StarWars-Universe.com utilise des cookies pour faciliter votre navigation sur le site, et à des fins de publicité, statistiques, et boutons sociaux. En poursuivant votre navigation sur SWU, vous acceptez l'utilisation des cookies ou technologies similaires. Pour plus d’informations, cliquez ici.  
Du mauvais côté
  • Titre original The Wrong Side of War - Empire #36 à 40
  • Genre Comic-Book
  • Série Empire
  • Univers Legends
  • Année et période 0 (Empire)
  • Scénariste(s) Welles Hartley
  • Dessins Davide Fabbri
  • Encrage Christian Dalla Vecchia
  • Couleurs Neziti Domenico
  • Couverture Davide Fabbri
  • Traducteur(s) Anne Capuron
  • Synopsis :

    Son sens du devoir a une nouvelle fois envoyé le Lt. Janek Sunber au front. Tout d’abord en participant à une bataille d’infanterie intense, où les derniers combattants pour la liberté d’une planète ont résisté désespérément, puis en tant que gardien de prison dans une base impériale où les prisonniers sont mis au travail forcé. Pas vraiment la carrière que Sunber avait imaginé, mais une attaque surprise des Rebelles sur la base pourrait lui donner une nouvelle chance de se distinguer, ou de mourir en essayant !

  • Note du staff SWU
     (90 % - 3 commentaires)
  • Note des internautes
     (80 % - 1 commentaire)
     (90 %)

    Scénario.

    En infiltration



    Pour cette dernière aventure de la série Empire, Hartley a mis le paquet. Alors que les derniers story-arcs de la série semblait un peu “vides”, on a ici une histoire beaucoup plus dense. Il se passe énormément de choses en parallèle, de nombreux personnages sont impliqués, les références aux histoires passées se multiplient également. L’ensemble de l’aventure se déroule avec en toile de fond une narration de Janek Sunber. C’est un plaisir de retrouver le personnage principal de To The Last Man toujours aussi paradoxal. D’un côté il est entièrement dévoué à son sens du devoir, de l’autre il soulève de plus en plus d’exemples des dommages collatéraux que son dévouement produit. Sa vision est saisissante car elle traduit bien le manque de vision d’ensemble dont sont victimes la plupart des gens. Le lecteur, qui lui dispose de cette visiond ‘ensemble, a tendance à oublie rça, et met dans le même sac Palpatine et n’importe quel sous-officier impérial. Donc, on a affaire à une histoire à échelle humaine si on peut dire, du moins en ce qui concerne l’évolution de Sunber au sein de la machine de guerre impériale. Car d’un autre côté, cette fois-ci les Rebelles sont de la partie. Ils investissent la place pour récupérer Jorin Sol, personnage qui fait le lien entre la précédente histoire sur Jabiim et cette aventure, mais aussi avec la future série Rebellion ! Cette partie de l’histoire donne lieu à des scènes d’infiltration-commando classiques mais qui permettent aux destins de plusieurs personnages, rebelles comme impériaux, de se croiser et d’ajouter encore de l’épaisseur à l’histoire. Au final, cinq numéros remplis de suspense bien sûr, mais aussi d’action, de gunfights, d’un peu de combats spatiaux et, cerise sur le gâteau, d’une révélation de derrière les fagots au beau milieu de l’aventure.

    Dessins.

    Sunber se fait des amis



    Le tandem Fabbri - Dalla Vecchia se fait bien trop rare à mon goût. Chaque aventure est une vraie satisfaction tant leur style évolue. Tout en préservant la personnalité de leurs dessins, ils ont bien évolué depuis leurs débuts dans Acts of War. Les personnages, notamment, ont beaucoup plus de substance, ils sont plus expressifs, plus finement dessinés. Dans ce story-arc, on note aussi un gros effort sur les décors. Le tandem a eu un véritable souci de la mise en scène. C’est surtout flagrant sur les extérieur, mais on appréciera les intérieurs de la base impériale qui s’appuient intelligemment sur la charte graphique (costumes comme technologie) de la trilogie. Mais ce qui marque le plus les lecteurs, c’est sans aucun doute l’utilisation des couleurs (avec l’aide de Domenico). En poursuivant sur la technique éprouvée dans To the Last Man, Fabbri et Dalla Vechia arrivent à donner à chaque scène une ambiance toute particulière, selon que l’on soit dans le désert au combat, où dans une chambre de torture. Certains estimeront que les couleurs (souvent dans des tons pastel) font « peinture à l’eau », mais personnellement je trouve que ça donne un caractère bien particulier à l’action. Enfin, les couvertures ne déméritent pas. Sans être phénoménales, Beck met en scène quelques belles scènes d’actions.

    Conclusion.

    Et Jorin sol aussi



    La série trouve avec cette aventure la conclusion rêvée. Cela donne à la fois beaucoup d’espoir pour Rebellion qui prend la relève, et laisse quelques regrets en se demandant pourquoi cette seconde histoire sur Janek Sunber n’est pas arrivée plus tôt. Le twist de milieu de story-arc permet de donner un caractère très personnel à l’histoire sans que pour autant cela soit invraisemblable. L’intérêt a été créé chez le lecteur sans déboucher pour autant sur une intrigue qui bouleverse l’ordre établi puisqu’il y a toujours l’Empire Contre-Attaque en ligne de mire. A Rob Williams (scénariste de Rebellion) de bonifier cette situation dans sa série. Inutile d’en dire plus, Dark Horse finit sur une note très positive après avoir longtemps tergiversé avec Empire. Deux espoirs pour finir : revoir plus rapidement Fabbri et Dalla Vecchia, et que Delcourt se mette enfin à sortir les meilleures histoires de Empire.

  • 03/05/2008
     (80 %)
    Faisant partie de la série Rebellion de chez Delcourt, ce comic est une bonne entrée en matière pour la période impériale. Changement radicale de thème, point de Jedi, uniquement la vie des officiers impériaux, une vraie bouffer d'air pure dans un monde de sabre laser.
  • 31/03/2016
     (100 %)  •  Langue : VF
    Jorin Sol a été fait prisonnier par l'Empire, mais l'Alliance refuse de l'abandonner à son triste sort. Un commando est alors monté pour aller le libérer de la base de Kalist VI, où il est détenu, mais les Rebelles vont vite découvrir que sur place, des dizaines d'esclaves Jabiimiens sont exploités pour servir l'Empire. Dans le même temps, l'officier Impérial Janek Sunber revient du front de Jabiim pour sa nouvelle affectation, et risque fort de croiser la route du mystérieux lieutenant « Jundland »... Le moment est venu pour Sunber de faire face à ses convictions et ses doutes : l'Empire qu'il entend défendre existe-t-il réellement ?

    Dernier arc de la série Empire et, pour l'occasion, le scénariste nous offre un festival de personnages : on retrouvera donc avec plaisir Basso de Princesse et Guerrière, le soldat clone Able de « Général » Skywalker, Deena Shan de Fraternité et Rébellion, Jorin Sol de Echos du passé et surtout, surtout, Janek Sunber de Jusqu'au dernier ! Bref, la série lie enfin les différents personnages rencontrés, admet qu'ils forment un tout cohérent et qu'ils peuvent se croiser, interagir les uns avec les autres et qu'ils ont du potentiel ! Car ici, point de Leia ou de Han Solo, et Luke est presque un personnage secondaire... Et ça fonctionne parfaitement ! :oui:

    Visuellement, déjà, c'est une réussite totale. C'est avec grand plaisir que le lecteur constate le retour de Davidé Fabbri aux dessins de la série Empire, lui qui avait déjà créé le personnage de Janek Sunber près de deux ans plus tôt ! Dessins, encrage et colorisation se sont mis au diapason et livrent une prestation éblouissante, extrêmement convaincante, et si le style est toujours aussi « léger » voire un peu « cartoon », cela ne gêne en rien lors des conversations déchirantes, des scènes d'action ou même, tout simplement, les visages très expressifs des différents protagonistes. Bref, dans un style très différent de Brian Ching ou de Jan Duursema, Davidé Fabbri aura réussi à se hisser au firmament des dessinateurs ayant oeuvrés sur la licence. :love: Quel dommage de ne pas le retrouver sur Rébellion ! :cry:

    Au scénario, passé la joie de découvrir un rappel des différents personnages créés par la série, c'est l'occasion de prouver pour Welles Harley aka Randy Stradley ce qu'ils ont dans le ventre. Dès le début, on sent que c'est bien parti : après tout, l'auteur les a pour la plupart déjà tous utilisés ! Et passées quelques pages, on en a la confirmation : chaque personnage est magnifiquement caractérisé et surtout, aucun n'est redondant, là pour le plaisir ou pour apparaître. La tentation, par exemple, aurait pu être grande d'insérer Han dans l'intrigue ; cette facilité sera évitée, permettant aux personnages inédits de briller et de prouver qu'ils peuvent exister, justifiant par là-même la raison d'être de la série ! :oui:

    Enfin, comment ne pas être saisi par le personnage de Sunber, Impérial fidèle à l'idéal de justice qu'il est censé défendre mais de plus en plus confronté à la réalité du terrain ? Nombreux sont les membres de la Rébellion à avoir joué les transfuges, mais de mémoire, à chaque fois ils étaient déjà soit pro-Rebelles, soit on nous les montre une fois dans le camp de l'Alliance. Non, là, Sunber nous fait part de ses doutes, et comme lui on a envie d'y croire, mais comme lui on ne sait plus quoi penser, quoi faire, lorsque des humains prisonniers sont traités en esclaves, lorsque ses supérieurs ou camarades officiers se permettent de les agresser sans que personne n'y trouve quoi que ce soit à redire... Ne serions-nous pas, nous aussi, tenter par la Rébellion ? Mais le remède n'est-il pas pire que le mal ? Le chaos créée par la Rébellion compense-t-il vraiment les exactions commises par ce que Sunber considère encore comme une frange de l'Empire ?

    Ce trouble atteint son maximum lorsque Sunber et Skywalker se retrouvent face à face ! Entre eux va se jouer un terrible débat, chacun essayant de prouver son point de vue à l'autre, et le lecteur qui a appris à apprécier Sunber et ses idéaux ne peut que se méfier d'un Luke qui déforme les propos, refuse de dire toute la vérité, joue sur les sous-entendus et les faux-semblants. L'auteur semble poser cette question : et vous, à la place de Sunber que feriez-vous ? Une chose est sûre : jusqu'au bout le doute sera présent sur la situation finale de Sunber à la fin de cet arc – et donc d'Empire – et à aucun moment le récit ne succombe dans la facilité. La résolution sera à la hauteur, et on ne peut qu'être impatient de retrouver Janek Sunber à l'avenir ! :oui:

    C'est donc avec un sentiment pour le moins mitigé que la série Empire referme ses pages. Clairement, un bon tiers de la série est en trop, inutile, et a sans doute vu nombre de lecteurs décider d'abandonner le titre, tant plusieurs numéros sont une déception. Et pourtant... pourtant, lorsqu'on s'accroche, on est récompensé : Du mauvais côté le prouve, cet arc exceptionnel, tant sur le scénario, sur les dessins ou même les sujets abordés, est une véritable pépite. :love: En ce sens, Delcourt a eu le nez creux en ne proposant en album cartonné que la crème de la crème de la série.

    Vivement Rébellion ! :oui:

    Note : 100%