- Titre original The Secret Weapon - Bounty Hunters #42
- Genre Comic-Book
- Série Bounty Hunters (Vol. 15)
- Univers Officiel
- Année et période +3 (Empire)
- Scénariste(s) Ethan Sacks
- Note du staff SWU
- Note des internautes
La fin explosive de la saga !
- Valance le chasseur de primes a une dernière mission à accomplir... et ça pourrait bien être sa dernière !
- Son équipe et lui peuvent-ils se battre face à Boba Fett... et à l'arme secrète de Jabba ?
- Après quatre années de publication, le grand final de la série !
- Avis du staff
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Scénario : La fin d'une époque
Depuis le lancement du titre, l’une des caractéristiques du Beilert Valance tel qu’imaginé par le scénariste Ethan Sacks est la dette qu’il estime avoir à l’égard de Han Solo, qui l’a sauvé d’une mort certaine (à l’époque de la mini-série Han Solo - Cadet Impérial). Nombreux ont été les flash-backs du titre montrant le lien entre les deux hommes, au point que c’était cette dette qui avait poussé Valance à s’intégrer dans le crossover War of the Bounty Hunters à l’époque, lorsqu’il avait appris que Solo, piégé dans la carbonite, allait être mis aux enchères. Depuis, entre son allégeance supposée à l’Empire et sa perte de mémoire imminente, Solo était un peu sorti des pensées de Valance mais, pour ce dernier numéro, quoi de plus logique finalement que de le voir y faire un retour triomphal, pour un épisode se déroulant manifestement quelques jours à peine avant Le Retour du Jedi…
Mais, comme quiconque a vu le film le sait, la tâche de libérer Han Solo incombe en réalité aux amis du capitaine. Dès lors, que peut faire Valance là-dedans ? C’est simple : libérer la voie à Leia, Luke et Lando, en supprimant l’une des plus importantes défenses de Jabba le Hutt, le dernier mégadroïde datant de la Guerre des Clones ! Le scénariste, adepte des encarts de bas de case avec des renvois vers tel ou tel épisode, peut donc établir ici un lien avec la maxi-série Yoda, tout en donnant au personnage un véritable moment de gloire, même s’il ne sera pas seul pour cela, pouvant compter sur ses amis pour cela. Si retrouver un exemplaire du mégadroïde se justifie et constitue effectivement une menace de taille, force est de constater que cet affrontement souffre d’un problème récurrent à ce type de menace. La première fois, narrativement, il avait fallu l’alliance d’Anakin Skywalker et Yoda, deux des plus grands Jedi de l’histoire galactique, pour le détruire, au terme d’un affrontement s’étalant sur presque un épisode entier. Là, Valance peut certes compter sur ses comparses, mais c’est lui qui fait le gros du boulot en une poignée de cases…
Tout cela donne en fait l’impression d’une sorte de quête annexe pas franchement indispensable et presque peu crédible pour quiconque a vu le film. Mais l’essentiel de l’épisode semble être un prétexte pour ce qui intéresse vraiment le scénariste : les 8 dernières pages de l’épisode, véritable épilogue non pas à ce numéro mais au titre dans son intégralité, avec un choix aussi surprenant que clivant : chaque personnage a droit à son happy end. Tout le monde est heureux, tout le monde est épanoui, de Tasu Leech qui semble enfin accepté au couple T’onga-Losha en passant par Valance qui retrouve l’amour (paye ton enjeu sur les souvenirs du cyborg si, à peine un numéro plus tard, il a retrouvé Haydenn… Même Cadeliah fera un coucou, comme Vukorah, comme Yura et son mari ! Et oui, l’amour perdu de Valance a en fait survécu. Quand je vous disais happy end pour tout le monde...
Dessins: Villanelli de retour !
Effectivement, celui qui a donné ses lettres de noblesse, j’ai nommé Paolo Villanelli, est de retour le temps des 8 dernières pages de cet épisode augmenté, histoire de nous narrer l’épilogue proposé par le scénariste Ethan Sacks. On sent le dessinateur italien tout autant heureux de retrouver ses protagonistes qu’avoir, sur certaines cases, un peu de mal à s’approprier certains designs dont il n’est pas responsable. Le voir revenir ainsi sur ce titre est une excellente surprise, même si évidemment, on aurait pu espérer qu’il soit aux commandes de l’intégralité du numéro !
C’est en effet Jethro Morales qui signe l’essentiel de l’épisode et si ce n’est pas déshonorant, je commence à être lassé par tous ces dessinateurs clones les uns des autres qui se partagent la licence dernièrement. Jethro Morales, Davide Tinto, Adam Gorham, on a l’impression de séries qui n’ont pas d’âme, qui perdent leur personnalité à chaque arc avec tant d’artistes interchangeables. On l’aura compris, je préfère clairement Villanelli, mais par exemple, Minkyu Jung sur Doctor Aphra, dès la première page, on sait qu’on est dans Doctor Aphra. Là non. C’est dommage.
Conclusion
Un ultime épisode qui tente, par une pirouette, de justifier l’implication de Beilert Valance dans la libération de son camarade Han Solo, mais la sauce a du mal à prendre, d’autant plus que la partie graphique est totalement anecdotique. On se consolera cependant avec l’épilogue du titre, qui voit le retour d’un Paolo Villanelli en grande forme, et la promesse de retrouver le scénariste Ethan Sacks sur la future mini-série Jango Fett !
Note : 70 %