Bon, j'ai finit d'écrire ma nouvelle et j'espère qu'elle va être accepté avec joie par vous mes chèrs amis lecteurs
J'ai essayé au mieux de retranscrire les même dialogues que
ROTS dans certains passage mais comme j'ai pas tout le temps le DVD sous la main, il se peut qu'il y ai de légères différences avec le film
Sinon, si elle vous plait, je veux bien que vous la mettiez dans le recueil, c'est comme vous voulez, dites moi juste à qui il faut l'envoyer.
Voilà, bonne lecture et laissez moi vos commentaire:
La Fin de la Justice
Un soleil rouge se levait sur Coruscant, qui n’était plus qu’une ville sombre et à tout jamais enfouie dans les ténèbres. Les nuages noirs de la veille s’étaient dissipés dans la nuit, laissant place à une lumière rouge sang. Le bureau de Palpatine était inondé dans cette atmosphère pesante et oppressante. A jamais, ce lieu qui était, autrefois un endroit de confiance et de réconfort, serait marqué et changé pour devenir sombre et sinistre. Les murs rouge sang amplifiaient les couleurs démoniaques qui émanaient de la pièce et les lumières la plaçaient dans une pénombre permanente. Au bureau se trouvait un large trône noir et gris qui dominait tout. Une ombre y séjournait et on pouvait seulement voir deux yeux jaunes et rouges perçants dans cet amas de ténèbres. Son regard vous glaçait le sang et les os, il vous déshabillait pour mieux vous comprendre et vous contrôler. Une longue capuche recouvrait le haut des yeux et rejoignait le reste du manteau noir. Deux mains vieillies par les combats et les pouvoirs du Côté Obscur en sortaient. Elles étaient frêles avec de longs ongles jaunâtres accrochés aux extrémités.
Accentuant le flot de haine et de mal, deux gardes rouges se trouvaient être en accord avec le ton du bureau. Ils étaient simplement armés de deux piques énergétiques, qui semblaient inoffensifs comparés à un blaster. Mais ils se révélaient extrêmement puissants et mortels lorsqu’ils se retrouvaient dans les mains d’un expert. Leur casque ne reflétait aucune émotion ; on ne pouvait apercevoir ni leur yeux, ni leur visage : « l’assassin et le garde du corps parfait, pensais-je ».
Les deux petits yeux jaunes se tournèrent vers moi, ils me sondaient mais je résistai à cette manipulation autant que je le pus. Je faisais partie d’une des rares espèces à pouvoir parer les « assauts » mentaux des êtres doués de la Force. Tout à coup, la bouche de la chose s’ouvrit et j’aperçus une rangée de dents pourries et noirâtres dont les gencives étaient profondément enfoncées dans des lèvres violacées et meurtries. Un son se fit entendre, un son grave et en même temps aigu, tout mon être se crispa :
- Président Amedda, je veux que vous convoquiez les derniers sénateurs récalcitrants pour une séance spéciale au Sénat Galactique. Dites leur de venir rapidement, leur présence doit être obligatoire.
Je n’osai même pas répondre, un signe de tête suffit et je quittai immédiatement le bureau du Chancelier…
L’écran du cockpit du Tantive IV s’alluma, le visage de Bail Organa apparut devant moi. L’inquiétude s’y lisait, ses traits étaient crispés, comme s’il appréhendait la demande que j’allai lui « proposer ».
« Il cache sûrement quelque chose, mais quoi ? Je pense que cette invitation va révéler sa véritable position».
- Sénateur Organa, le Chancelier Suprême vous convoque pour une séance extraordinaire au Sénat, déclarai-je avec une grande assurance.
- J’y serai, répondit le sénateur d’Alderaande.
- Je l’espère, nous comptons sur votre présence.
La communication se coupa, et je réfléchis un instant à ce qu’Organa ferait lors de la séance. « Il cache sûrement quelque chose, je devrai me referer au Chancelier ». Je tournai les talons et me dirigeai vers les appartements de Palpatine. Les couloirs étaient froids et l’atmosphère se faisait de plus en plus pesante au fur et à mesure que je me rapprochai du bureau. « Peut-être un pouvoir de Palpatine pour intimider ses invités ? ».
J’arrivai devant la porte lorsque l’un des Garde Rouge brandit son pique électrique pour me barrer le passage.
- Désolé Président mais le Chancelier ne veut pas être dérangé pour le moment. Sa voix était parfaitement contrôlée et aucune émotion n’en sortait.
Je répondis à mon détracteur avec inquiétude :
- Que se passe t-il ? Le Chancelier ne m’a jamais refusé l’accès à son bureau dans le passé, je suis son plus fidèle conseiller depuis le début de son mandat !
- Désolé, mais nous avons des ordres explicites et nous devons les exécuter.
- Soit, mais je pense que le Chancelier ratera une information importante, dites-lui que je suis passé.
- Bien monsieur.
Je tournai les talons et disparus prestement vers mes quartiers personnels. « Que se passe t-il ici ? Depuis que Palpatine a été attaqué par ce Mace Windu, il n’est plus du tout le même, que ce soit physiquement ou mentalement. S’il n’a plus confiance en moi, il risque de détruire les principes mêmes de la République. Il m’a parlé, il y a quelques temps, d’un nouveau gouvernement, d’une réorganisation du régime actuel pour plus de sécurité : Un Ordre Nouveau, avait-il dit. Mais cet Ordre devait être basé sur le principe de la République sans pour autant la détruire. Alors pourquoi, tout à coup, le Chancelier change t-il d’avis et refuse t-il l’accès à son conseiller le plus proche ? Que cache t-il ? ». Toutes ces questions trottaient dans ma tête et je décidai de m’installer dans un fauteuil en peau de Wookie pour me relaxer un peu.
Les appartements étaient très luxueux, témoignant de ma place dans la hiérarchie de la République. La pièce était dans les tons violines et bleus, de nombreuses œuvres d’art de toutes planètes étaient posées sur des socles en or massif. Un canapé en peau de Wookie et de Rancor au milieu de la pièce offrait un excellent moyen de se reposer. Une large baie vitrée entourait la salle et laissait voir la Rotonde du Sénat ainsi que le Temple Jedi entouré de fumée noire. Lorsque je le regardai, je pensai que les Jedi n’étaient peut-être pas aussi mauvais que Palpatine l’insinuait depuis la veille, depuis « l’attentat » fomenté par Windu. « Et si le Chancelier était à la solde de cette affreuse guerre ? Et si celle-ci n’était qu’un plan pour changer à jamais la Galaxie et la contrôler totalement ? ». Je savais depuis toujours que Palpatine voulait une République plus forte, plus sévère, qui empêcherait la corruption au sein même de son cœur, comme c’était le cas ici. Je n’avais jamais pensé que le Chancelier veuille prendre le pouvoir dans un seul but de conquête mais plutôt de libération de la République vacillante. Mais lorsque Palpatine m’annonça, il y a quelques temps de reformer la République après cette terrible guerre pour éviter que les évènements présents ne se reproduisent, je commençais à douter sérieusement de ses intentions. Pourtant, je savais que c’était une bonne chose pour tous et que grâce à ces mesures, la paix s’installerait enfin. Le Chancelier devait avoir de bonnes intentions puisqu’il m’en avait parlé à moi et à Sly Moore, sa deuxième conseillère. Et, malgré tout, des doutes subsistaient dans mon esprit.
« La séance de tout à l’heure va sûrement révéler au grand jour les intentions de Palpatine et je serai enfin fixé. »
L’ombre semblait flotter au-dessus du sol métallique, elle volait presque. Entourée de deux silhouettes rouges écarlates, elle se dirigea, prestement, vers son bureau. Là, j’attendais, mon bâton symbolisant la justice en main. Le visage fermé, prêt à recevoir les acclamations des sénateurs de la Galaxie. Je montai aux côtés de Palpatine sur la plate-forme centrale qui s’éleva dans les airs au simple geste du Chancelier Suprême. Des applaudissements se firent entendre dans toute l’immense salle et Palpatine leva les mains en signe de victoire. Sa bouche ridée et meurtrie s’ouvrit après que le silence revint :
- Les Jedi ont essayé de me tuer, mon corps s’en est retrouvé affreusement mutilé, mais…je peux vous assurer…que ma détermination n’a jamais été aussi grande !
Des acclamations et des cris de joies se firent entendre.
- C’est pourquoi, la République sera réorganisée sous le premier Empire Galactique qui durera mille ans, pour plus d’ordre et de sécurité!
Des millions de cris, d’applaudissements et de congratulations retentirent dans le Sénat. L’Empereur sourit sous sa capuche rouge, un léger frisson me parcourut le dos. « Ainsi, c’est fait ! ».
La nouvelle se répandit très rapidement dans toute la Galaxie, les holocams qui avaient filmé la séance au Sénat la retransmettaient sur tous les réseaux HoloNet de la Galaxie et ce, jusque dans la Bordure Extérieure. L’Ordre Nouveau s’installa très rapidement, assurant à Paplpatine un contrôle rapide et absolu de la situation. Les armées droïdes ayant été désactivées, les clones n’avaient plus aucun ennemi et pouvaient faire respecter l’ordre dans le nouveau régime autoritaire. Peu de gens se rendaient compte du désastre, seule une poignée de sénateurs complotait en secret mais n’osait pas encore se rallier sous une même bannière pour défier la puissance du nouvel Empereur.
Je savais que je n’étais plus en sécurité, je connaissais le mépris qu’avait Palpatine pour les non-humains et commençais à craindre que l’Empereur veuille me supprimer : je ne lui étais plus utile.
« Je dois fuir le plus vite possible si je ne veux pas me retrouver dans des poubelles des bas-fonds de Coruscant ». En quelques heures, des dizaines de sénateurs furent arrêtés et exterminés pour trahison ou refus de respecter la loi. Parmi eux, il y avait le sénateur de Kashyyyk qui, après les évènements de la bataille sur sa planète natale, avait refusé de placer des troupes supplémentaires de clones pour maintenir l’ordre. D’autres, comme le sénateur Organa ou Mothma, n’avait pas encore été arrêté pour manque de preuves mais suscitait des regards méfiants de la part des autres sénateurs. Une atmosphère de peur et d’angoisse s’était installée sur Coruscant et dans tous les autres mondes de l’Empire.
Pourtant, l’espoir subsistait : une rumeur était parvenue jusqu’au Sénat, un Jedi revenait rétablir la paix…
La voix de Palpatine retentissait dans la pièce sombre de l’anti-chambre de la Rotonde, un halo bleuté éclairait faiblement la pièce et les deux personnes qui s’y trouvaient. Je regardais l’hologramme, le regard vide et sans la moindre expression, tandis que l’Empereur parlait à son nouvel apprenti :
- Vous avez rétabli la paix et la justice au sein du nouvel empire.
- Merci mon maître.
La communication se coupa, l’être abominable qui se trouvait à mes côtés, se tourna alors vers l’entrée pour apercevoir une petite créature verte qui envoya valser les deux gardes rouges d’un simple geste de la main. La petite chose était le grand maître Jedi Yoda. Il se tenait à deux mains sur son vieux bâton de bois, penchant légèrement la tête en avant. Il me regarda en premier puis fixa Palpatine. Celui-ci déclara d’une voix grinçante :
- Maître Yoda, vous êtes toujours en vie ?
- Surpris de me voir Empereur ? Ou devrais-je dire, Dark Sidious ?
- Votre échec vous masque l’ampleur du désastre, vous allez maintenant expérimenter toute la puissance du Côté Obscur !
Et sur ces mots, Sidious se leva et lança une volée d’éclairs bleutés sur le petit homme vert qui rebondit violemment contre le mur opposé et roula sur le sol, inerte, de la fumée s’échappant de son petit corps.
« Mais qui est cet homme ? D’où lui vient ce pouvoir ? Est il réceptif lui aussi à la Force ? C’est un Sith ? ». Toutes ces questions mystérieuses et sans réponse me traversèrent l’esprit tourmenté. « Il est temps de partir immédiatement, si un homme comme lui possède des facultés pareilles, je ne sers à rien maintenant, je dois m’en aller, loin… ». Je profitai de l’inattention de Palpatine, qui était concentré sur Yoda, son pire ennemi, pour sortir de la pièce et rejoindre mon vaisseau personnel.
Je me hâtais vers mes appartements, de là, j’accédais à une pièce menant sur une plate forme où mon vaisseau était stationné. Fonçant à toute allure dans le cockpit, je vis, malheureusement, que toutes les commandes avaient été démantelées, comme si Palpatine savait que j’allais tenter de m’échapper. « Comment est-ce possible ? ». Tout à coup, une idée me vint, je devrai pouvoir emprunter la navette de l’Empereur pour fuir, mais cela m’obligea à retourner au Sénat. « Tant pis, je vais faire comme si j’étais toujours fidèle et je m’enfuirai lorsque l’occasion se présentera ».
Retournant à la Rotonde, une escouade de Clones de la sécurité me demanda de rejoindre l’Empereur car il avait besoin de moi. « Que me veut-il ? Sait il pour mes intentions ? ». Je rejoignis Palpatine avec une nacelle anti-gravité, il déclara :
- Ce traître m’a échappé, fouillez les alentours !
J’entendais de la haine dans sa voix et en même temps de la satisfaction, sa demande ne s’adressait pas à moi, mais plutôt aux clones rouges.
- Monsieur, aucune trace de son corps.
- Ce qui signifie qu’il n’est pas mort, déclarai-je avec fermeté.
- Intensifiez les recherches ! Sa voix était forte et caverneuse mais en même temps, pleine d’assurance.
Il tourna son visage ridé et je pus y lire, pour la première fois, de l’inquiétude. « Que lui arrivait-il ? C’est comme s’il avait senti quelques chose ».
- Prévenez le capitaine Kagi, dites-lui de préparer ma navette, je sens que le seigneur Vador court un grand danger…
Je répondis d’un simple signe de tête et pris contact immédiatement avec Kagi. « Si je peux prendre la navette, ça sera ma chance ».
Malheureusement, Sidious me suivit tout au long du voyage et je fus obligé de rester avec lui. Il trouva son apprenti mutilé sur Mustafar et décida de le ramener à son centre médical sur Coruscant pour le soigner. Arrivé là-bas, je descendis de la navette, une pluie battante me fouetta le visage et je rejoignis le plus vite possible mon appartement pour pouvoir trouver un autre moyen de m’échapper.
Les jours passèrent et aucune occasion ne se présenta, le désespoir commençait à emplir mon cœur et je sentais que ce n’était plus qu’une question de temps avant que Palpatine décide de m’exterminer. Déjà, le nouveau régime laissait transparaître son aversion pour les non-humains et beaucoup de sénateurs furent assassinés. Une rumeur circulait: Dark Vador, l’homme de main de l’Empereur serait à l’origine de ces assassinats répétés. « Si tout continue dans ce sens, je ne tarderai pas à mourir, Sly Moore a mystérieusement disparu hier alors qu’elle rejoignait un cargo de transport ».
Le soleil se couchait sur la planète sinistre et je m’endormis avec difficulté, me levant à chaque bruit suspect.
Quelques heures après, je fus réveillé par un bruit sourd, des pas lents, suivis d’un glissement de tissu. Puis, une respiration, mécanique, froide et sans vie. « Un droïde ? ». Je ne saurais le dire mais quoi que ce fût, ce n’était absolument pas humain. Tout à coup, une lumière rouge vive éclaira la pièce noire et je n’eus le temps d’apercevoir qu’un masque sinistre, celui de Vador. Il abaissa lentement sa lame et je fus transpercé de part en part. Aucun son ne s’échappa de ma bouche mais, on put lire dans mes yeux, pour la première et dernière fois, de l’incrédulité. « Comment j’avais pu être aussi idiot pour croire aux mensonges de Palpatine ? Comment j’avais pu croire qu’il me faisait confiance ? ». La lame s’éteignit, en même temps que ma vie…