par Val Darklord » Lun 20 Fév 2006 - 21:16 Sujet:
Voîlà la suite que vous attendez (peut-être pas) tous:
Mission périlleuse
Ondéron, -3799. Après le risque pris sur Tatooine, Uthar nous accordé quelques jours de congés, en espérant qu’ils se passent bien. Toutefois, nous sommes séparés, mais nous pouvons communiquer par comlink. Sira est partie régler des comptes sur Tatooine et Kirl a préféré ne rien dire. Quant à moi, je suis sur Ondéron, en pleine guerre civile. Pas le meilleur endroit dans la galaxie, mais j’avais moi aussi des comptes à régler. Je suis dans une cantina animée à Iziz. Les soldats de la reine Talia ont le contrôle sur toute la ville, mais ça ne va pas durer. Quand Vaklu va arriver, il va les virer pour les remplacer par les siens. Personnellement, je m’en balance un peu. Dès que j’aurai régler mes affaires je quitte tout de suite cette planète pourrie. Je vois Dagon en train de piccoler comme un trou. C’est pas très bon pour un médecin. Qu’est-ce que je raconte, moi ?! C’est sa vie, il fait ce qu’il veut. Je sors et je passe à côté de l’autre Duros qui m’a bassiné avec son problème de carte perdue quand je suis entré et qui sais ce qui l’attend s’il recommence. A peine sorti, un Bestiaire me braque:
- File moi ton fric, sale fils de chien Kath !!!
- Non mais je peux te filer ça si tu veux.
- Aarrghh !
Je lui ai épargné une mort dans la douleur car les gardes étaient là. J’aime bien quand j’entends la trachée de mon ennemi s’écraser en un craquement. Je vois tous ces ferrailleurs qui devraient ramper à mes genoux comme des chiens. Un mec qui attire la foule est en train de hurler dans la rue : « La reine Talia n’a que faire de son peuple !!! Vaklu nous sauvera, lui !!! ». S’il n’y avait pas ces foutus gardes je les aurai déjà décimés. Justement, ces soldats ont pas l’air de m’aimer. Depuis que je suis sorti du bar, ils gardent les yeux sur moi. J’ai un mauvais pressentiment. Quand j’arrive du couloir qui relie le statiopport au quartier marchand, un garde m’interpelle. Il veut voir ma carte mais… Non. On me l’a volé.
- Désolé monsieur, mais vous allez devoir restez ici.
Il y a vraiment un problème. Une vingtaine de gardes m’entourent. L’un d’eux me montre ma carte. Ils me l’ont pris quand je dormais chez un de mes contacts… Contact qui m’a trahi et à qui je vais le faire payer. Mais pour l’instant, je m’en suis pas encore sorti, ayant à faire à une équipe spéciale. Je sors mon sabre d’un geste rapide et, d’une rafale, cinq gardes voltigent. J’aime tuer les gens, mais uniquement quand ils sont faibles. Ensuite je rebrousse chemin en cherchant à fuir, ne pouvant pas accéder à mon vaisseau. Ca va mal, très mal. Certains soldats ont même des vibrolames doubles. Apparemment, ils savent à qui ils ont affaire. Certains habitants me barre la route. Pas le choix. Je suis obligé de les sabrer. J’avais envie de me défouler, en plus. Mais là, c’est fini. Je suis dans un cul-de-sac. Ca veut dire que je suis mort. Ah l’enfoiré… Si je tenais celui qui m’a balancé ! Mais je ne pourrais pas. S’en est fini de ma courte carrière. Ils s’approchent de moi, les lames levées. Soudainement, des cris et une lame de sabre rouge traversent la foule. Non deux, un double-sabre. C’est… Sira !!! Elle les assassine un par un, leur arrachant des cris douloureux. Généralement, quand elle donne un coup, il est décisif pour son ennemi qui aurait fais l’erreur de la chercher. Arrivée à moi, elle me dit :
- Salut. Grouille-toi si ça te dérange pas. Uthar nous a fait demander et Adrenas nous attend dans son vaisseau.
Pour une fois, Je suis content de la voir. Mais… Oh non, pas encore. Cette fois, les renforts arrivent. Et costauds, les renforts. Bouclier en Cortosis et armure du même alliage. Même si nous sommes deux, c’est loin de suffire. A ma grande surprise, ils ne se jettent pas sur nous comme des Rancor qui ont pas mangé depuis trois semaines. Celui que je présume être le chef s’approche et nous annonce :
- Rendez-vous et aucun mal ne vous sera fait. Dans le cas contraire, nous seront obligés de vous abattre. Regardez autour de vous. Vous n’avez aucune chance.
Ca me laisse un goût amer dans la bouche, mais force est de constater qu’il a raison. Nous lâchons donc nos armes, avec un pathétisme effrayant. Ils nous conduisent au palais de la reine. Comme je le disais, aucune chance de s’échapper. Arrivé au palais de la reine Talia, on nous incruste dans des cages de forces. C’est ridicule. D’une seule pensée, je pourrais actionner le levier qui annulerait le champ de force… Si le levier était dans cette même salle. Je me concentre plutôt sur ce que nous a dit l’autre prétentieux de fantassin : « Ces cages de force ne sont que temporaires. Vous serez bientôt transférer sur une autre planète loin, très loin. Bonne journée. » Et il est parti en riant. Quelques heures plus tard, une garnison deux fois plus grande vient nous chercher, nous fait traverser le quartier marchand que les cadavres ont fait déserter. Ils nous emmènent ensuite dans un vaisseau-cargo. A l’intérieur, les soldats d’assaut nous enferment dans une cellule. Il y a plus de place que dans une cage de force, mais ça reste une cellule. Si ils nous emmènent où je crois, c’est mal parti pour s’échapper. Autant se mettre à l’aise.
- Tu sais où est Kirl ?
- Non, dit Sira.
- Et tu sais où ils nous emmènent ?
- Non plus, répliqua-t-elle.
- Moi je sais. Sur Dantooine.
- Oh non…
Quelques heures plus tard. Nous sommes arrivés et par la même occasion, blindés. En effet, ils prennent des précautions en nous attachant avec des menottes renforcées elles aussi en Cortosis. Je retrouve avec amertume l’enclave Jedi que j’ai pu visiter lors d’une mission périlleuse. Et on me remet dans une cellule, mais cette fois, avec Sira.
- Bon, je crois qu’on est mort, me fait-elle.
Je ne prête guère de crédits à son jugement de la situation aussi logique que inutile. J’étais plutôt occupé à méditer. A méditer sur la façon dont on pourrait sortir d’ici. Un homme entre dans la cellule. C’est lui, le contact qui m’a balancé.
- Alors comme ça t’as décidé de me balancer, Kad ?
- Maître Rilok. C’est comme ça que tout le monde m’appelle ici.
- Sale enfoiré… J’aurais ta peau, Kad !!! Et tu me connais, je tiens toujours parole !!!
- Oui, un jour, peut-être… En attendant, tu vas être soumis toi et ta copine à un interrogatoire qui va nous être, je pense, bénéfique.
Puis, avant qu’il sorte, un craquement se fit entendre de sa gorge. Il tombe comme une mouche par terre. Vengeance faite, il faut passer à l’évasion. J’entraîne ma compagne hors de la cellule avant de prendre un des sabres de Kad. Je donne l’autre à Sira, qui l’allume aussitôt. Une idée me traverse l’esprit, qui me dit de nettoyer l’enclave. Non. Trop dangereux. Nous avançons dans le couloir, confiants. Soudain, quelques sabres rouges nous barrent la route. Adrenas et ses acolytes :
- Nous vous avons suivi en vaisseau discrètement. Vite ! Ces vermines de Jedi ne vont pas tarder à débarquer et Uthar vous demande d’urgence !!!
Trop tard, devant nous se dressait tels des monuments les Jedi tant inattendus. On doit riposter. Nous fonçons, moi et mes compagnons, sur ce qui sera peut-être la cause de notre perte. Je tranchais à tour de bras mes ennemis. De colère, je prends la tête d’un Jedi et l’éclate contre le mur. Mon visage est couvert de sang, tout comme mes mains. Nous nous dirigeons vers notre vaisseau en direction de Korriban. Arrivés au vaisseau Adrenas me demanda :
- Comment vous êtes arrivés sur Dantooine ?
Mon histoire dura tout le trajet. Puis, je rajoutai : « Cette fois, on a vraiment eu chaud ! »
Bon ben voîlà j'attends vos réactions.