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1. Un univers aux intrigues et concepts percutants
 
Quand il est venu le temps pour votre staff préféré de se pencher sur le succès de Legacy et de se demander quelle est la principale raison de son succès, il fut très difficile de trancher ... Loin d'être la preuve que rien n'était au dessus du lot, cela prouvait au contraire qu'il est difficile de ne retenir qu'une seule clef de la réussite de la série.

Voici donc un petit tour d'horizon des principales raisons du succès !
2. Un florilège de nouveautés
 
Si Legacy fonctionne, c’est peut être avant tout parce que la série nous offre un grand bol d’air frais. Outre le fait que l’on ne retrouve parmi les personnages principaux aucune tête connue (ou presque, mais je ne vous en dis pas plus), les scénaristes nous servent un certain nombre de nouveautés non-négligeables.

La période en elle-même est bien sûr nouvelle et aucun autre support ne vient l’exploiter hormis les romans de la série L'Héritage de la Force qui se déroulent 97 années plus tôt. Hormis leur étiquette commune, les comics parviennent à tisser des liens avec les romans malgré la centaine d’année qui les séparent. Après quelques petites clins d'oeils d'une série à l'autre, on ignore encore si ce phénomène va aller en s’amplifiant avec le ou les romans post-LotF, mais les liens demeurent suffisamment lâches pour laisser du champ libre aux auteurs (nous aurons le temps d’y revenir). Notons, pour le plus grand plaisir des fans qui attendaient ça depuis des années que les Yuuzhan Vongs font leur (vraie) première apparition dans des comics après leur passage éclair dans le Tales #21 où ils côtoient le sabre de Kyle Katarn de très près. Autre nouveauté indéniable, l’arrivée d’une dynastie d’Empereurs Fel sensibles à la Force a également surpris. Jaina Solo aurait-elle enfin cédé aux charmes de Jag Fel pour nous donner une lignée de petits Fel sensibles à la Force ?

La présence d’un Ordre Sith uni, comportant de nombreux membres, tenant Coruscant et contrôlant une galaxie chaotique, est également une des nouveautés marquantes en matière de géopolitique galactique. La règle de l’unité chez ces derniers ainsi que le règne – pour le moment – incontesté de Dark Krayt sont d’ailleurs une chose peu commune chez les Sith en plusieurs milliers d’années d’existence. Lors des périodes de domination Sith, les adeptes du Côté Obscur n’étaient que rarement unis, préférant les luttes de pouvoirs internes. L’Ordre Sith selon Dark Krayt représente donc une nouvelle force redoutable tant l’unité des Sith peut être dangereuse.

Si l’on fait exception des quelques Jedi survivants, marginalisés et davantage soucieux de Cade que de leur galaxie (vu leur galère, il faut bien se fixer des priorités), on constate qu’aucune des autres factions ou personnages ne se dégage en temps que « gentils ». La frontière entre le bien et le mal est ainsi extrêmement floue, chacun étant trop occupé dans sa quête de pouvoir et l’accomplissement de ses projets personnels. Cade, un peu à part certes, puisqu’il ne demande qu’à être tranquille, n’est pour autant pas en reste : il n’hésite pas à tuer froidement et trahir des Jedi quand l’envie lui prend. Chose devenue classique chez les héros ou anti-héros, il flirte également avec le Côté Obscur, l’utilisant lorsque c’est nécessaire, mais sans y sombrer comme certains de ces illustres ancêtres. En ce sens, comme l'explique Jan Duursema : « Cade fait figure d’exception et ne ressemble véritablement à aucun Jedi connu, et ce n’est pas son pouvoir hors du commun, inédit et très convoité qui nous fera dire le contraire.»



Autre nouvel apport digne d’intérêt, les Chevaliers Impériaux ont déjà de nombreux supporters ! Comme leur Empereur, ils sont sensibles à la Force, et comme lui, ils ont suivi un entrainement à part entière : ils sont l’équivalent des Jedi à la différence près qu’ils ne suivent pas la volonté de la Force mais celle de l’Empereur à qui ils ont juré fidélité. La Force est davantage un outil qu’une philosophie pour eux et ils l’utilisent sans état d’âmes et sans réserve lorsque la situation l’exige. Le concept de « Jedi Gris », souvent évoqué par l’Univers Etendu, n’avait jusqu’ici pas vraiment trouvé d’aboutissement : voilà qui est maintenant chose faite. Espérons que ce concept sera détaillé au fil des numéros car les Chevaliers Impériaux et leurs armures rouges (contenant quelques pièces en cortosis) ont déjà un succès fou !

Non contents de jouer dans un univers immense déjà très développé, Jan Duursema et John Ostrander peuvent même se permettre d'apporter de réelles nouveautés !
3. De l’art d’innover dans un cadre classique
 
Quand on leur pose les questions, Ostrander et Duursema nous avouent volontiers qu’il n’est pas facile également d’imiter George Lucas en jouant dans son univers, surtout sans Anakin, Padmé, Luke, Leïa, et les autres ! En tant que - très - vieux fans de la saga, Jan et John ont donc tout fait pour que Legacy ressemble à du Star Wars et non pas seulement à un comics se déroulant dans cette galaxie lointaine, très lointaine. Pour cela, ils ont donc veillé à mêler toutes les nouveautés aux ingrédients classiques faisant le succès de Star Wars, en puisant dans les thèmes, situations et lieux chers aux fans !



Ainsi on retrouve sans grande surprise, mais néanmoins avec plaisir un héros atypique, unique espoir des Jedi, et sur qui tout semble reposer au grand dam du principal intéressé : Cade Skywalker. Un Skywalker justement ! L’époque et les factions ont certes beaucoup changé, mais s’il y a bien une constante c’est ce nom qui revient sans-cesse quelque soit l’époque traitée ! Notons au passage, la présence d’une dynastie impériale Fel, bien que le lien de parenté avec les Fel que l’on connaissait déjà n’ait pas encore été clairement expliqué. Au fil des numéros, d’autres révélations familiales viendront pimenter la série, à croire que la Force pousse tous les personnages importants à se reproduire entre eux !

Revenons à Cade qui incarne l’espoir pour les Jedi. Ce thème cher à Georges Lucas et incarné successivement par Luke et Anakin, est encore présent plus d’un siècle plus tard. Et comme Luke également, Cade est entouré de mentors et amis dans sa quête … ou plutôt son absence de quête pour le moment. Wolf Sazen est à Cade ce qu’Obi Wan fut à Luke et ce que Qui-Gon fut à Anakin. De la même façon, Deliah Blue et Jariah Syn sont les nouveaux Han Solo. Mais plus qu’une inspiration starwarsienne, on retrouve ces schémas dans tous les grands mythes (et fictions) de notre civilisation :les douze travaux d’Hercule, Les Chevaliers de la Table Ronde et leur quête du Graal, ou plus récemment Le Seigneur des Anneaux, Matrix, Harry Potter sont autant d’exemples de récits où l’on retrouve ce modèle, si bien analysé dans le livre de Joseph Campbell : The Hero with a Thousand Faces. Rien de choquant donc de retrouver de tels schémas dans Legacy.

Il y a une volonté d’éviter dans la mesure du possible tout manichéisme. Les auteurs s’efforcent de maintenir une certaine constance – la lutte du bien contre le mal propre à Star Wars – avec des thèmes forts et récurrents dans cet univers : la rédemption, le besoin de trouver sa voie, l’horreur qui s’inscrit dans le sillage d’une mégalomanie galopante, ou encore l’opposition entre un « ordre » imposé par une volonté individuelle et la liberté et une évolution naturelle des choses. Cependant, ces thèmes ne font pas l’objet d’une personnification aussi poussée que ce qu’on a pu voir par le passé. Entre les Sith représentant le mal, et les Jedi représentant le bien, il y a tout un spectre d’organisation et d’individus qui évoluent dans des nuances de gris. Ces organisations et leurs leaders ont tous un agenda qui leur est propre. Elles ont aussi un passé chargé (de rancunes) en commun à découvrir petit à petit.

Derrière les stéréotypes apparents des premiers mois (les Sith qui règnent, les Jedi en minorité, le retour de l’Empire), les auteurs introduisent petit à petit des subtilités : le pouvoir des Sith n’est pas absolu, l’Empire est fait de subdivision associées ou non aux Sith, l’Empire n’est pas complètement mauvais, les Yuuzhan Vong sont plutôt avec les gentils, les Jedi ne sont pas complètement exterminés comme durant la Guerre des Clones, le héros ne suit pas un parcours linéaire vers le Côté Obscur (ou inversement). Autant d’éléments de l’histoire dont l’on en perçoit pas encore toute la profondeur.



A contrario, les lieux de l’action utilisés par notre duo de scénaristes sont des grands classiques de la saga, et de l’Univers Entendu. Plus globalement le Temple Sith sur Coruscant, Ossus, Mon Calamari, Korriban ou les appartements de Padmé sont autant de lieux familiers que les férus de Star Wars redécouvriront avec joie ! N’y-a-t-il pas assez de planètes pour cesser d’utiliser en permanence les mêmes lieux ? Si certaines destinations demeurent des étapes obligatoires pour nos héros, d’autres sont en revanche des clins d’œil comme nous allons le détailler dans la suite de ce dossier.
4. Une richesse visuelle
 
  • Claque numéro un : les couvertures.

    Lorsque Randy Stradley annonce, avec une confiance en lui à rendre jaloux Dark Krayt, que Dark Horse et lui-même on « mis la meilleure équipe possible sur le coup », il englobe aussi bien les dessins, l’intrigue, les repas à la cantine de Dark Horse, et … les couvertures ! Après les merveilles réalisées avec les séries Republic et Jedi, Jan Duursema et Brad Anderson ne comptaient pas s’arrêter là ! Chacun de leur côté ou ensemble, ils signent ce que beaucoup considèrent comme les plus belles couvertures en matière de comics Star Wars.

    Celles du premier arc - Anéanti - rappelaient les photoshoots de la prélogie, eux-mêmes inspirés de la Trilogie Originale ... ce qui n'est pas sans donner un petit look années 70 non-négligeable. Brad Anderson a veillé à donner aux personnages des poses semblables à celles des différents acteurs de la saga :


    Couverture de Legacy #2 :


    Luke, Leia, Han & ChewieDeliah, Cade & Jariah



    Couverture de Legacy #4 :


    MalevalVador



    Les couvertures du second arc principal - Claws of the Dragon - sont signées Travis Charest, qui après son travail sur la série Knights of the Old Republic, continue sur sa lancée et nous régale à chaque mois. Entre deux arcs majeurs, Duursema nous livre de vraies merveilles, comme avec la couverture de Legacy #13 : Prêt à Mourir, justifiant à elle seule l’achat de ce numéro ... quand elle n'est pas relayée par Dan Scott (Legacy #22 : The Wrath of the Dragon) ou le dernier arrivé dans l'équipe : Omar Francia (Legacy #26 & 27). Admirez plutôt !

    Travis Charest nous a régalé avec notamment les couvertures des numéros 15 et 18 :


    Legacy #15Legacy #18



    Jan Duursema n'est pas en reste avec les couvertures des numéros 13 et 24 :


    Legacy #13Legacy #24



    Seule et remarquable apparition de Dan Scott avec la couverture de ce numéro 22 :


    Legacy #22



    Omar Francia nous fait apprécier Jedi et Sith avec la couverture des numéros 26 et 27 :


    Legacy #26Legacy #27



  • Claque numéro deux : les dessins.

    Un proverbe danois dit : Un dessin vaut mieux qu'un long discours !.

    Pour vous en convaincre, voici un petit florilège, non-exhaustif et totalement subjectif, des meilleures planches visuellement et émotionnellement parlant :

    None of you will pass !



    Stand down !



    Souvenir de Géonosis



    I have had enough.



    Ohey ohey capitaine abandonné !



    Méditations Métaphysiques



    Last Stand on Tatooine



    YATAAAAAAAAAAAAAA



    Avant la bataille



    Dans le feu de l'action
  • 5. Une intrigue ouverte, une liberté (quasi) infinie
     
    Le choix de la période est ce qui caractérise la série avant tout. Rappelons que la série se déroule 137 ans après la Bataille de Yavin (quelques flashbacks ont lieu sur la dizaine d’années qui précède), soit une centaine d’années après la fin des romans L'Héritage de la Force. Il faut également savoir que les scénaristes de Legacy ont lu le Nouvel Ordre Jedi, L'Héritage de la Force et savaient lors de son écriture ce vers quoi se dirige les romans, tout comme Troy Denning, Aaron Allston et Karen Traviss connaissent les grandes lignes des aventures de Cade Skywalker. John Ostrander et Jan Duursema l’ont précisé : leur série se concentre sur Cade, son univers et son époque. Les lecteurs des deux séries n'ont pas été bombardés de spoilers mais on peut aisément imaginer que maintenant la série de romans terminée, nos deux auteurs, ayant les mains libres, vont pouvoir se lâcher et veiller à englober certains faits de L'Héritage de la Force dans Legacy. Ainsi Hapiens, Corelliens, ou Chiss pourraient avoir un rôle majeur dans les comics à l’avenir, tandis qu’on pourrait en savoir plus sur la naissance du Nouvel Ordre Sith, les origines de l’Empire des Fel, ou les collaborations entre Jedi et Vong via d’éventuels romans.

    Ceux qui la suivent assidument savent à quel point le passé compte dans la série, mais l’autre caractéristique de l’époque choisie par Dark Horse est l’absence de toute détermination dans le futur de Legacy. Au-delà du contrôle éditorial de Dark Horse et LFL, rien ne limite l’imagination de Jan Duursema et John Ostrander. Tout le monde peut être tué, de nouveaux personnages peuvent apparaître, des anciens réapparaître, des trahisons peuvent surgir à tout moment, des alliances inattendues se former… Le choix de la période n’est donc pas anodin puisque les auteurs ont maintenant davantage de liberté par rapport à leur travail sur la série Republic qui était coincée entre deux films ! En allant plus loin encore (et en s’inspirant de Battlestar Galactica), notons également que la période Legacy n’a pas de limite dans le futur, ce qui signifie que des ellipses de temps pourraient advenir ! Bref, l’évolution de la série à court et moyen terme demeure imprévisible tant les possibilités sont grandes, et c’est là une des raisons du succès de Legacy ! La surprise est toujours au rendez-vous et chaque numéro apporte son lot de révélations et de nouvelles questions. Seul certitude : Cade, personnage central de Legacy a peu de chances de mourir (ou alors pas avant quelques années), mais il pourrait tout aussi bien rejoindre une autre faction que les Jedi ou devenir le nouvel Empereur Sith…

    Des questions comme celle-ci, les lecteurs s’en posent des dizaines. Qui est réellement Dark Krayt ? Comment est-il devenu un Seigneur Sith ? Comment la dynastie Fel est-elle arrivée à la tête de l’Empire ? Duquel des cinq enfants du Baron Soontir Fel descendent Marasiah et Roan (à moins qu’un des clones de Fel…) ? Va-t-on revoir des Vos dans la série ? Cade est-il vraiment le dernier Skywalker ? Croisera-t-on des Solo ? A ces deux dernières questions, Jan Duursema répond avec mystère qu’« il y a tant de voies à explorer » et que « les avoir toutes reliées les unes aux autres fut une expérience incroyable » ! On n’en saura pas plus pour le moment, mais il est sûr qu’elle et son ami John Ostrander ont plus d’un tour dans leur sac.

    Jagged Fel, père d'Empereur ?


    Finalement c’est peut être en se référant à l’absence de prédétermination dans le destin des personnages, que les auteurs de la série nous ont promis une ambiance proche de la Trilogie Originale !

    Car lorsqu'on regarde les trois autres séries de comics en cours, à savoir Chevaliers de l'Ancienne République, Dark Times et Rebellion, on s'aperçoit que toutes trois sont cloisonnées. Chevaliers de l'Ancienne République est emprisonnée entre les Légende des Jedi et les jeux-vidéos .... Kotor ! Dark Times tente de profiter de l'ouverture entre les épisodes III et IV de la saga tandis que Rebellion se déroule en pleine Trilogie Originale. Malgré leur qualité, difficile pour ces trois séries de jouer sur le même tableau que Legacy en terme de liberté d'action.
    6. La méthode UEU : Univers Etendu Unifié !
     
  • Un Univers Etendu maîtrisé sur le bout des doigts

    Enfin et surtout, c’est la connaissance, maîtrise, et la bonne utilisation de l’Univers Étendu par John Ostrander et Jan Duursema qui impressionne les fans numéros après numéros. Comme nous l’avons déjà souligné, ce ne sont pas des auteurs lambda qui apprécient assez Star Wars pour écrire dans cet univers, mais de vrais fans qui aiment la saga et son Univers Etendu depuis maintenant trente ans. Comme beaucoup de fans, on le pète et on le répète, ils ont lu le Nouvel Ordre Jedi et ils connaissaient même avant tout le monde le dénouement de Legacy of the Force.

    Cette particularité se traduit dans leurs comics par une utilisation de nombreux éléments et personnages parmi les plus appréciés de l’Univers Étendu, et ce quelque soient l’époque ou le support d’origine. Ainsi, les deux auteurs utilisent à leur guise des personnages tout droit sortis de l’Ancienne République (si si !), de la Guerre des Clones, de l’Empire, de la Nouvelle République et du Nouvel Ordre Jedi ! Ils proviennent indifférement des comics, des romans ou encore des jeux-vidéos. Comme la plupart des auteurs ayant travaillé durablement dans l’univers Star Wars (Zahn, Allston, Traviss et bien d’autres), Ostrander et Duursema aiment utiliser « leurs » personnages, mais cela ne les empêche pas de puiser sans retenue dans le reste de l’Univers Etendu. Ainsi, Legacy offre un canevas cohérent par rapport à l’ensemble de l’UE.

    La comparaison entre Krayt (et son ordre Sith si particulier) et ses prédécesseurs n’est pas esquivée, au contraire elle fait l’objet d’une confrontation aussi intéressante que nécessaire. Ils ont de cette façon enfin conçu une unité à laquelle les fans de croyaient plus tant chaque auteur œuvrait auparavant dans son coin, sans tenir compte des autres époques et supports de la galaxie Star Wars.

    Papi SkywalkerMamie SkywalkerTonton R2 ?


    Côté Jedi, on a plaisir de revoir Mara Jade, Luke Skywalker, K’Kruhk ou tout simplement R2D2 ! Cela donne une unité à l’univers Star Wars qui est souvent malmenée. De plus, la surprise est au rendez-vous à chacune de ces nouvelles apparitions qui régalent, ou agacent parfois, les fans.

    K'Kruhk n'a pas pris une ride !Chak a bien grandiLe donneur de leçon !



  • Le revers de la médaille

    Cependant, personne ne peut nier que cette utilisation répétée de l'UE fait parfois grincer les dents. En effet, certains voient les (ré)apparitions de personnages adorés des fans comme un procédé facile, utilisé uniquement pour satisfaire les fans et masquer un manque d'innovations de créativité. A chaque nouveau coup de théâtre, quelques fans crient au scandale et menacent de décrocher la série.

    Alors, opportunisme ou coup de génie ?

    Pour Ostrander, ce sont la plupart du temps simplement des clins d’œil, mais quand leur rôle est plus important c’est bien pour l’intérêt de l’histoire : « Cette nouvelle série doit être, je pense, accessible aux nouveaux lecteurs. Tout ce que vous avez vraiment besoin de savoir sera dans la série. Il existe une technique que j’appelle layering. Il y a l’intrigue de base accessible aux nouveaux lecteurs, puis vous ajoutez une couche de détails qui auront une résonance particulière pour les anciens fans, pour ceux qui maîtrisent la continuité. C’est un exercice auquel je suis habitué.»

    Convaincu ?
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