Palpatine avant la terrible agression des Jedi

Depuis Coruscant : Le petit monde de la Littérature est en ébullition en ce moment sur Coruscant alors que s'achève l'un des plus prestigieux concours Littéraire: le GPL (Le Grand Prix Littéraire). En effet, celui ci a vu le sacre pour la première fois depuis 45 ans d'une biographie, et pas n'importe laquelle, celle de l'Empereur Palpatine en personne. Ecrite en moins de quatre mois par le talentueux Mak Yavel, cette oeuvre de 842 pages très exactement a le mérite de présenter en détail les faits marquants de la vie de l'Empereur. Rédigée en collaboration avec des proches de sa majesté et avec l'accord de celle ci, cette biographie reprend entre autre les événements qui ont jalonné la fulgurante ascension de Palpatine.

C'est ainsi que l'on découvre ses origines modestes sur la paisible planète Naboo, son attachement à défendre ceux qui en ont besoin et ce dès son plus jeune âge, sa volonté irrépressible de faire bouger les choses sur son monde, mais également son élection (on peut même parler de plébiscite) au poste de Sénateur de Naboo alors qu'il est encore inconnu sur la scène politique galactique. De cette période, nous retiendrons ses propos, forts et révélateurs de l'état d'esprit de Palpatine à l'époque: "Je suis heureux et fier d'endosser ces habits de sénateur. Je sais que la tâche sera ardue mais j'ai la volonté, au plus profond de mon être, d'être l'instigateur de grands changements dans cette galaxie. Et je ne m'arrêterai pas tant que cette mission ne sera pas achevée."

De ses années de sénateurs, on retient surtout celle qui va le mener au poste de Chancelier Suprême, après qu'une grave crise politico-militaire ait secoué sa planète natale. Dans le livre de Mak Yavel, un proche de Palpatine se souvient: "Il était presque atterré quand il a appris qu'il était pressenti pour devenir Chancelier Suprême. Il n'avait rien fait pour obtenir ce poste et pourtant nombreux étaient les sénateurs à lui faire confiance. Puis il s'est ressaisi, a compris qu'en tant que Chancelier, il pourrait faire évoluer les choses. Palpatine n'était pas naturellement attiré par le pouvoir mais c'est un homme qui a toujours eu le sens des responsabilités. Il a accepté avec gravité ses nouvelles fonctions."

Aux heures les plus sombres de la Guerre des Clones, Mak Yavel nous révèle que Palpatine s'est souvent senti seul mais n'a jamais douté du bien fondé de son action. "Il savait qu'il défendait des valeurs justes, que s'il échouait, l'Histoire se souviendrait de lui comme celui qui avait plongé la galaxie dans le chaos" se souvient un de ses conseillers de l'époque. "Mais il n'a pas échoué, au contraire, il nous a tous sauvé. Quelque part, c'est un héros." Mais un héros modeste comme le signale Mak Yavel dans son livre. Ainsi, on apprend que Palpatine ne s'arrêtera pas tant qu'il pourra apporter plus de sécurité et de prospérité à la galaxie. Une partie conséquente de la biographie est également consacrée à sa relation conflictuelle avec les Jedi. "Ils ne l'aimaient pas, se souvient Mas Amedda, mais Palpatine composait avec eux parce qu'ils représentaient une force puissante. Mais sa Majesté a rapidement compris le danger que personnalisait les Jedi avec leurs pouvoirs mystiques. Toutefois, il ne s'est jamais laissé manipuler, car il possède une force mentale et une détermination à toute épreuve."

Voilà ce que l'on pouvait dire sur le contenu de ce livre, qui présente bien d'autres révélations, toutes plus passionnantes les unes que les autres mais que nous vous laissons découvrir par vous même. Toutefois, le fait que "Palpatine, le Combat d'une Vie" ait remporté le Grand Prix Littéraire de Coruscant a crée certains remous parmi les critiques littéraires et autres écrivains. Si certains voient là "une ingérence des autorités Impériales dans les délibérations des jurés afin de favoriser une oeuvre présentant de manière parfaite l'Empereur, passant sous silence d'importantes zones d'ombre", d'autres, comme le Philosophe Fink Hel'Krot se montrent plus mesurés "Cette biographie est pleine de qualité, c'est certain, mais je reste persuadé que le livre "Le Pouvoir Temporel de l'Ancienne République et son incidence sur la dichotomie du fonctionnement des institutions politiques" était bien plus à même de remporter ce prix. D'autres enfin, comme Sate Pestage, balaient les accusations de pression et d'ingérence d'un revers de la main: "Mak Yavel a gagné parce qu'il a écrit là une oeuvre pleine, équilibrée, instructive, porteuse de sens et profondément identificatrice pour les jeunes générations. Je ne serai pas étonné que cette biographie devienne une lecture de référence au sein du programme de l'Education Galactique Impériale."

Mais donnons le mot de la fin à Mak Yavel, qui à l'issue du verdict des jurés, s'est exclamé en allant chercher son prix: "Je suis fier d'avoir écrit ce livre et suis intimement persuadé qu'il deviendra un best-seller. Et cette réussite je ne la devrai pas uniquement à mon minutieux travail d'investigation mais bien au sujet même! Palpatine est un homme fascinant et tout le monde voudra en savoir plus à son sujet. Cette biographie répond à ce besoin." Inutile de préciser que derrière le sourire radieux de Yavel se cache l'espoir d'amasser une petite fortune grâce aux ventes qui s'annoncent faramineuses. "Palpatine, le Combat d'une Vie" sera disponible dans toutes les librairies dans deux semaines, contre la modique somme de 21 crédits.