Ltf a écrit:Ni les Jedi, ni les Sith n'existent à cette époque. Luke est le dernier Jedi mais il semble avoir pris sa retraite. En revanche les notions de côte lumineux et de côte obscur sont pour moi claires. On ne peut pas faire une mix pour créer une nouvelle loi. C'est pas ça l'équilibre.
Voilà la définition de l'équilibre:
"We all have
good and
evil in us [...]. The idea is how do you keep those things in
balance, and by keeping those things in
balance, you can do a lot of
good things." - George Lucas
A partir de là, on peut clairement dire que les Jedi de la Prélogie ne correspondent absolument pas à cette définition puisqu'ils s'imposent un code pour se détourner du Côté Obscur, et ce n'est pas la meilleurs façon de faire le "Bien".
George Lucas explique dans son concept qu'il vaut mieux faire le "Bien" par soi-même, plutôt que de faire le "Bien" parce que quelque chose nous l'impose (un code, une loi, exactement comme les Jedi de la Prélo).
Les seuls personnages qui respectent ces conditions dans les 6 premiers épisodes sont Qui-Gon (qui défie tout le temps le Conseil des Jedi), Luke (qui n'écoute pas les conseils de Yoda et d'Obi-Wan), et Anakin à la fin de
ROTJ qui arrive à surmonter le "Mal" en lui pour faire le "Bien", ce qui ouvre donc une nouvelle voie pour
TLJ.
Presque tout le monde a réagi en voyant Luke dire qu'il était "effrayé" dans le trailer, pensant qu'il avait basculer vers le Côté Obscur, mais je pense qu'il est largement au dessus de ça car maintenant qu'il maitrise ses émotions, il ne craint plus la peur, ni aucune émotions négatives.
Il est surement déjà dans cette voie intermédiaire pour faire le "Bien", exactement comme le dit la définition de G.Lucas.
Qu'est ce qu'il a appris à ses apprentis ? Personnellement, je pense que ce n'est pas pour rien que Ben/Kylo se sent coupé en deux dans
TFA et qu'il est montré totalement instable émotionnellement.
"Il faut arrêter de croire que je déteste [The Last Jedi]. [...] le film se démarque et provoque le débat, ce qui est une qualité inestimable". - Mark Hamill