Tomas Gillespee a écrit:Et pourquoi s'il voulait mourir a-t-il laissé une carte pourqu'on le retrouve ?
Ca c'est vraiment un point de
TFA qui me dérange de plus en plus quand j'y repense. Expliquer cette carte par une ligne de dialogue ou deux n'était pas superflu. Parce que tel que le film est fait pour deviner que la carte en question c'est juste la carte vers le premier temple Jedi alors qu'on parle dans tout le film de "map to Luke Skywalker" bah il faut y avoir pensé. Mais là pour le coup on ne peut vraiment pas le deviner. Le fait qu'on soit revenu sur ce point sur le forum bien avant la sortie de
TLJ fait que j'avais bien intégré cette notion-là, mais je comprends totalement qu'en voyant
TLJ ça ait fait tiquer.
Tomas Gillespee a écrit:Ce n'est pas tant les idées qu'il critique Dudu, c'est la manière de les tourner qui lui semble foireux.
Mais j'ai trouvé qu'il passait à côté de tout ce qu'il y avait de bien. On le sait, Durendal est plutôt orienté technique, de base, dans sa manière d'apprécier un film. Ca me parait fou de passer 2h30 à éclater le scénario et de ne même pas glisser un truc sur la photographie ici ou quelques mouvements de caméra alors qu'il s'agit de points forts du film. J'aurais trouvé ça plus fair play de sa part de justement souligner que sur tel plan la photo est jolie plutôt que de dire que Thrawn est bleu parce qu'il fait référence au Génie d'Aladdin version Disney, ce qui est vraiment idiot et hors-sujet en plus.
Tomas Gillespee a écrit:Si elle avait dévoilé son plan, Finn et Poe n'auraient jamais mis en place le plan foireux, et DJ ne les aurait jamais trahi...
Y'a un truc qui est bien dans sa critique c'est qu'il dit souvent que certaines répliques auraient pu être déclarées par le réalisateur qui explique son film en interview. Et justement, le plan d'Holdo dont Finn et Poe ne savent rien, c'est avant tout montré de manière à ce que que l'on doute d'elle en tant que spectateur. On la voit à travers le regard de Poe, et c'est pour ça qu'on pense à une infiltrée ou une traître jusqu'au réveil de Leia. On n'a que lui comme prisme. De la même manière on perçoit Luke à travers les yeux de Rey. C'est l'une des raisons qui font que certains n'ont pas aimé ce film je pense : c'est vraiment un trip de réalisateur-auteur ce film. Il n'a pas voulu faire une histoire Star Wars comme les autres, il a voulu montrer des personnages à travers le regard d'autres personnages. Ainsi, on les perçoit comme eux, mais hélas certains voient ça comme la "réalité véritable" et pas une vision.
Tomas Gillespee a écrit:J'espère qu'il se rendra compte également que vouloir absolument mettre un agenda politique dans un film n'est pas la priorité n°1.
Je suis pas certain que ça vienne du patron de Disney en fait ça. Le truc vicieux avec Hollywood en fait c'est que c'est souvent les réalisateurs eux-mêmes qui ont des idées politiques bien particulières et les insufflent à leur oeuvre, essentiellement parce qu'ils ont grandi avec telle ou telle oeuvre qui avaient les mêmes idées. Quand on voit des méchants slaves dans un film d'action de nos jours, ça ne veut pas dire que le studio veut faire passer des messages politiques qui datent de la guerre froide, mais ça peut vouloir dire que le réalisateur a bouffé toute sa jeunesse des films où les russes étaient les méchants. Donc le jour où il fait un film, il en fait des méchants. Hypothèse toute bête : Rian Johnson a été éduqué de manière à être tolérant et aime les populations cosmopolites. Il est donc évident que pour lui, que ce soit la Résistance ou le Premier Ordre, ce sera bourré de gens de couleur et de sexe différents. Je ne sais pas si je suis bien clair. En gros tout film est politique, mais je pense sincèrement que ce ne sont pas forcément les studios qui sont derrière cette démarche là. Après il est évident que les réalisateurs engagés par une boîte vont plus ou moins être en phase avec la dite boîte. Mais l'avantage de Star Wars c'est qu'au moins y'a pas de placement de produit contrairement à beaucoup de films, ce que j'ai tendance à trouver pire qu'un message politique particulier (car encore une fois tout film est politique).