mareva_mae a écrit:Anthony11 a écrit:Mareva_mae, je n'ai toujours pas eu le temps de commencer ta fanfic mais je compte bien m'y mettre la semaine prochaine, sinon je vais accumuler trop de retard après
aha pas de pression, hâte d'avoir tes retours si tu trouves le temps lire mon texte alors
Après avoir écrit ce message il y a 2 semaines (quelle honte !), j'ai enfin pris le temps de lire ta fanfic ! (j'ai fini lundi matin mais il m'a fallu un peu de temps pour écrire le "léger" pavé qui suit^^)
mareva_mae a écrit:ça me fait super plaisir de savoir que quelqu'un écoute mes suggestions musicales ! Souvent, ce sont des chansons que j'écoute en boucle comme une sociopathe pour écrire une scène, voir le chapitre entier. Je fonctionne avec une écriture assez "cinématographique" où je visualise le cadrage, les musiques que je mettrai en fin d'épisode... Bref ça fait partie intégrante de mon processus d'écriture
Concernant tes suggestions musicales, je trouve l'idée de les proposer en accompagnement de tes textes géniale ! Mais je prendrai le temps de les écouter à part étant donné que je lis seulement dans un silence absolu^^
Passons maintenant à la critique (au sens neutre du terme
) :
- Les 2 personnages sont très bien caractérisés au niveau psychologique, on ressent vraiment la dualité et la difficile cohabitation entre les 2 personnalités d'Obi-Wan (comment lui en vouloir après avoir été toute sa vie un Jedi, de plus important, voyager sur de nombreuses planètes, résoudre des conflits, diriger des troupes pour finir sur une planète désertique, seul et ayant tout perdu).
Par contre Slow Burn, Slow Burn je veux bien mais c'est quoi ces 2 coincés ?!
- Et je dois m'accrocher à quoi, exactement ? [...] mais un nouveau virage l’obligea à assurer une meilleure prise en passant ses bras autour de sa taille
Yaraa, de son côté, a un caractère bien affirmé et bien qu'elle soit amnésique elle ressent quand son caractère est en adéquation avec celle qu'elle était avant, c'est appréciable.
- Le cadre de ta fanfic est très bien posé, on a vraiment l'impression d'être sur Tatooine, que ce soit par la description de l'habitation d'Obi-Wan que par les références à des lieux comme le désert de Jundland. Ainsi que celles relatives à la faune.
- Concernant le récit en lui-même, c'est très bien écrit, on visualise parfaitement les scènes, l'alchimie entre les 2 personnages marche à merveille et leur répartie est savoureuse (même si je trouve Yaraa un peu "injuste" et "froide" avec Obi-Wan mais c'est un regard extérieur, à sa place on réagirait probablement pareil dans une telle situation). Seul petit bémol (mais d'après ce que j'ai compris c'est voulu) je trouve que le récit est un peu long à se mettre en place.
Yaraa est un personnage intéressant, rempli de mystères et on a hâte d'en savoir plus sur elle, c'est une vraie réussite, de plus tu fais monter l’intérêt crescendo (les rêves, ses "pouvoirs" puis son nom voir sa fonction = princesse, j'y reviendrai sur ce point) et on a vraiment l'impression de découvrir Yaraa en même temps qu'elle.
Il s'avère qu'elle est extrêmement perspicace, elle remarque que
Quelqu'un qui soupçonnait aussi rapidement une blessée amnésique de vouloir fouiller dans ses affaires avait soit une tendance excessive à la prudence, soit quelque chose à cacher.
ainsi que les erreurs de langage d'Obi-Wan :
elle ne manqua pas de remarquer qu'il ne s'était pas inclus dans « les gens d'ici »
Par contre, pour ce qui est de la patience c'est autre chose :
Après une journée de silence, elle avait craqué
Une journée seulement
Et elle apprend vite apparemment, parce que pour quelqu’un qui ne connaissait absolument pas la faune de Tatooine, sortir cette phrase :
empalés tel des rats womps à la broche
Elle a appris rapidement.
bien qu’un rapide examen lui ait permis de constater qu’il devait trouver le temps de faire régulièrement de l’exercice dans le désert, à en croire sa carrure ; il avait des épaules et des bras robustes, façonnés par une pratique sans doute assidue. La ligne de poils – plus foncés que ses cheveux, d’ailleurs – qui commençait entre de solides pectoraux et descendait jusqu’à une ceinture d’Appolon surprenamment bien dessinée lui fit tout de même l’espace d’un instant oublier son objectif.
Merci pour cette description, si je voulais m’identifier à Obi-Wan c'est mort
Par contre "rapide examen" mon œil, vu la description elle s'est légèrement rincé l’œil...
Abordons maintenant l’identité de la demoiselle :
elle élabora la théorie qu'ils venaient peut-être tous les deux de la même planète
On savait déjà que dans
SW la Galaxie était très petite^^ mais là si c'est le cas on atteint encore des sommets dans le "hasard"
D'ailleurs quelle planète ? Celle de naissance d'Obi-Wan, Stewjon ? (alors qu'il l'a quitté à 6 mois, impossible qu'il en est gardé un accent) ou alors celle dont il a passé la majorité de sa vie, Coruscant ? Et à ce sujet il s'avère qu'Obi-Wan en sait plus qu'il ne veut bien en dire
La présence de la jeune Coruscantienne est une épreuve supplémentaire
Tiens comment peut-il affirmer qu'elle est de Coruscant ? A-t-il trouvé un indice dans son vaisseau quand il l'en a extrait ou sur elle quand il l'a soigné ?
Et voilà que débarque une vieille pour faire avancer le mystère (ça aurait fait plaisir au seigneur Perceval qui trouve que les vieux "c'est classe et hyper mystérieux" et pour une fois on ne peut pas lui donner tord^^). Et quelle vieille ! Elle nous confirme que Yaraa a bien un "don" puis la grande révélation : son nom Yaraa ! Mais celle-ci disparait et personne ne semble l'avoir aperçu. Étrange... A-t-elle vraiment été là, j'en doute. Yarra qui a parlé avec son subconscient, bien plus probable.
Mais le mystère ne s'arrête pas là et il arrive cette scène encore plus étrange quand elle se mit à décrire la vieille à une femme. Sa conclusion prête à sourire tellement elle est extravagante :
Peut-être était-ce tabou de mimer quelqu’un dans leur culture ?
Il me semble que la conclusion la plus logique est que cette "femme" avait l'apparence de la mère décédé de la femme du couple. J'espère avoir le fin mot de cette histoire, celle-ci étant très passionnante et mystérieuse à souhait !
Pour ce qui est de cette situation et sa remarque sur Ben :
Elle se mordit l’intérieur de la joue en se disant que Ben ne comprendrait sûrement pas, que cela défierait sans doute son entendement.
Si elle savait
Il en a vu d'autres notre bon vieux Ben et il en verra d'autres...
Et maintenant cette histoire de princesse.
- Oui, mais c’est un secret ! Tu peux m’appeler votre altesse. Ou simplement Yaraa. Je m’appelle Yaraa.
Par contre une vieille dans le désert lui dit qu’elle s'appelle Yaraa puis quand elle veut la revoir celle-ci a disparu et personne n'a l'air de voir de qui elle parle mais c'est acté elle s'appelle Yaraa ?! Elle ne s'interroge pas beaucoup sur le coup là ou alors elle sait au fond d'elle que c'est bien la vérité. Et le "Tu peux m'appeler votre altesse" ? Ça va les chevilles de la demoiselle ?^^
Plus sérieusement, si ce que dit Obi-Wan est vrai et qu'elle vient bien de Coruscant alors cette histoire de princesse ne tient pas debout mais il faut aussi se rappeler que ces vêtements n'étaient pas ordinaires :
Elle était habillée avec soin et une certaine sophistication
Mais étaient-ce vraiment les siens ou les avait-elle volé ?
En conclusion, je me demande si nous n'avons pas affaire à une Sœur de la Nuit : son teint très pâle, des tatouages noirs linéaires et bien sûr ce qui ressemble à s'y méprendre à une tempête de Force :
Tempête de Force Parlons un peu maintenant de notre bon Ben.
Déjà il protège ses affaires avec un coffre à cadenas biométrique et bien qu'il annonce qu'il protège
le peu de biens qui ont un peu de valeur
elle va avoir une drôle de surprise si elle arrive à l'ouvrir...
Quand elle lui demanda de lui indiquer l'endroit où son vaisseau s'était écrasé, le vent se leva brusquement et balaya les reliefs tracés sur le sol.
Le vent ?
ou une intervention mystique ?
Elle l’observa pendant dix bonnes minutes, se demandant ce qui avait pu empêcher quelqu’un d’aussi doué avec les enfants d’en avoir. Peut-être qu’il en avait eu, d’ailleurs ; ce qui était sûr, c’est qu’on pouvait déceler une certaine tristesse derrière sa bonhommie apparente. Du regret peut-être
Quel beau passage, quelle émotion ! Impossible de ne pas ressentir de la tristesse pour Obi-Wan et une pensée émue pour Satine...
Dans un tout autre registre, cette scène
Son sauveur était cramoisi, avoisinant dangereusement la couleur d'un fruit de Jogan. N'y tenant plus, elle éclata de rire.
m'a fait éclater de rire, j'imagine parfaitement la gêne qu'a dû ressentir Ben à ce moment là et je visualise à merveille son visage cramoisi
Par contre je trouve cette erreur trop "simple" pour lui (je sais bien qu'elle sert le récit mais je pense que Ben ne l'aurait pas fait, surtout qu'il a reprit un événement qui a réellement eu lieu) :
Deux beaux petites éopies ont vu le jour / Elle se retourna un peu trop vite, elle-même surprise de voir son intuition si facilement confirmée : des éopies hein ? Il mentait. Elle était certaine que son mot du matin mentionnait une autre espèce. Ah, il mentait ! Peut-être était-elle anormalement ravie que Ben lui mente, mais ça y est, elle le tenait ; personne, non personne ne pouvait se contenter d'une vie pareille sans avoir quelque chose à cacher.
Mais on va dire que le déluge qui s'abat sur Tatooine à ce moment là lui a fait tourner la tête
D'ailleurs petite anecdotique, comme Yaraa, j'ai tiqué quand j'ai lu "éopies" je me suis arrêté là et je me suis interrogé, j'étais en train de me dire que tu avais fait une "erreur" car sur le mot tu parlais de dewbacks avant de finalement continuer à lire et de me rendre compte comme un con que c'était voulu... Comme quoi il faut toujours lire jusqu'au bout avant de se poser des questions
Par contre on a le droit à un duel de clichés à un moment :
Pas de doute, c'était bien un homme ; convaincu que la terre tournait autour de lui, et que chaque action des autres ne pouvait que converger vers sa personne.
C'est quoi ce cliché ?!
vs
- Dites... vous savez que nous allons juste faire des emplettes à une caravane marchande ?
Ah les femmes et le temps qu'elles mettent à se préparer... Puis j'ai lu la justification de Yaraa et je l'ai trouvé très pertinente, très juste :
Elle, on la remarquerait tout de suite, l'inconnue aux vêtements trop grands. On lui attribuerait un rôle d'un simple coup d'œil. Elle avait envie que sa première apparition en public, même si ce public était constitué de vieux bédouins édentés, lui donne une chance de se présenter sous un jour satisfaisant. Elle avait besoin que le rôle qu'on lui donne ne vienne pas faire voler en éclat la personnalité, encore vacillante, qu'elle commençait à se construire depuis son réveil. Voilà donc pourquoi elle essayait de souligner sa taille, de soigner sa coiffure et de rehausser son teint en frottant sur ses joues des baies rouges étranges, chipées dans la petite cuisine de Ben.
Pour la poursuite, j'ai eu l'impression au moment de lire qu'Obi-Wan cherchait à impressionner la demoiselle, qu'il roulait des mécaniques sur sa motojet qu'il conduit à la perfection
mareva_mae a écrit:Aha oui en effet, j'essaie de pas me laisser décourager parce qu'evidemment la série sera mille fois meilleure que ma modeste fanfic
Houla je ne serais pas aussi catégorique que toi, déjà elles ne sont pas vraiment comparables leur série à l'air d'être du bourrin, de l'action, du spectaculaire = il faut en mettre plein la vue alors que ta fanfic est intimiste, psychologique et entre les 2 je préférerai toujours la tienne ! Donc il ne faut pas te décourager
En conclusion : j'ai adoré ! (pour faire court
)
Dernière petite chose j'ai relevé plusieurs coquilles, je te les ai noté (ce n'est absolument pas une critique, tout le monde fait des erreurs moi le 1er mais je ne peux pas m'en empêcher, c'est une sorte de TOC, mais dès que je lis un texte, si je repère une erreur je suis obligé de la remarquer)
Chapitre 1
Pourquoi était-elle incapable de se rappeler ce qui lui était arrivé ?
avec cet endroit où tout avait paraissait pensé pour un usage pratique
ou
avec cet endroit où tout avait paraissait été pensé pour un usage pratique
où un coffre lui permit de se reprendre son souffle
Chapitre 2
je ne suis guerre guère sensible
Klatooinien
Chapitre 4
de gros reptiles en frome forme de goutte d'eau aux pates pattes avant ridiculement petites
quelqu'un comme lui jouait des les ermites
mais elle avait d'autres chats à fouetter
Elle mordu mordit
ne gardant qu'un bandeau autours de son front pour se dégager le visage
Chapitre 5
quelques part derrières ces portes
Deux beaux petites éopies ont vu le jour
ou
Deux beaux belles petites éopies ont vu le jour
Le crash, la durée effective de son comas
ses yeux, bienveillants, comme d'accoutumée, toujours si intelligents et insondables
Moss Eisley
Il était en train de se rhabiller à l’abris du seuil improvisé
Chapitre 6
d'autres circonstances
elle était beaucoup trop d'heureuse de se trouver en compagnie d'autres personnes que lui pour refuser
qu'il dût finalement rejoindre
Chapitre 7
dût hausser la voix pour se faire entendre