Republic Commando: Triple Zero par Karen Traviss
*Commence la lecture en mai*
*Arrive difficilement à la moitié du bouquin*
*Commence à s’ennuyer et abandonne parce que Chevalier Errant ça avait l’air plus intéressant*
*Se souvient fin juillet qu’il aime les clones et les Mandos (et au passage qu’il venait de terminer un autre bouquin et qu’il était moyen chaud pour poursuivre la Revanche de Yan le Solitaire sachant qu’il avait été soûlé au bout de 40 pages)*
*Reprend le bouquin*
*Hey mais c’est pas mal en fait*
*Finit le bouquin*
*Vient écrire une critique sur SWU*
Bref c’était mon expérience avec ce second tome de Republic Commando.
Je lisais partout que celui-ci était un peu le vilain petit canard de la série. Le moins bon et le plus ennuyeux. Et qu’il était clairement passable au mieux.
Et bien laissez moi vous dire qu’il ne mérite pas totalement cette triste réputation.
Un an après le début de la Guerre des Clones et plusieurs mois après leurs opérations sur Qiilura, l’escouade Omega des Clones Commandos se voit confier une nouvelle mission, cette fois-ci sous le commandement de l’un de leurs sergeants instructeurs, le mercenaire mandalorien Kal Skirata, celui qui pour ces clones se rapproche le plus d’un père. Leur tâche: réduire à néant une cellule terroriste opérant sur Coruscant. Mais cette mission est bien trop sensible pour une seule escouade, quand bien même fut elle composée des meilleurs soldats de la République. L’escouade Delta se joint ainsi à eux, de même qu’Ordo, ARC Trooper de classe Null loyal uniquement à Skirata, ainsi qu’un autre Cuy’val Dar et deux chevaliers Jedi, parmi lesquels Etain Tur-Mukan, ayant aidé les membres d’Omega lors de leur opération à Qiilura.
La première partie du roman, celle l’ayant fait décrocher il y a deux mois, est donc très honnêtement le point faible de ce livre. Et c’est bien dommage car l’un des premiers moments du livre dans le premier chapitre est essentiel car il nous introduit à Kal Skirata, au moment où celui-ci est devenu un Cuy’val Dar et où il a rencontré les jeunes clones qui deviendraient les ARC Troopers Null.
Parlons d’ailleurs de Skirata, un Mando tout en charisme qui n’a qu’un seul objectif, protéger ses clones, protéger ses fils.
Kal’buir est logiquement la figure paternelle des Null comme de ses commandos et l’attachement et la loyauté entre eux est un excellent point tres bien développé. Chez les Null comme Ordo en particulier qui eux ne sont pas loyal à la République, ils se battent uniquement pour Skirata, leur buir. Et comment ne pas mentionner qu’au final, il est LE personnage principal du roman! Et de loin.
Mais pour le reste de cette première moitié… Force est de constater qu’on a pas grand chose à se mettre sous la dent à part le retour de nos chers commandos de l’escouade Omega: Niner, Fi, Darman et Atin. On assiste également à l’introduction de l’escouade Delta (Boss, Scorch, Fixer et Sev), suivie dans le jeu vidéo Republic Commando. La mise en place de l’intrigue est lente. Trop lente. On peine à s’intéresser malgré le travail d’humanisation très réussi des clones par l’autrice.
On retrouve également dans cette première partie notre miss-je-suis-pas-sûre-de-moi du premier roman: Etain, désormais chevalier Jedi et par conséquent générale de son propre bataillon de clones. Un personnage que j’ai trouvé en demi-teinte tout au long du roman au final. Il est intéressant de voir se developer chez elle le fait qu’elle trouve injuste la situation des clones et leur traitement par la République, de même que
le développement de sa relation amoureuse avec Darman, qui fait sens quand on voit déjà leurs interactions dans Hard Contact. Mais elle se retrouve malheureusement relativement peu utilisée dans le reste du roman hormis pour mettre en lumière ses pensées vis-à-vis de Darman et dire « Coucou! Je suis là! »
On assure également à l’introduction d’un autre jeune chevalier Jedi, Bardan Jusik (quand bien même celui-ci occupait un rôle extrêmement mineur dans Hard Contact), qui entretient de bonnes relations avec Skirata qui en vient à s’attacher quelque peu au jeune Jedi. On est également introduit au formateur de l’escouade Delta et d’Atin avant qu’il ne rejoigne Omega: Walon Vau, un autre Mandalorien, bien plus brutal que Skirata.
Passée une première moitié servant vraiment d’introduction qui m’avait fait lâché ma lecture en mai, on entre dans une seconde partie bien plus intéressante avec la traque des terroristes sur Coruscant par la Task Force de Skirata.
Mais là encore certaines choses ne vont malheureusement pas! Les terroristes sont littéralement des antagonistes sans visages! Si j’avais reproché au premier tome l’absence de véritable développement pour ses opposants, là on voit littéralement les antagonistes en question une poignée de fois! Et ceux-ci sont de véritables figurants sans saveur.
Perrive et sa clique sont des randoms que se tape John McLane à chaque Die Hard. Et c’est bien dommage car on mentionne plusieurs fois que les terroristes parlent avec un accent jabiimite. Ç’aurait été l’occasion de faire plein de liens avec les comics pour le coup et donné une raison crédibles pour ceux-ci de se lancer dans le terrorisme sachant qu’aucune des deux factions de Jabiimites ne porte la République dans son cœur. Mais au final ce point reste sans être développé davantage.
Pareil pour le retour de
Jinart, qui nous expose ses raisons pour se liguer avec les séparatistes avant de disparaître parce que LE SCÉNARIO, pour au final qu’on nous dise à la fin du bouquin qu’elle peut être localisée facilement.
Les +:
-DE LA CULTURE MANDOOOOOOOOOOO!!!!!!
-Kal Skirata
-Le développement des clones
-
EtainxDarman-Les performances par les clones de Dha Werda Verda (inclut dans LA CULTURE MANDOOOOOOOOOOO!!!!)
-C’est sombre, c’est crade, c’est la guerre contre le terrorisme façon galaxie lointaine
-Y’a un Hutt qui gère une hutte, et pas une hutte à pizza (fallait la placer…)
Les —:
-Il se passe pas grand chose au final…
-Les antagonistes? Où ça des antagonistes?
-Une intrigue par moment peu claire et difficile à suivre
-Etain qui
fait un certain type de magouilles dans le dos de Darman (j’en dit pas plus)
-Il sert à quoi
Corr rappelez moi?
Note: 70%