums est de moins bonne qualité en comparaison des éditions précédentes, avec une absence regrettable des notes et illustrations fantastiques présentées avec les albums de 1993 et de 1997. Avec sa présentation exceptionnelle et la mise à disposition de l’ensemble de la musique composée pour le film, l’Edition Spéciale de 1997 demeure l’un des meilleurs produits disponible consacré à Star Wars : The Empire Strikes Back.



    Musique telle qu’entendue dans le film : *****
    1985 - Polydor : *
    1992 - Varèse Sarabande Gerhardt : ****
    1993 - Fox Anthology : ****
    1997 - RCA Special Edition : *****
    2004 - Sony Classical : ****




    Benje Socar (Jean-Christophe BENZAL)

    [1] Note du traducteur : Le thème retentit pendant la scène d’Halloween. La citation peut être entendue sur l’album anniversaire à la piste 13 (« The Magic of Halloween »). Voir aussi le dossier des Références à Star Wars.
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