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Scourge
  • Genre Roman
  • Univers Legends
  • Année et période +19 (Nouvelle République)
  • Auteur(s) Jeff Grubb
  • Synopsis :

    Au cœur de l'espace criminel Hutt, un Jedi est en quête de justice.

    Alors qu'il essaie d'obtenir les coordonnées d'une route commerciale potentiellement bénéfique, bien que secrète et dangereuse, un Jedi novice est assassiné - et les motivations de son meurtre restent floues.
    Désormais, son ancien Maître, l'archiviste Jedi Mander Zuma, veut des réponses, même s'il se bat pour effacer les doutes concernant ses aptitudes en tant que Jedi.
    Ce que Mander obtient n'est rien d'autre qu'une immersion totale dans le monde périlleux des Hutts, et il va devoir lutter pour rester le plus possible à l'écart dans un jeu mettant en scène des contrebandiers, des tueurs et des seigneurs du crime désirant tout contrôler.

  • Note du staff SWU
     (35 % - 2 commentaires)
  • Note des internautes
     (aucun commentaire disponible)
     (30 %)

    La mode des « stand-alone »

    Parce que oui, sur StarWarsUniverse, parfois, nous aimons nous la raconter avec des mots anglais, je vous présente Scourge (en bon français : « fléau »), un « stand-alone » publié par Del Rey en ce pluvieux mois d’avril 2012. Non, « stand-alone » n’est pas un gros mot, il s’agit seulement d’un roman publié en dehors de toute série régulière, pour lequel aucun prérequis n’est nécessaire et qui s’adressera donc au fan lambda.

    Ce type de roman revient fréquemment chez l’éditeur depuis un an ou deux. Crosscurrent avait ouvert le bal, suivi par des expérimentations zombies comme Death Troopers et Red Harvest, des exercices de style policier dans Shadow Games, trilogique dans Choices of One et bientôt un bouquin de gangsters dans Scoundrels (décembre 2012). Le point commun entre ces romans? Ceux-ci sont plaisants, mais généralement en dessous de la qualité moyenne de ce que propose Del Rey.

    On pourra louer (et on le fait) le réel effort de Del Rey d’offrir des lectures variées et de s’éloigner des sentiers battus, mais là, autant le dire: pour Scourge, c’est raté.

    L’anecdote dans l’Univers Etendu

    Vous l’aurez compris (voire même apprécié parfois), ces romans s’éloignent de la trame « galactique » pour nous proposer des histoires plus anecdotiques de personnages inconnus. Quand c’est réussi, c’est toujours une joie. Malheureusement, le problème principal du roman de Jeff Grubb est bien son intrigue. Anecdotique ou pas, celle-ci souffre d’un mal beaucoup plus profond: elle est nulle. Son développement est sommaire au début si bien qu’il vous faudra vous accrocher pour vous faire une idée de qui sont les personnages et quelles sont leurs motivations. Par la suite, au moment ou votre degré de compréhension sera parfait, Jeff Grubb vous assomme de redites, de descriptions revues et corrigées dans un style assez lourdingue.

    Les rebondissements sont bien heureux d’être nommés ainsi tant ils sont prévisibles et le héros principal Mander Zuma est une coquille vide, une sorte de sous-Obi-Wan dont le destin vous laissera probablement indifférent.

    Certes, l’exploration (assez inédite finalement) des organisations criminelles Hutt est relativement bien menée, et les limaces obèses sont les seuls personnages à sortir un peu du lot. En fait, quand on y réfléchit bien, le synopsis du quatrième de couverture avait tout pour nous réserver une petite bombe. Je n’avais simplement pas imaginer qu’elle puisse exploser.

    La verrue dans l’Univers Etendu

    L’anecdotique, encore, toujours, pourquoi pas. Deux Jedi qui ne sortent de nulle part dans une période Nouvelle République où ceux-ci sont si peu nombreux qu’ils sont quasiment tous connus… mouais. Une mention au « Conseil Jedi » vous hérissera le poil. Le fait que l’un des deux Jedi soit un Pantoran (oui, les trucs bleus dans The Clone Wars) vous fera doucement sourire (ou comment rater un clin d’œil à la série télé en rendant le rapprochement artificiel). Je pourrais égrener une liste encore plus longue, si je ne devais m’abstenir pour ne pas vous spoiler. Mais au-delà de ces considérations de continuité, arbres cachant la forêt, on se rend compte que ce livre s’insère où l'on veut dans la chronologie, n’a d’impact sur rien, ne concerne aucun personnage, aucune planète, aucun événement.

    Vous me direz, c’est le propre de l’anecdotique. Je répondrai qu'avec une intrigue si pauvre où tout est interchangeable: personnages, lieux, période, n’était-il pas possible de faire la même histoire avec Wurth Skidder en personnage principal ? Ganner Rhysode ? Un petit lien aux Hutts Nouvelle République telle Durga ? D’excellents romans comme Shadow Games montrent qu’il suffit d’une référence ou deux pour apporter du liant, que des personnages tombés en désuétude peuvent faire de super héros (Dash Rendar) en laissant de la place pour de nouveaux (Javul Charn). En bref, tout ce que Scourge n’a pas su faire. Les sidekicks sauvent un peu la mise, à se demander si le roman n’aurait pas bénéficié d’une absence totale de Jedi.

    Scourge est un roman tellement anecdotique, comme le disent les critiques américains qu'il serait « super point d’entrée pour un nouveau venu dans l’Univers Etendu ». Vraiment? Si je dois reconnaître la valeur du questionnement et partant, si à la fin d’une lecture anecdotique, la meilleure question qui vaille est « le recommanderai-je au néophyte? », je vous mets au défi de répondre « oui » pour Scourge.

    Les amateurs de l’Univers Etendu s’y ennuieront. Les nouveaux lecteurs seront projetés dans une intrigue sans âme, aux personnages sans couleur, aux ficelles fluorescentes et auront une bien mauvaise image de ce que peut leur offrir une lecture Star Wars



    + Les plus

    Les Hutts sont bien traités.

    Quelques personnages secondaires sympa

    Moins de 400 pages, ouf !

    - Les moins

    Une qualité d’écriture (très) moyenne

    Une intrigue en carton, des personnages en carton

    Plus de 300 pages, aïe !

  • 21/02/2013
     (40 %)
    Roman très décevant qui ne reserve presqu'aucune surprise...

    Primo, à nouvel auteur, nouveau style d'écriture. Rien à dire, c'est lourd, très très lourd (normal ça parle de Hutts). Des descriptions interminables, deux-trois combats racontés de manière brouillon, bref, un style auquel je n'ai vraiment pas accroché...

    Secundo, le scénario. J'ai pas aimé le plot global (les histoires de drogue ne m'emballent pas en général, cf le second arc de Knight Errant). Mais au crédit de l'auteur, il y a quand même quelques rebondissements et une certaine recherche qui font qu'on a pas droit à un truc plat et classique sans saveur (même si à l'instar des descriptions, beaucoup de scènes se répètent). Franchement, Grubb a même réussi à me bluffer à la fin en révélant l'identité du "grand méchant"...

    Tertio, la timeline. Bon, heureusement que la timeline de Del Rey indique qu'il se passe après Vision du Futur. Parce qu'on en sait vraiment rien en fait...

    Quartio, les personnages. Rien...Franchement, j'ai même pas envie de savoir ce qui leur arrive après le roman. Non. Ils n'ont aucune personnalité (le Bothan est fade, la Pantorane pénible, et je ne parle même pas de Mander-Zuma-le-Jedi-Archiviste-à-l-Académie-mais-dont-personne-n-a-entendu-parler-avant)....

    Au final, c'est un roman qui, selon toute vraisemblance, ne verra pas le jour en France... et pour le coup, on ne va pas s'en plaindre