Chadax a écrit: "les pillards Dnomol Hcol"
Pourtant, ils distillent un nectar qu'il adore?
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Chadax a écrit: "les pillards Dnomol Hcol"
Ve'ssshhh a écrit: Pourtant, ils distillent un nectar qu'il adore?
7. Viande de Nerf
- Je dois reconnaître que les nerfs de gundarks ont bon goût !
L'humaine essuya sa bouche d'un revers de manche. Une petite lampe éclairait la pièce d'une lueure tamisée . Le jawa prenait son temps pour vider sa gamelle : la mixture le réchauffait agréablement
- Vous êtes un drôle de petit bonhomme vous savez, commenta Sabine avec un sourire, tout en fixant son droide de protocole. Mais je commence à vous apprécier.
Le jawa acquiessa : le sentiment était partagé. Tout en mangeant, ils discutèrent de la suite. D'après l'humaine, son contact serait là le lendemain. Leur quête commencerait alors...
8. Mon Calamari
Ils en vinrent à parler de leur passé. Sabine lui parla de ses différentes missions pour cette « Alliance Rebelle », sur Lothal, Mon Calamari, Sullust, autant des planètes dont il ignorait l'existence. Lui parla de sa routine sur Tatooine, à la recherche de ferraile dans la mer des Dunes. Après cela, ils ne tardèrent pas à s'emmitoufler dans leurs couvertures et le sommeil les prit. Il faisait déjà nuit noire lorsque Nyr'Vach'Koch se réveilla en sursaut. Il n'eut pas le temps de crier qu'une main se plaqua contre sa bouche. Il entendit la voix de Sabine à son oreille :
- Chut ! Je crois qu'on a un problème...
– Moi, j'aime bien… c’est conceptuel, déstructuré.
– Alec, la sphère d’eau pour le ballet, c’est dans la salle du trône, pas l’inverse.
– C’est immersif...
– Alec, le trône flotte à l’envers à mi-eaux. Tu comptes mettre où tes invités ?
– Bah, combi de plongée ? L’eau est chaude, ça fait vacances tropicales.
– Tsunami plutôt. C’est le chaos. Faut vider, sécher, repeindre les murs, racheter un trône, commander des tapisseries. Il va être furieux. Je vais l’occuper, mais je te garantie pas de le tenir jusqu’à ce que tu aies réparé cette connerie.
– Bah, fais-lui ton truc de Jedi : « ce n’est pas cette salle du trône que vous recherchez ».
Jour 9 - Chaos
Tout n’avait été que chaos, désordre, dissonances, dans la capitale, où jadis, un temple se dressait fièrement, rappelant les millénaires de services rendus aux peuples, à la République. Quand il s’était retiré ici, dans une retraite obligée, il s’était rendu compte à quel point sa vie avait été à l’image de cette planète, désormais entre les mains d’un tyran. Là, il réalisait qu’il pouvait méditer tranquillement, être à l’écoute de la Force, tout en veillant sur l’enfant blond dont il avait la charge. Aussi, il souriait quand le garçon sillonnait les canyons.
Jour 10 - Troupeau
Il se sentait l’âme d’un bon berger face à son troupeau de brebis. Le vieux maître Jedi observait attentivement les progrès de ses jeunes élèves, n’hésitait pas à les corriger gentiment si jamais ils faisaient un faux pas dans l’exercice du jour. Le maniement du sabrelaser exigeait beaucoup de concentration et de minutie. L’intuition était essentiellement la clé dans ces moments. S’ils en manquaient, ils étaient blessés. Il ne comptait plus le nombre d’envois à l’infirmerie afin qu’ils soient remis sur pieds assez rapidement. Cela dit, il souriait devant cette innocence.
– Troupeau, troupeau... tu y vas fort là.
La rafale de force fit voltiger la table.
– RoRo chérie, c’est de la vaisselle Têta du 3e millénaire. Tu peux rager autant que tu veux, ça changera rien.
– Je vais les tuer, je te jure que je vais les tuer si tu maintiens ces greluches à cette place. Vire-les !
– C’est pas ma faute si on doit négocier avec un matriarcat. Fais pas ta ronchonne, c’est comme ça, les ambassadrices dînent à la table d’honneur. C’est que de la politique.
– Envoyer un troupeau de pétasses, de la politique ?
– Pfff... redescends, personne ne va te le piquer, ton vieux.
9. Chaos
Le jawa n'osa bouger. Il entendit tâter la main de Sabine contre la lampe. Soudain, la lumière vint, aveuglante.
- Courez ! Hurla l'humaine.
Elle le prit sous le bras et se rua vers la sortie.Ses pieds firent valser les gamelles vides dans la précipitation. Le jawa aperçut son droide un court instant, puis le décor changea. Noir. Il se sentit glisser, eu peur de tomber. Sabine le serra plus fort. Tête en bas, il ne percevait que ses longues jambes. Il leva la tête. Son droide vola de la pièce d'où ils sortaient et vint se fracasser contre le mur, au milieu d'une tâche de lumière.
10. Troupeau
C'est à la lumière des astres qu'il vit alors ce que Sabine avait perçue et ce qu'ils fuyaient : un véritable troupeau de créatures,grouillantes, qui surgissaient du Temple par toute ses issues.
Ils se glissèrent nerveusement à l'intérieur du vaisseau. Le jawa sentit le bras qui le retenait s'effacer et tomba au sol. Il releva la tête, vit Sabine se ruer vers les commandes. Le flot de créatures affluait vers eux. La peur le figea : une bestiole verdâtre grimpa sur l'appareil, griffes tendus... La rampe se ferma d'un coup. Il y eut un bruit de viande hachée et un liquide lourd et visqueux tomba sur le jawa.
.11. Sérénité
Le vaisseau dérivait lentement. Nyr fixait la vitre donnant sur l'espace, accroupi contre une paroi. Sabine était étendue dans le siège du pilote, le souffle régulier. Un silence paisible flottait : la course poursuite les avait laissé éreintés.
La mandalorienne s'anima finalement.
- On va rester en orbite pour attendre mon contact.
Elle se leva du fauteuil, étira ses bras en baillant.
- Vous devriez vous changez, lui lança-t-elle avec une moue, vous êtes couvert de sang. Il y a une vapo-douche par là.
Elle lui désigna la porte, plissa le nez.
- L'odeur n'est pas fameuse
Jour 11 - Sérénité
L’ancien chevalier Jedi s’avança dans le patio de la demeure qu’il partageait avec son épouse, Padmé. Depuis que le Conseil Jedi avait découvert leur mariage, il avait encaissé pas mal de déboires, plus ou moins joyeux. Cela dit, avec la naissance des enfants, Luke et Leia, il avait retrouvé un semblait de paix intérieure. Puis, ils les avaient vus grandir, jouer et rire dans les eaux des lacs d’à côté, lui offrant une image de la sérénité jamais égalée. Désormais, les enfants étaient presque des adultes, Luke rêvait de devenir pilote, tandis que Leia serait Sénatrice.
Pas d’émotion, juste la paix.
Pas de passion, juste la sérénité.
Elle inspire lentement au souvenir de l’ancien mantra, mais ça n’apaise pas la douleur.
Non.
La paix est un mensonge, il n’y a que la passion.
Cette passion qui donne des ailes, procure une joie infinie, la sensation de toute puissance. Pourquoi ça fait parfois autant mal ?
La peine, le refus, l’impuissance, la colère. Et le besoin irrépressible de s’en débarrasser. Reprendre le contrôle, plier le réel à sa volonté. Le feu dans ses doigts. Serrer. Savourer la terreur, la mort.
La Force l’a abandonnée mais le Côté Obscur répond toujours.
La sérénité, enfin.
Aujourd’hui, le petit monde égoïste et bien ordonné de Monsieur Ki’Dham s’est effondré.
Il était resté indifférent aux tempêtes, à la corruption qui secouaient le Sénat ; il n’avait jeté qu’un œil distrait aux holos des batailles dans la Bordure Extérieure.
Certes, il avait pesté quand certains produits courants étaient devenus rares ; il avait râlé, en bon coruscanti, contre les nouvelles taxes…
Soudainement, le monde est devenu chaos.
Coruscant attaqué ? Impossible !
On se bat pourtant dans l’espace, dans le ciel, dans les rues.
Ki’Dham a peur, craint pour sa vie : la guerre est là !
Monsieur Ki’Dham est troublé : ces aliens que les soldats molestent, il les connaît.
Il a applaudi quand le chancelier Palpatine s’est proclamé empereur : après le chaos, l’ordre revenait !
Quand les Jedi ont été proclamés ennemis publics, il a approuvé : il s’est toujours méfié de ces êtres arrogants aux pouvoirs mystérieux.
Quand le gouvernement a proclamé la primauté de la Race Humaine, il s’est senti gêné, mais secrètement flatté.
Monsieur Ki’Dham fait un pas, puis deux, hésite. L’officier le regarde :
- Opération de police . Circulez !
Discipliné, il se détourne et rejoint le docile troupeau.
8. Calamari
Le ciel sombre de Mon cala se reflétait dans ses océans agités. De gigantesques vagues venaient s’écraser contre les tours de Dac City. D’intenses éclairs illuminaient le long couloir qu’Aftab traversait afin de se rendre dans son bureau. Une fois installé, le jeune calamari constata l’arrivée d’un holo-message crypté. « La Résistance a le regret de vous annoncer que l’amiral Gial Ackbar a perdu la vie lors d’une attaque du Premier Ordre. » Aftab s’effondra et sentit le tumulte de la tempête l’envahir, avant de laisser place à un grand vide. Son père, héros de guerre qu’il n’avait eu la chance de rencontrer qu’une seule fois, venait de mourir.
Le cargo de classe Firefly, pourchassé, fuyait vers l’espace.
- On en a deux à quatre heures ! Balance les leurres, annonça calmement le capitaine.
Des missiles les frôlèrent.
L’équipage avait l’habitude des départs mouvementés, mais là, ils avaient décroché le pompon !
Pourtant, tout avait bien commencé : le capitaine Rey’n’Olds avait enfin dégotté un bon contrat, payé cash.
- Nav, le saut !
- C’est bon, direction Sozega!
Le client, un immense prêtre au crâne dégarni, était resté impassible, serein, comme indifférent au tumulte.
Le calme revenu, il sourit et balança, ironique:
- Sachez, capitaine, que je suis rassuré de voyager à bord d’un vaisseau baptisé Sérénité.
- Ah, Dagobah ! Son brouillard éternel, ses marécages putrides, ses prédateurs, ses bestioles suceuses de sang... Un vrai paradis !
- Tu plaisantes : personne ne va sur Dagobah !
- Eh ben moi si, môssieur ! Et la base du mont Yoda, t’en fais quoi ? Celle de l’alliance Rebelle.
- Jamais entendu parler !
- Normal, c’était top secret. N’empêche, ils y sont tous passés : la Princesse, Mon Mothma, Solo, Skywalker… Et même ce morveux, une vraie tête à claques ! Comment qu’il s’appelait déjà ? Prince… Prince…
- … Ton histoire, c’est pas canon, avoue !
- C’est même plus Legends : enterrée, l’affaire !
Jour 12 - Dagobah
Les pensées tourbillonnaient dans sa tête encore juvénile, toutes ses révélations sur Dagobah, au sujet de ses parents, il n’en revenait toujours pas. Son avenir lui paraissait bien sinistre, bien sombre, il allait devoir vivre avec le poids de sa famille pour le restant de ses jours. Des larmes coulaient sur ses joues, de sombres réflexions vinrent s’ajouter aux autres. Il ne voyait pas comment s’en sortir. Il ne savait pas comment faire. Il était perdu, perplexe, avait l’impression d’errer sans but précis. Et pourtant, il n’avait qu’un désir : revoir son père.
9. Chaos
En un lieu sombre, reculé de tout, par-delà les étoiles les plus brillantes et les planètes les plus lointaines, émane une chose plus ancienne que le temps. Une énergie si sombre qu’aucune lumière ne peut la traverser. Une puissance si redoutable qu’elle se nourrit de la vie depuis le commencement des choses. Une force si obscure que rien n’a jamais pu la contrer. Cette singularité est l’origine même de toute chose, et en ce lieu glacial, elle attend, enfouie sous un trône taillé dans la roche la plus noire, que quelqu’un vienne la revendiquer, car quiconque possède ce pouvoir est alors maître du chaos.
Dagobah. Un endroit sale, respirant la corruption du Côté Obscur sur une nature tourmentée.
Quel meilleur et pire endroit pour un Jedi.
Elle le sent, un souvenir diffus.
Le bourdonnement des drones, les sabres d'entraînement, la voix lente et le tic verbal de l'instructeur.
Il est là.
Ça fait vingt ans qu'il se terre. À portée de sabre. La dernière proie, la plus recherchée.
- Vous sentez quelque chose?
Les sabres qui s'entrechoquent, rouge contre vert, avant de se retourner contre la silhouette tassée sur son trône. Et frappent.
- Non, répond-elle à l'inquisiteur. Un écho sans importance. Partons.
Cette horrible vision ne se réalisera pas. Jamais.
10. Troupeau
L’ermite était assis sur un petit rocher, emballé dans sa vieille robe marron, usée par le soleil et les tempêtes, tout comme il l’était lui-même. Une plainte résonna entre les dunes et bientôt la silhouette du Bantha menant le troupeau apparu au-dessus d’un large monticule de sable. L’homme se leva alors et intercepta leur trajectoire. Seul un fou s’opposerait à un si grand nombre d’animaux, aussi paisibles puissent-ils être, mais les créatures ne prirent pas peur, et changèrent de trajectoire, évitant un guet-apens de braconniers. Sous sa capuche se dessina un large sourire, satisfait de pouvoir toujours s’assurer de maintenir la paix là où-il allait.
11. Sérénité
L’air frais d’Ahch-to faisait voler au vent ses boucles grises. Le maître Jedi posa ses mains sur un petit rocher au bord d’une falaise. Tout autour de lui se fondit en une énergie continue, s’équilibrant parfaitement et résonnant entre les montagnes abruptes de l’île. Pour la première fois depuis des années, il s’ouvrit à la force. Un tumulte de souvenirs déchirants se déversèrent sur lui, comme si toute ses erreurs n’avaient jamais cessé de le hanter. La peur et la colère tentèrent de s’emparer de lui, mais il était résolu à trouver quelque chose d’autre. Au moment où elle apparut dans son esprit, Luke Skywalker regagna enfin sa sérénité. Leia.
– Dites-moi, Pestage, c’est quoi cette blague avec le budget ? Quel est l’enfoiré qui m’a raboté mes crédits festivités et divertissement ?
– Pradeux, voyez directement avec Sa Majesté pour les réclamations.
– Il débloque. Comment organiser un Jour de l’Empire convenable avec un budget de clodo de la Bordure ?
– Un peu de sobriété ne vous fera pas de mal.
– C’est quoi tout ce pognon sur cette ligne ? Je vois, c’est son projet débile de station orbitale à Géonosis. Bon, je prends mon avance dessus.
- Pradeux !
- Ça va, il verra rien… Au pire, il piochera sur le budget armure des stormtroopers. Pour ce que ça leur sert…
Allez, encore un bouchon ! Poodoo, depuis que ces fichus impériaux se sont installés, on se croyait sur Coruscant à l’heure de pointe ! Et qu’est qu’il fout au milieu du carrefour, çui-là ?
- Hé, tu l’avances ton char, Benurh ? Non mais, ces cul-terreux, ça circule en eopie et ça se croit tout permis !
- Et la priorité il en fait quoi, le vieil ivrogne? T’as un speeder et tu te prends pour Sebulba ? Faudrait peut-être… Gaffe, un storm !
Un soldat approche :
- papiers !
- Vous n’avez pas besoin de vérifier notre identité…
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