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Shadow Games
  • Genre Roman
  • Univers Legends
  • Année et période 0 (Empire)
  • Auteur(s) Michael Reaves & Maya Kaathryn Bohnhoff
  • Synopsis :

    Javul Charn est la plus célèbre pop star de la galaxie, et également la jeune mariée en fuite d'un violent lieutenant du Soleil Noir, le syndicat du crime dirigé par le Prince Xizor. Tout du moins c'est ce que Javul prétend. Peu de temps après que Dash Rendar, complètement désespéré, ait accepté d'être le garde du corps de Javul, il réalise que la franchise n'est pas son point fort, et que les meurtres s'amoncellent autour d'elle.

    Entre la découverte de cadavres dans un cargo et une attaque par un vaisseau de guerre non identifié, Dash et son copilote Eaden Vrill essaient désespérément de comprendre qui terrorise l'entourage de Javul et pourquoi. Lorsque Han Solo se retrouve soudainement sur la route de Dash, la méfiance est encore plus de mise. Dorénavant, Dash, qui a des différents avec Han et d'autres encore pires avec le Prince Xizor, suit son instinct, ses découvertes, et Javul elle-même, directement sur un monde qui pourrait bien être dangereux pour sa survie !

  • Note du staff SWU
     (59 % - 2 commentaires)
  • Note des internautes
     (aucun commentaire disponible)
 
     (78 %)

    Michael Reaves n’en est pas à son premier coup d’essai dans l’Univers Etendu. Après la duologie Medstar, Dark Maul : L’Ombre du Chasseur, L’Etoile Noire et la trilogie des Nuits de Coruscant, il signe là son huitième roman, cette fois-ci en collaboration avec Maya Kaathryn Bohnhoff. Il s’agit de la seconde collaboration entre les deux auteurs, après la nouvelle And Leebo Makes Three, parue dans l’Insider 128 du mois d’Août 2011.

    Présentation

    Ce roman met donc en scène Dash Rendar, contrebandier Corellien apparu dans Les Ombres de l’Empire, son coéquipier Nautolan Eaden Vrill et le droide Leebo lors d’une mission de protection d’une holostar « galaxiquement » connue, à savoir Javul Charn (imaginez Justin Bieber à la place, ça fera le même effet…), un peu avant la Bataille de Yavin.

    La temporalité. Voilà justement le premier hic du roman. Pendant une grosse cinquantaine de pages, on n'a absolument aucune idée de quand se déroule le roman. Avant l’Episode IV ? Après ? Il faut attendre une mention d’Alderaan pour comprendre que la planète n’a pas encore subi les foudres de l’Empire, et qu’on se situe donc en -1 avant la Bataille de Yavin… Mais bon, ce n’est pas ce qui va nous empêcher de continuer la lecture.

    Le style Michael Reaves

    On en a l’habitude, tous les romans de Michael Reaves nous racontent des petites histoires anecdotiques qui n’ont pas pour vocation de changer la grande histoire galactique. Shadow Games ne déroge pas à la règle. Dash Rendar, en quête de crédits pour réparer son vaisseau, se voit dans l’obligation d’accepter ce job de garde du corps.

    Comme dans tous les romans de Reaves, le nombre de personnages est plutôt réduit, et l’ensemble va se résumer à un huis clos froid et dangereux, et même mortel (musique du Crime de l’Orient Express...) Javul Charn va se retrouver victime de plusieurs incidents portant atteinte à l’intégrité de sa personne, et l’idée d’une taupe à bord va vite faire son apparition. Sans compter que l’holostar n’a pas tout dit sur elle.

    Reaves manipule donc le lecteur à sa guise, en l’aiguillant sur telle ou telle piste au gré des chapitres, pour finalement nous prendre à revers sur un (pas si imprévisible que ça) changement de situation.

    Le roman est également blindé d’humour bien décapant avec Leebo, Dash Rendar et Han Solo s’en donnant à cœur joie, de quoi égayer un peu cette histoire, plutôt sombre.

    Une inégalité de traitement des personnages

    On a donc une petite dizaine de personnages, qui ne bénéficient malheureusement pas de la même attention de la part de l’auteur, à tel point qu’on s'interroge sur leur utilité à la fin de la lecture.

    Dash Rendar, Leebo et Han Solo sont tels qu’on les connait, drôles, fidèles à leur principe, même si j’aurais préféré une relation plus tendue entre les deux contrebandiers Corelliens.

    Les gros points forts sont clairement Eaden Vrill, le partenaire de Dash Rendar, et Javul Charn, qui bénéficient tous deux d’une histoire personnelle bien fouillée. A côté de ça, la Twilek ou encore le Zabrak, membres de l’équipage de Javul, font tapisserie…

    Un début lent et répétitif, une fin bien meilleure

    Si je voulais, je pourrais dire que Shadow Games n’est qu’un Copier/Coller de la duologie Medstar, se déroulant une vingtaine d’années après : des attentats, des explosions, des sabotages, des suspects dans tous les sens… Mais ce serait faire injure à l’intrigue plutôt recherchée du roman, même si celle-ci se met malheureusement tardivement en place.

    Le début, et même la première grosse moitié, laisse pourtant à désirer. Pendant les deux cents premières pages, on assiste à la même répétition d’évènements : Javul part avec son vaisseau pour un spectacle, est victime d’un sabotage ou d’une tentative d’assassinat, tout le monde se réunit pour une enquête qui n’aboutit à presque rien, puis elle repart pour un autre spectacle. Alors certes, des révélations égayent un petit peu cette première partie, même si au final, tout ce qu’on apprend se trouve dans le synopsis. 200 pages pour un synopsis de 8 lignes, avouez que c’est léger… mais tout se met en branle à partir de LA révélation du livre.

    La seconde partie (150 pages) est donc bien plus dynamique, et redonne un nouveau souffle au lecteur, qui commençait un peu à s’ennuyer devant le trépignement du scénario. De nombreux protagonistes entrent en jeu (allez, j’ai le droit d’en dire un qui est marqué dans le synopsis : Xizor), pour nous mener vers un final cohérent, auquel on s’attend pas vraiment au début de notre lecture. Le petit bémol ira sur le dernier chapitre, de trop à mon avis, avec une révélation plutôt douteuse…

    Conclusion

    Au même titre que ses précédents romans, Michael Reaves nous offre là, avec Maya Kaathryn Bohnhoff, un bon moment de détente loin des très grandes intrigues galactiques, grâce à un style simpliste mais très efficace.
    On regrettera juste le manque de rythme et les répétitions de la première partie, et la fin extrêmement douteuse, et l’on retiendra les bonnes doses d’humour et le scénario dans son ensemble, très recherché.



    + Les plus

    • Les bonnes (ou pas) blagues de Leebo, Dash et Han
    • Le traitement de Javul Charn et Eaden Vrill
    • Les 150 dernières pages

    - Les moins

    • Les répétitions de la première moitié du livre
    • Certains personnages inutiles
    • Va falloir retconner une phrase du dernier chapitre…
  • 12/02/2012
     (40 %)
    Pour ma part, je ne mettrais pas 80%. Loin de là
    Ce roman m\'a ennuyé et même les révélations de la fin ne sauvent pas cette aventure.
    Javul est très agaçante dans sa manière d\'appréhender les risques qu\'elle encoure. Elle continue de faire des cachoteries au lieu d\'aider au maximum ceux qui sont là pour la protéger.

    Après, il est vrai que ce livre se lit facilement, que j\'ai bien aimé les conversations entre Han et Dash, et le sarcasme de Leebo. Mais bon n\'ayant pas du tout accroché à l\'évolution de l\'histoire, ces bons points sont malgré tout maigres comparé au reste.