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Riptide
  • Genre Roman
  • Univers Legends
  • Année et période +41 (Héritage)
  • Auteur(s) Paul S. Kemp
  • Couverture Dave Seeley
  • Synopsis :

    Lorsqu'un vaisseau rempli de guerriers Sith arrive dans l'espace de l'Alliance Galactique, la bataille visant à le détruire met accidentellement à jour une menace mortelle : un groupe de clones cachés depuis longtemps, armes insidieuses secrètement créées capables d'utiliser la Force et négligeant les différences entre le Côté Obscur et le Côté Lumineux de la Force. Mais ces clones se sont échappés, et les preuves montrent qu'ils sont atteints d'une maladie génétique et de violente folie.
    Le Chevalier Jedi Jaden Korr se lance à la poursuite des clones, espérant les guérir, mais préparé à les détruire. Mais ce qu'il ignore est que des agents Sith sont sur ses talons, déterminés non seulement à récupérer les clones pour leur Maître, mais également à capturer Jaden dans leurs propres intérêts.
    Dans une bataille à la vie, à la mort, Jaden sera confronté à une terrible réalité qui le touchera au plus profond de lui, et qui l'amènera à se demander ce qui fait un homme... et un Jedi.

  • Note du staff SWU
     (60 % - 2 commentaires)
  • Note des internautes
     (aucun commentaire disponible)
     (60 %)

    Jaden Solo

    Certains diront que je suis parano, que voir Jacen partout est maladif. N'empêche. Pour un roman censé se dérouler en parallèle des événements finaux de l'Héritage de la Force, hormis une brève apparition de Lucky Luke Skywalker, pas de référence au conflit ou à Darth Caedus. Une sorte de période vierge dans un milieu vierge (quoique, on y reviendra) avec un personnage principal -Jaden Korr- qui déclare au bout de dix pages qu'il voit la Force comme "un outil", ni lumineuse, ni obscure, et qui essaye de faire le bien autour de lui, en attaquant de front les problèmes, tel un Jacen-Nid-Obscurien des grandes heures. BIEN. Excellent Del Rey d'essayer de se faire pardonner. Sauf que Jaden a un passif de caractérisation tellement moindre (un seul roman jusqu'alors, Crosscurrent) que le raccourci parait facile et sans intérêt. Ce sentiment a collé à ma lecture tout le long du roman, au point de l'engluer inexorablement et immanquablement.

    Mais ce n'est pas tout.

    Actes manqués

    A la fin de Crosscurrent, j'étais emballé. Les opportunités qu'offrait cette période vierge (faisant abstraction de tout le contexte) dans un milieu vierge (les Régions Inconnues) étaient si pleines de promesses que Paul S. Kemp a du prendre peur, ou mal se documenter, ou était trop débordé entre cours de points-de-croix, atelier grossesse et réunion tupperware.

    Toutes les opportunités, je dis bien toutes sont saccagées. Comme pressenti, l'intrigue Sith (qui pourtant était le point de départ du précédent opus) est aussi vite oubliée qu'elle n'a été écrite, et n'impacte en rien la suite des aventures de Jaden. Onze clones de Forceux franchement tarés et ne sachant faire la différence entre lumière et obscurité lâchés dans les Régions Inconnues, ça faisait envie. Là encore, raté. Caractérisation faible, disparition rapide des personnages, flou artistique sur leur identité. Vous refermerez le roman sans en savoir plus ni sur les clones, ni sur le projet de Thrawn.

    Vous me direz, je risque pas de vous spoiler.

    Car ce n'est pas fini. Fort d'un bon Crosscurrent, Kemp a décidé que le diction "c'est dans les vieilles marmites qu'on fait les bonnes soupes" était applicable en littérature Star Wars. Mal lui en pris. Les Régions Inconnues le resteront encore un peu, puisque Fhost sera (presque) le seul lieu de l'action.

    Comme si ça ne suffisait pas, l'agent One Sith (Kell Douro de Crosscurrent) est remplacé par un nouveau duo d'agents, charismatiques certes, mais dont les buts et motivations ne sont jamais clairement expliqués (même s'il faut pas être Einstein pour les comprendre) et qui semble laisser indifférent nos héros, qui ne se posent jamais les questions les plus évidentes: qui sont-ils? Que veulent-ils? Que font-ils là? Ou encore: what the fuck ?

    La cerise sur le gâteau est en spoiler, un dernier témoignage concret du manque de profondeur in-universe de l'intrigue de Kemp, avec deux superbes incohérences sur des points qui ne sont pas très éloignés en termes de chronologie:

    Spoiler: Afficher
    - Nyss, l'agent "One Sith" est capable de couper un Forceux de la Force. Et le héros de se demander "oh la la, mais comment est-ce possible?". HELLOOOOOOOOOOOO Paul !? Ysalamari? Vergere? Nomi Sunrider? Au secours, achetez lui Jedi vs Sith - The Essential Guide to the Force!
    - Quasi dernière scène, arrivée sur la planète des Régions Inconnues que les clones cherchent la moitié du bouquin. Sur la face cachée, une construction, visiblement organique, que les Rakatas ont fait pousser voilà des milliers d'années. Dans le vaisseau qui s'approche, tout le monde s'émerveille : "Ouah, un bâtiment entièrement organique, je ne savais même pas que c'était possible, c'est incroyable!". HELLOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO Paul!? Yuuzhan Vong? Zonama Sekot? Oui? Non? LOL? BIG LOL?

    Bref, de quoi vous faire devenir chèvre.

    Et pourtant

    Et pourtant le roman fourmille de bonnes idées. Il est plutôt bien écrit, s'appuie sur des personnages forts et parfois attachants (Khedryn, Grace, Soldier), des rebondissements multiples et pas toujours attendus, des côtes pétées, des nez giclant du sang, pas de "Starkillerisation" des Jedi et de leurs capacités. Un bon aperçu de ce que sont les Jedi de l'Ordre ressuscité par Luke Skywalker.

    La fin est énorme.

    Pleine de promesses.

    Tout comme Crosscurrent, la qualité de Riptide se jugera certainement à la
    qualité de son hypothétique suite. Paul S. Kemp n'aura plus droit à l'erreur.



    + Les plus

    Un auteur toujours aussi agréable à lire
    Les possibilités qu'offrent la fin du roman

    - Les moins

    Un roman moyen, explorant peu ou pas les pistes les plus intéressantes laissées par le précédent roman
    Des erreurs de cohérence in-universe qui n'auraient jamais dû passer
    Le roman ne serait-il pas tout simplement un peu court ?

  • 21/08/2012
     (60 %)
    Tout comme son prédécesseur Crosscurrent, Riptide est un bon romaln, qui se lit facilement, au scénario bien sympathique, mais qui souffre de quelques petits défauts non négligeables.

    L\'intrigue des clones, notamment, est trop vite achevée. Les méchants n\'en sont pas, surtout quand on les compare à l\'Anzati du premier tome. Et enfin, la fin laisse un goût amer dans la bouche : elle offre tellement de possibilités qu\'on espère vraiment qu\'une suite verra le jour... un jour !