Bantha a écrit:Justement, ce que je reproche personnellement à la postlogie dans son ensemble - j'inclue le XI même si je ne l'ai pas encore vu bien sûr mais fatalement vu les deux premiers et les spoils, ce sera aussi le cas - c'est de ne pas avoir le moindre sens, ni même d'ailleurs de bonnes idées. Quant aux choix, ils sont mauvais, pour la plupart. Je rappelle entre autres que l'épisode VII reste un plagiat, que le fantôme hystérique de Yoda brûle un arbre dans le VIII après que Leïa ait survécu au vide intersidéral en utilisant la Force. Bref, cette postlogie c'est un épisode de remplissage de The Clone Wars ou Rebels réalisé à la va-vite pour maintenir la hype des fans.
Il ne s'agit pas d'accepter le point de vue d'un réalisateur mais simplement de garder le droit de le critiquer quand il fait n'importe quoi. En l'occurence de deux réalisateurs. Si la moitié des spoils mentionnés dans les dernières pages de ce topic sont vraies, il est évident que la moindre quête pour collecter des pièces de droïdes dans KoTOR a plus de cohérence et de souffle épique que cet épisode.
C'est ton opinion et chacun peut effectivement avoir une approche critique de cette postlogie, comme on pouvait avoir une approche critique des choix opérés dans la prélogie qui n'a jamais été non plus une oeuvre consensuelle et qui a beaucoup divisé les fans, même si ceux qui ont aimé cette prélogie ont parfois du mal à l'entendre et le concevoir.
Il y a des gens qui ont détesté cette postlogie comme d'autres l'ont adoré, comme il y a des gens qui kiffent aujourd'hui The Mandalorian et d'autres qui trouvent que cest complètement nase.
Donc oui, on peut critiquer les choix opérés par Abrams, Johnson ou autres, comme ceux de tout cinéaste dans un film. Où j'ai plus de mal, c'est quand la critique vire à la haine, à la colère, voire à appeler à punir ou sanctionner les auteurs de ce qui serait un sacrilège (exemple des jets de tomates lu précédemment).
Le risque de déplaire est présent dans toute démarche artistique. Vouloir plaire à tout prix, ce n'est plus vraiment une démarche artistique, ça devient juste du marketing.