Howii a écrit:@pod : Moi bizarrement ce qui me semble facile c'est de dire qu'on peut résoudre les malheurs d'une galaxie en faisant exploser une grosse boule et en tuant deux mecs. Une happy end "facile et convenue" ...
Ca c'est le discours très tendance et "cynique" du cinéma actuel. Je me souviens d'ailleurs, à ce titre, d'une réaction d'un proche de Mark Millar à propos du comics Kick Ass qui disait en gros : "Tant que tous les personnages de ta BD ne sont pas tous morts, alors on peut continuer ?". En gros, la même chose est en train de se passer pour SW, et pour les grosses franchises à succès en général : tant qu'on ne fait pas exploser l'univers Entier dans un gigantesque Big-Bang, c'est qu'il reste de l'espoir de se faire encore un peu de pognon avec un label. Heureusement, il y a encore des types comme Zemeckis et Bob Gale qui bataillent furieusement pour conserver leurs droits, dans un monde où cette stricte notion est vécue par une bonne partie de la population comme de la snobinarderie.
Avec la course frénétique à la rentabilité et la concurrence entre les franchises, il devient impossible de raconter une histoire encadrée, avec un début et une fin. Toutes les franchises présentes ou passées qui fonctionnent sont désormais en danger d'être pillées, souillées par des gens qui n'ont strictement aucun talent pour raconter une histoire, mais qui savent recycler brillamment les histoires des autres en jouant de leurs compétences techniques. Sans parler de tous les petits jeunes à qui ont fait miroiter l'espace d'un moment la possibilité de "rejoindre la grande famille".
SW a AUSSI une histoire en termes de culture d'entreprise. Et c'est culture d'entreprise qui aujourd'hui, est remise en jeu sur le tapis. Il faut prendre conscience de ce fait pour juger convenablement de ce qui est en train de se passer.
Pour moi, Vador n'est pas juste un type dans un costume. C'est un symbole. Un archétype qui, en tant que tel, nous en apprend beaucoup sur la condition humaine. Et Luke n'est pas juste un mec bad-ass qu'on peut faire revenir l'espace d'un caméo à la Schwarzenegger. Il est aussi un symbole qu'on ne peut pas débarrasser comme cela de ses oripeaux symboliques juste pour en faire un mec cool.