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Travelling arrière sur la Postlogie !
 
[Point de Vue] Une page se tourne !
30/12/2019

Quatre ans ont passé. Quatre années qui, pour certains, depuis que la Postlogie a fait ses premiers pas en 2015, ont paru être une éternité d’attentes. Attentes déçues de prime abord ou comblées par le temps qui passe, et enrichissent notre Saga préférée d’une nouvelle trilogie (et d’une suite) que beaucoup fantasmaient et qu’autant redoutaient ? Retour en arrière, autant personnel que critique, sur cette Postlogie forcément imparfaite…

30 décembre 2015, l’épisode VII est en salle depuis une quinzaine de jours et je m’inscris sur les forums SWU, tout décontenancé que je suis par cet opus. Au bout de deux semaines, je n’étais toujours pas certain d’adhérer à la proposition de J.J. Abrams et plus largement de Lucasfilm / Disney… Il m’a fallu plusieurs visionnages ciné pour finalement saisir ce qui me taraudait : il fallait faire le deuil de Star Wars tel que je le connaissais, car plus rien ne serait comme avant ! J’allais devoir désapprendre ce que j’avais appris…
George Lucas n’était plus que le « créateur » de cet Univers mais plus le «créatif », ou du moins plus son « faiseur » pour employer un terme un peu péjoratif mais parlant. Lucas avait été tout ça à la fois. Mais comme il est très rare d’être un génie dans tout ce qu’on fait, il avait lui aussi ses faiblesses et ses errements, même s’il a souvent su s’entourer des meilleurs.
Malgré sa légitimité de «Père de la Saga », il allait falloir se passer de lui et accepter de laisser d’autres s’emparer de l’Œuvre et, on allait assez vite s’en apercevoir, de certaines de ses créations les plus emblématiques, pour parfois les perdre défintivement.
Alors finalement, cet épisode VII ? Qu’en avais-je pensé ? Et bien j’avais aimé, vraiment. Mais j’avais dû apprendre à l’aimer. J’avais dû garder ce que j’aimais et « fermer les yeux » sur ses faiblesses, toujours dans l’attente annoncée de la suite, prévue pour décembre 2017 et signée cette fois Rian Johnson.
De toute façon, le final incroyable en forme de cliffhanger de The Force Awakens ne nous laissait guère le choix ! LUKE SKYWALKER ! ENFIN ! L’énigmatique et attachante Rey, qui cristallisait toutes les théories concernant son origine, allait-elle réussir à le ramener dans la lutte pour le Bien de la Galaxie ? Cette séquence de fin portait en elle les germes de ce qui allait suivre, au propre comme au figuré, dans cette Galaxie Lointaine comme dans la nôtre…
C’était reparti… pour deux ans de spéculations !

13 décembre 2017, l’épisode VIII tant attendu sort en salles. A priori tout va bien, en apparence. L’épisode a cartonné, relançant la saga au box office comme rarement dans l’histoire du cinéma. Le métrage a été produit sans encombre : pas de souci de remplacement de scénariste comme ça avait été le cas pour The Force Awakens, ce qui, dit-on, avait forcé J.J. Abrams et Lawrence Kasdan à calquer son scénario sur celui d’A New Hope. Pas de souci de production. Tout se déroule comme prévu. C’est maintenant. Maintenant que la trilogie doit se développer vraiment, sortir des enjeux vus et revus et lancer l’intrigue pour de bon. Il faut en plus apporter des réponses aux nombreuses questions laissées en suspens par son prédécesseur sur le contexte, les origines de Rey, le pourquoi de l’exil de Luke. Ça fait beaucoup, trop peut-être. La machine à théories des fans, activée comme jamais par la « boîte à mystères » de J.J. Abrams depuis deux ans, a conforté chacun dans ses attentes de ce que cet épisode VIII DOIT montrer. Et puis, un autre réalisateur aux manettes, ça ne pouvait signifier qu’un changement de ton, n’est-ce pas ? Un réalisateur moins connu que J.J Abrams assurément, mais sans doute aussi moins sclérosé que lui dans sa fanitude révérencieuse envers la Sainte Trilogie Originale… Forcément ça allait détonner ! Encore une fois, au propre comme au figuré.
C’est peu dire que j’ai été totalement dérouté par cet épisode VIII ! En témoigne ma critique sur la fiche du film : d’emblée, j’ai eu un mal fou à me reconnaître dans la proposition artistique de Rian Johnson. Son film était (je le pensais à l’époque et je le pense toujours un peu) gâché par de l’humour lourd et tape-à-l’œil, qui ruinait les moments de tension, et me sortait du film à de nombreuses reprises. J'ai depuis appris à passer outre. A l’époque, je n’ai pas été déçu par la traitement de Luke, infiniment plus intéressant que d’appliquer la « formule Abrams », à savoir un décalque de ce que la fin du Retour du Jedi pouvait laisser présager pour les spectateurs des films : Luke qui perdure dans son statut de Héros de la Galaxie, auréolé de sa victoire sur l’Empire Galactique. Lui, le Jedi devenu Maitre ayant réussi l’exploit que tous, ses propres Maîtres en premier lieu, pensaient presqu’impossible : détruire l’Empereur et ramener Dark Vador du bon côté de la Force ! En somme, une Légende… sur son piédestal. On le savait : Luke s’était exilé et coupé de tous. Quelle allait être sa réaction face à Rey ? Le caractère clivant de The Last Jedi allait commencer par la forme donnée à la réponse à cette question… Le film lui, semblait plus préoccupé par le fait de fermer des portes laissées ouvertes par le précédent que par l'idée de poursuivre dans la même direction. Seule la relation Rey/Kylo Ren s'epaissisait. La fin du métrage semblait sans enjeu...
Sans doute n’ai-je pas été le seul à être déstabilisé par cet épisode, car un phénomène de rejet du film se développa de la part d’une partie des fans, certains tombant dans l’extrême et l’inacceptable. Il convient encore une fois de dénoncer ces dérives, que je passerai sous silence. Contentons-nous de dire qu’elles ont marqué au fer rouge le fandom, et renvoyé de lui une très mauvaise image pour le grand public. L’onde de choc de ces polémiques stériles se fait encore sentir et aura des conséquences à long terme. Et en premier lieu, sur la suite…

18 décembre 2019. L’épisode IX de la Saga, enfanté comme l’épisode VII, avec quelques incidents de parcours, débarque sur nos écrans de cinéma. Après le renvoi du réalisateur Colin Trevorrow, intervenu en septembre 2017 pour les fameuses «divergences artistiques » devenues proverbiales et chères à Lucasfilm, J.J. Abrams a rempilé à la réalisation et au scénario, avec comme co-scénariste Chris Terrio. Manœuvre semblant presque désespérée d’une Kathleen Kennedy aux abois, mais qui a au moins le mérite de faire un consensus chez les détracteurs de l’épisode VIII, cette nouvelle laisse alors augurer un film qui saura répondre aux questions initiées dans l’épisode VII et conclure en beauté (ou sauver ce qui peut encore l’être, selon le point de vue où l’on se place) cette trilogie, et faut-il le rappeler, le cycle des neuf épisodes de la Saga dite « Skywalker ». La tâche est très lourde pour The Rise Of Skywalker. Il lui faut réussir sur plusieurs tableaux. L’épisode VIII a laissé des traces dans le cœur des spectateurs aussi bien que dans le récit de la trilogie en elle-même. Une Résistance quasi–décimée. Un grand méchant mort, à mi-chemin de la trilogie, choix radical de Rian Johnson mais lourd prix à payer pour accélérer le développement du personnage de Kylo Ren, dont la relation avec Rey au sein de ce récit a pris une importance cruciale… Le public répondra-t-il présent en masse pour le Grand Final ? Et surtout, que va-t-il bien pouvoir nous raconter tant l’épisode VIII s’était terminé sur une tabula rasa sans presque de perspective ?
On a affaire à un film très dense, particulièrement dans sa première partie, qui aurait bien mérité de durer une demie-heure de plus. Tout au long du film, on a l’impression d’une compression, comme s’il fallait impérativement évacuer certaines intrigues (Hux…) alors même qu’une autre est introduite brutalement (le retour de Palpatine) et qu’une troisième (la plus importante désormais) est menée à son terme. Encore une fois, la transition est brutale avec le film précédent : Abrams n'a pas voulu assumer de faire de Kylo Ren le Grand Méchant et a donc ressorti du chapeau l'Empereur ! Tentative bien tardive et artificielle d'unifier la Saga et d'y raccrocher cette Postlogie qui a toujours semblée un peu hors-sol. C'est le principal regret que j'ai pour cet opus : beaucoup d'artifices et trop peu de lien scénaristique solide avec la Saga Lucasienne. Le sentiment d'être face à un cadavre exquis domine face à cette Postlogie, totalement corroboré par son mode de production.

Que restera-t-il alors de cette trilogie ? Pour ma part : trois très bons films, dont deux dans approximativement le même ton, un peu trop sage, et un troisième plus iconoclaste, mais ne fonctionnant qu'assez mal ensemble. La très nette impression qu'il aurait fallu faire autrement. Mais aussi et surtout des personnages passionants et attachants qui me manquent déjà un peu et que je retrouverai avec bonheur. Et pour ceux qu'on a perdu : comme dirait Luke : "Personne ne disparaît vraiment tout à fait."

Merci Lucasfilm pour ces films qui n'ont que peu laissé indifférent. En espèrant que vous tirerez parti de vos erreurs. A ce sujet, je conclurai par cette dernière citation de Yoda : "L'échec est le meilleur des maîtres."

Jagged Fela

Parution : 30/12/2019
Source : Moi-même :)
Validé par : Jagged Fela
Section : Films > Postlogie
On en parle sur nos forums
 
Les 10 premières réactions (voir toutes les réponses) :
  • 30/12/2019 - 15:25
    Très bon article de Jagged Fela dans lequel je me suis bien partiellement. Même sentiment un peu étrange suite au VII, j'ai bien aimé le VIII en revanche. Et à la fin... Exactement, trois films, trois bons films, avec de super personnages, mais trois films qui ne fonctionnent pas ensemble. Et ce sentiment qu'il aurait fallu faire autrement.
  • 30/12/2019 - 15:54
    Neow a écrit:Très bon article de Jagged Fela


    J'ai envie de rajouter: tu sais bien conclure :)
  • 30/12/2019 - 16:16
    C'est vrai de la Postlogie n'était pas nécessaire en soit (tout comme la prélogie d'ailleurs :)) surtout qu'elle manque cruellement de cohérence et peut apparaitre un peu comme un gachis... mais elle m'a donné mon film de SW préféré depuis 1980 (TLJ) donc j'en suis quand même content.

    Après plus spécifiquement:
    - Une réalistion et mise en scène beaucoup inspirée à mes yeux
    - Une direction et jeu d'acteurs jamais vu auparant sur un SW (qui ne brillaient pas sur ce point...)
    - et aussi, pour moi une explication/interprétation logique de la chute des Jedi durant l'ancienne république. L'orgueil sur l'utilisation de la force (considéré au service du Jedi alors que c'est l'inverse) et donc de leur "aveuglement" et leur particpation à la guerre alors qu'ils auraient du écouter la force et rester les gardiens de la paix et non des soldats.

    D'ailleurs, très drôle car on s'est fait la saga avec ma copine (qui ne les avait jamais revu dans l'ordre) et dans la scène d'ESB avec Luke et Yoda qui lui dit plus au moins "... l'action, l'aventure... jamais un jedi ces choses là ne les recherche..." - elle stop et me dit :"mais c'est pas logique! on vient de se taper 3 films où on voit tout le contraire!" :D - je lui dis juste d'attendre l'épisode VIII!
    Fin de la parenthèse :)
  • 30/12/2019 - 16:43
    AmiralAkbar a écrit:- et aussi, pour moi une explication/interprétation logique de la chute des Jedi durant l'ancienne république. L'orgueil sur l'utilisation de la force (considéré au service du Jedi alors que c'est l'inverse) et donc de leur "aveuglement" et leur particpation à la guerre alors qu'ils auraient du écouter la force et rester les gardiens de la paix et non des soldats.

    D'ailleurs, très drôle car on s'est fait la saga avec ma copine (qui ne les avait jamais revu dans l'ordre) et dans la scène d'ESB avec Luke et Yoda qui lui dit plus au moins "... l'action, l'aventure... jamais un jedi ces choses là ne les recherche..." - elle stop et me dit :"mais c'est pas logique! on vient de se taper 3 films où on voit tout le contraire!" :D - je lui dis juste d'attendre l'épisode VIII!
    Fin de la parenthèse :)


    Il a vraiment fallu attendre la postlogie pour comprendre cela ? :? La prélogie nous montre déjà que les Jedi se trompent et sont orgueilleux. Aucun apport concernant ce sujet là pour moi.
    La prélogie le montre parfaitement.
  • 30/12/2019 - 17:12
    xximus a écrit:
    Maintenant je pense que cette question est centrale et qu'elle dépend avant tout de... de... Oui, vous l'avez, de notre propre point de vue.


    Je vais partir du postulat de xximus, qui est très juste.

    C'est très difficile d'être objectif quand on est émotionnellement impliqué, qu'on parle plus de ce qu'on aime que de ce qui est proposé et irait le plus au plus grand nombre.

    Donc mon avis subjectif de fan OTiste :x - pas attaché à l'UEL postlogie que j'ai globalement détesté (sachant que j'étais ado). Donc mon avis est basé sur le fait que j'ai grandi avec une suite de l'OT et que non, l'histoire était loin d'être finie.

    Déjà, ça a viré/modifié ce que j'aimais pas du Legends... enfin, jusqu'au 9, parce que le 9 a remis ce que j'aimais pas (le retour de Palpou et une descendance). Je trouve l'univers plus mature ou plus à mon goût.

    1. la situation géopolitique.
    Ok, dans le 7, c'est flou. Là on est sur ce que j'ai aimé du Legends (parce que oui, il y a des trucs que j'ai aimé, me suis pas fadée des dizaines de bouquins juste par masochisme), l'idée que gagner une bataille ne gagne pas la guerre, et que c'est pas parce que tu butes l'Empereur que c'est fini.
    Donc que la NR soit dans la merde, c'est cohérent avec ce que je sais du fonctionnement global de l'histoire et de la géopolitique. De plus on est à l'échelle d'une galaxie, la fin d'un conflit est bien plus complexe qu'entre quelques pays sur un bout de continent.

    Le gros défaut des films, c'est de laisser à l'UE le soin d'expliquer la situation géopolitique. Mais bon, moi, je m'en fous, je suis cliente de l'UE.

    2. Au niveau de la force.
    Bah, en réalité, il y a rien de nouveau à part peut-être les force-bonds et encore. Se tp des objets : c'est bien fait, c'est expliqué, c'est joli... et je pense que c'est lié à l'idée du lien unique.
    La projection de Luke : TCW
    Les newbies pétés sans avoir fait le moindre apprentissage: UEL (et je peux en faire une liste, t'en a même qui sont déjà en train de déplacer des trucs in utéro - alors Rey... petite joueuse)
    Les soins : UEL voir même films selon interprétation (ROTS)
    Les pouvoirs pétés de résurrection, transfert d'esprit, les mecs qui ont leur corps détruit et qui popent comme si de rien :paf: : UEL (on parle de Vitiate? Malgus? Revan?)
    Les fantômes de force qui font des trucs : UEL.

    Bref, à part rendre canon des trucs plus ou moins obscurs du Legends (prélo cette fois)... Moi je me sens pas dépaysée.

    3. La résurrection de Palpou/ les siths.
    Vu que c'est mon perso favori, je suis de mauvaise foi de base. ça me permet de troller sur FB toutes les publications RP rebelles avec mon cri de guerre "l'Empire est éternel". Merci, maintenant ma blague "Endor is a lie" est canon. :lol:
    J'avais détesté la version Dark Empire sur le clonage, j'ai passé mon bac de sciences dans les 90's et cet idée de considérer un clone non pas comme un individu à part entière mais comme un corps vide me faisait bondir au plafond.

    J'ai l'impression qu'ils sont partie sur des pratiques de l'UEL (prélo- celui que j'aime) des anciens siths sur-pétés et ça me va.

    ça renforce encore l'archétype du sorcier maléfique et pas juste le pépé en déambulateur qui crève comme un con (et ça fait 30 ans que je me fais troller). Bon OK, il a encore une mort à la TGCS, mais ça, je m'arrangerai avec ma mauvaise foi. S'il a survécu à une explosion nucléaire, il sait comment revenir.

    Bref gros potentiel pour les factions RP Empire, on va pouvoir se pignoler sur nos drapeaux et nos slogans avec la pire mauvaise foi du monde et c'est canon. :lol:

    L'Empereur est éternel!

    4. Le Big 3
    Bin en fait, j'aime bien. Certes, je suis de mauvaise foi car anti-rebelle. Mais j'aime bien l'idée que la vie n'est pas tendre avec les héros, qu'ils peuvent pas tout réussir parce que Ta Gueule C'est le Script.
    Luke et Leia qui doivent assumer leur ascendance, oui, c'est injuste mais c'est tellement réaliste (le thème existait dans l'UEL mais pas très bien traité à mon goût). Le couple de Leia et Han qui explose, bin oui, c'est la vie. Et puis bon, à part l'attirance, il y a pas grand chose qui les réunit, une fois la guerre finie.
    Luke, je l'ai trouvé sublime dans TLJ en héros tragique. Humain et pas cette sorte de demi-dieu. Il a été peu formé, peu préparé et se retrouve avec un poids immense sur les épaules. J'ai trouvé interessant qu'il vive un vrai drame, que ça le brise et qu'il puise en lui, le temps d'un dernier combat.

    Leia en Jedi, là, ça se contredisait allègrement avant. C'est pas tout à fait tranché. Elle reste une politicienne, forceuse, mais pas une Jedi au sens philosophique-religieux. Peut-être justement une autre voie.

    C'est le gros apport de la postlo, me faire apprécier les héros de l'OT que je trouvais justement trop chanceux, trop avantagés par le script et que j'avais fini par plus piffrer. Là, j'ai eu de l'empathie pour eux, bon, ça suffit pas à me faire renier mon allégeance, mais au moins, leur mort m'a attristée (alors que qu'est-ce qu'aurait aimé qu'ils se la prennent leur tir d'EN dans la tronche dans l'OT).

    5. L'Ordre Jedi non reconstitué.
    C'était une mauvaise idée de croire qu'on peut recréer à l'identique ce qui a existé. J'ai aucun exemple en tête de restauration dans l'histoire. Les néo- ce n'est jamais la même chose que le passé, les mentalités ont évolué, les archives, pratiques se sont perdues, altérées. Une fois détruit, on reconstruit pas, à la rigueur on imite, mais c'est un pâle reflet.
    Que Luke n'ait pas pu faire l'ordre Jedi de la prélo, c'est cohérent, c'est justifié. Qu'il ait échoué, d'un côté on râle sur Rey, lui a été formé à l'arrache à peine plus longtemps. Et puis bon, dans le legends, le nombre d'élèves de luke qui ont mal tourné...

    Pareil, on est pas très loin des bons trucs de l'UEL, c'est à dire que le mal se régénère constamment et que le "remède" (les jedi) le ressuscite à chaque fois. Et là, RJ touchait vraiment juste.

    6. les nouveaux persos et l'origine de Rey.
    A part KR, les autres sont assez fades.
    Le 9 donne une ascendance qui craint à Rey, mais bon, on est sur la trame du Prince Ken (= ce que j'aime pas).
    Et du coup, ça donne une base canon à mes scénarios de JDR trollesques. Ce qui les rend moins troll. Je sais pas si c'est une bonne chose de recanoniser la vie sexuelle de Palpou.

    7. L'histoire est un éternel recommencement.
    Et tuer le méchant n'a rien réglé.
    Bah, c'était la trame de l'UEL postlo, avec palpou qui revient, plein de siths et de jedis noirs... Où est le problème?

    En conclusion : bah, je trouve ça mieux que la postlo des années 90 (et là, je viens de me faire plein de potes). :paf:

    Endor is a lie! (sur ce, je vais troller les fils RP rebelles) :hello:
  • 30/12/2019 - 18:43
    https://www.contrepoints.org/2019/12/30 ... oGD1a0UfmM

    [..] Il y avait chez Lucas une confiance dans la transcendance. Disney croit davantage au libre arbitre : « Les choix que nous faisons, les actions que nous menons, les moments épiques comme les moments insignifiants, font de nous des forces du destin », nous enseigne le générique de la série d’animation Star Wars : Forces of Destiny, lancée en 2017. [...]


    Article pas inintéressant.

    C'est justement un des points que je trouve déplaisant dans cette postlogie : sa naïveté. J'aurais préféré l'ingénuité.
  • 30/12/2019 - 18:50
    Je trouve que les films associent bien l'idée " de libre arbitre" ( le choix que fait Rey à la fin du 9 sur qui elle est vraiment notamment ou le choix de Finn de déserter le premier ordre) mais je trouve quand même qu'il y a un coté " transcendant " également. Après c'est un terme ou beaucoup de gens peuvent en avoir une vision différente.
    D'ailleurs c'est pour ça que je renie la prophétie de mon esprit ( dans la saga entière pas dans la prélogie seule) car ça va trop d'un coté et je pense qu'il faut un juste milieu ce qui est assez bien fait je trouve dans la postlogie. Mais si on devait faire des " teams" je serai plus dans le " libre arbitre" :diable:
  • 30/12/2019 - 19:52
    et out-universe, ça a le mérite de relancer la licence. Certes, ça fait couler de l'encre, mais il y a de l'animation. Et moi, j'ai pu rejouer à SW D6
  • 30/12/2019 - 20:31
    SIeW a écrit:https://www.contrepoints.org/2019/12/30/361378-avec-disney-la-saga-star-wars-change-de-philosophie?fbclid=IwAR0J4ex-j2ccT3mf0WjoGMyc0KUAYHsHEVKqxflvA_76sAcDhoGD1a0UfmM

    [..] Il y avait chez Lucas une confiance dans la transcendance. Disney croit davantage au libre arbitre : « Les choix que nous faisons, les actions que nous menons, les moments épiques comme les moments insignifiants, font de nous des forces du destin », nous enseigne le générique de la série d’animation Star Wars : Forces of Destiny, lancée en 2017. [...]


    Article pas inintéressant.

    C'est justement un des points que je trouve déplaisant dans cette postlogie : sa naïveté. J'aurais préféré l'ingénuité.


    La première phrase résume parfaitement les choses : "La trilogie originelle de Lucas était médiévale, sa prélogie était romaine, la trilogie Disney est romantique".

    Effectivement la postlogie est une relecture romantique de Star Wars. Rey et Kylo Ren pourraient être des personnages de Jane Austen ou des soeurs Brontë. Tout est cohérent à ce niveau-là : des anti-héros, des sentiments violents et exaltés, du gothique, du social.

    Avec TLJ, la postlogie a même flirté avec l'existentialisme.
  • 30/12/2019 - 21:15
    J'aime beaucoup cet article ! :cute:
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