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Cataclysme
  • Titre original Cataclysm
  • Genre Roman
  • Univers Officiel
  • Année et période -382 (Haute République)
  • Auteur(s) Lydia Kang
  • Synopsis :

    Après les événements de Convergence, les Jedi accourent pour affronter le Path of the Open Hand et mettre un terme à la Guerre Éternelle.

    Après cinq ans de conflit, les planètes Eiram et E'ronoh sont au bord d'une véritable paix. Mais lorsqu'arrivent les nouvelles d'un désastre lors de la signature du traité de paix sur Jedha, la violence repart sur les deux mondes assiégés. Ensemble, les héritiers royaux des deux mondes - Phan-tu Zenn et Xiri A'lbaran - travaillant de concert avec les Jedi, ont découvert des preuve que le conflit est orchestré par des forces extérieures, et tous les signaux pointent vers le mystérieux Path of the Open Hand, que les Jedi soupçonnent également d'être à l'origine du désastre sur Jedha.

    Avec du temps, et des réponses, manquants, les Jedi doivent diviser leurs troupes entre l'apaisement des nouvelles violences sur Eiram et E'ronoh, et l'enquête sur le Path. Parmi eux se trouve Gella Natai, qui se tourne vers la seule personne qu'elle croit capable de résoudre ce mystère, qui est aussi la dernière personne en qui elle veut avoir confiance : Axel Greylark. Le fils de la chancelière, emprisonné pour ses crimes, a toujours cherché à s'éloigner du fardeau de son nom de famille. Se réconciliera-t-il avec les Jedi et les aidera-t-il dans leur quête de paix et de justice, ou bien embrassera-t-il la promesse de liberté faite par le Path ?

    Alors que tous les chemins mènent à Dalna, Gella et ses alliés se préparent à affronter un ennemi différents de tous ceux qu'ils ont confronté. Et pour survivre, ils devront utiliser toute leur confiance en la Force, et en chacun d'eux.

  • Note du staff SWU
     (72 % - 2 commentaires)
  • Note des internautes
     (50 % - 1 commentaire)
 
     (78 %)

    Deuxième et dernier roman adulte de la Phase II de la Haute République, Cataclysm est la suite directe de Battle of Jedha. On retrouve la plupart des jedi de Convergence et de l’audio drama alors que la guerre entre Eiram et E’ronoh reprend. Cependant nos héros ne sont pas dupes et se tournent rapidement vers Dalna et la Voie de la Main Ouverte.

     

    Phase II de la Haute République

    Commençons avec un souci récurent de la plupart des œuvres de la Phase II, ce roman est perdu dans le cross média. Si vous avez lu Convergence, vous aurez du mal à comprendre comment on en arrive là sans avoir lu Battle of Jedha et La Voie de la duperie. Oui la guerre entre Eiram et E’ronoh reprend à cause de ce qui arrive sur Jedha et oui la Voie de la Main Ouverte, qui manigance tout, possède des armes terribles contre les jedi. De quoi surprendre les lecteurs des romans adultes.

    Mais surtout autre inconvénient à tout ça, ce roman, comme le premier roman adulte, raconte une histoire dispensable. Attention néanmoins, l’histoire proposée ici n’est pas dispensable car éloignée du reste de l’intrigue globale, non elle est dispensable car ce qui s’y passe sera aussi raconté dans un autre roman qui lui est « obligatoire » : Path of Vengeance.

     

    D’autres intérêts

    Heureusement un livre n’a pas à nous raconter les grands évènements de la Haute République pour être intéressant à lire. Et c’est là que je trouve ça drôle, on continue de classer les romans en « adulte » et « jeune adulte », les premiers s’intéressant à l’Histoire (avec un grand H) les seconds aux personnages, leurs relations et/ou leurs sentiments. L’ironie est qu’ici (et pour Convergence aussi d’ailleurs) on revient pour Axel Graylark, Gella Nattai, le prince et la princesse d’Eiram et E’ronoh mais aussi la floppé de jedi et d’apprentis. Notre lecture est donc encouragée par ces personnages attachants, leur évolution drastique et leurs interactions.

    On introduit aussi, de ci de là, quelques nouvelles têtes comme un méchant torturé et détestable, une novice incroyable en compagnie de Yaddle et des soldats aussi humains (enfin alien mais vous voyez ce que je veux dire) que nous.

    Comment ne pas s’attacher à un casting pareil ? Un casting qui nous fait avancer dans notre lecture avec la boule au ventre car à la fin, le cataclysme gronde.

     

    Cacophonie apocalyptique

    La fin de ce livre est une boucherie sans nom, d’où le titre du roman. Pour les plus assidus d’entre vous ce n’est pas une surprise, on sait depuis la fin de la Phase I qu’une bataille horrible, une tragédie, une Night of Sorrows a eu lieu sur Dalna. Il était donc temps de s’y plonger.

    Et c’est le bazar, mais pas un mauvais bazar, un bazar logique. Une véritable guerre de tranchées a lieu, c’est sale, violent, chaotique, c’est donc normal que ce soit le bazar. Il y a des jedi dans le camp ennemi, sous le camp, d’autres qui arrivent en vaisseaux avec des habitants du coin, d’autres déjà prisonniers, des soldats, des droides et … autre chose de plus terrifiant. C’est parfaitement logique que ça parte dans tous les sens, il y a autant de fronts possibles qu’il y a de combattants.

    Lydia Kang retranscrit parfaitement le chaos de l’évènement. Cette bataille doit durer un bon tiers du livres, un tiers qu’on lit la boule au ventre ne sachant pas qui s’en sortira vivant.

    Véritable prouesse d’écriture, la bataille de Dalna reste aussi choquante pour les Jedi, voir plus que celle de Geonosis.

    S’il fallait vraiment trouver un défaut à cette bataille, on a des alliés qui sortent un peu de nulle part car pour savoir comment ils sont arrivés là, il faut lire d’autres livres (sans compter les commémorations manquantes à la fin du roman).

    Je regrette finalement qu’une seule chose, en bon sadique que je dois être, une sous exploitation d’une fameuse créature.

     

    En conclusion on tient un roman solide, admirablement écrit avec des personnages merveilleux et une fin dont on ne sort pas indemne. Finalement le seul regret que l’on a est une mauvaise utilisation de ce livre dans le projet de la Haute République.



    + Les plus

    Bataille de Dalna

    Axel Graylark et Gella Nattai

    La novice de Yaddle, je veux revoir ce personnage

    - Les moins

    La Haute République montre les limites de son modèle

  • 23/12/2023
     (65 %)  •  Langue : VF

    Déconstruire tout ce qui a été construit

    Dire que le roman démarre laborieusement est un euphémisme.

    Alors, et j’ai envie de dire « évidemment », il est plusieurs fois fait référence à la situation sur Jedha, et donc à l’audio-drama The Battle of Jedha, inédit à ce jour en VF (mais dont le script est prévu pour 2024, joie!), mais finalement, on comprend assez vite ce qu’il s’y est passé concernant Eiram et E’ronoh. Non, le problème est plus vaste, et remet en question quasiment tout ce qui avait été établi à la fin du roman Convergence : la captivité d’Axel Greylark, la méconnaissance des Jedi sur l’implication de la Voie de la Main Ouverte, et donc les négociations de paix entre les deux mondes sur Jedha.

    A ce sujet, la situation est évidemment extrêmement peu crédible. Les deux peuples sont en guerre depuis des générations et ont donc marié leurs héritiers respectifs à la fin du précédent roman adulte, après un périple entre les deux mondes qui a duré des semaines et a permis aux peuples de découvrir leur nouveau couple héritier. Sauf que pendant ces semaines, manifestement, personne n’a négocié les termes de la paix, sans doute que tout ce petit monde était trop occupé à préparer le mariage… Donc le mariage a lieu, et puis ça y est, il est tend de rédiger le traité. On envoie donc pour cela des ambassadeurs… sur Jedha, plutôt que sur la lune Chronomètre, territoire plus ou moins neutre situé entre les deux planètes. Et puis bien sûr, alors qu’on a un Chancelier de la République présent sur les mondes à la fin de Convergence et au début de Cataclysme, et que rien ne laisse penser qu’il a vogué entre-temps, non, il ne va pas superviser les négociations, non, il faut qu’elles aient lieu sur Jedha, histoire que tout dérape. A ce stade, ce n’est même plus une faiblesse scénaristique, c’est une faille béante dans l’intrigue. Tout comme le constat établi que finalement, il n’y a plus aucun diplomate disponible, et qu’il faudra donc bien que Xiri se charge seule de rencontrer la Voie.

     

    La tribu de Dalna

    Surtout que ce n’est pas la seule ficelle qui intervient dans l’intrigue de Lydia Kang. Ainsi donc, plusieurs petits groupes de Jedi se rendent compte que quelque cloche sur Dalna, et tous vont, sans trop se concerter, se diriger vers la planète dans l’espoir de comprendre ce qu’il se passe et quels sont les intérêts de la Voie de la Main Ouverte. Et là encore, cela va poser considérablement problème car, à la fin de La Voie de la Duperie, souvenez-vous, tous les adeptes avaient quitté le Domaine de la Voie à bord du Gaze Electric tout juste finalisé, ce qui permettait à Azlin Rell de s’infiltrer dans les cavernes de la Voie pour y découvrir les restes calcifiés de Kevmo Zink et son Maître.

    Le prétexte le plus crédible pour se rendre sur Dalna est donc tout trouvé, et n’est absolument pas cité dans le roman. La Force fait drôlement bien les choses, dites donc… D’autant plus lorsqu’on se retrouve avec un Domaine rempli d’adeptes, prêts au combat, cherchant les noises, que la Mère est présente et que finalement, c’est à se demander l’intérêt de quitter la planète à la fin du roman jeune adulte pour que tout le monde revienne s’y installer à peine quelques jours plus tard. Car oui, difficile de croire que plus de quelques jours se sont passés alors que pourtant, on comprendra via l’état d’Axel Greylark que plusieurs semaines se sont écoulées entre les deux romans adultes. Star Wars a toujours été plus ou moins crédible sur la durée des voyages spatiaux, mais là, dans Cataclysme, et notamment sur la fin du roman, on bat tous les records.

     

    « Aqui estan ! Mata los ! »

    Pour tous ceux qui ont joué à Resident Evil 4, la deuxième moitié du roman vous rappellera toute la partie du jeu dans le château, lorsque des hordes de fanatiques religieux déferlent sur Leon S. Kennedy, l’arme à la main dans le seul et unique but de le massacrer. Et bien, dans Cataclysme, il va se produire quasi exactement la même chose lors de la Nuit du Chagrin, lorsque des centaines, des milliers peut-être même de fanatiques de la Voie de la Main Ouverte – pardon, du Poing Fermé désormais – vont jaillir des cavernes afin de casser du Jedi, par tous les moyens possibles. Détonateurs, blasters, fourches, et même avec les poings s’il le faut, ils sont prêts à tout pour éliminer ceux qu’ils exècrent plus que tout, les Jedi. Il y a un petit côté survival qui se dégage des deux cent dernières pages du roman, même si une certaine confusion se dégage et que de nombreux éléments instaurés… ne servent finalement à rien. Il en est ainsi des nombreuses personnages âgées qui ne sont pas impliquées directement dans la bataille, qu’on devine présentes uniquement pour perturber les Jedi qui vont tenter de protéger ces « civils »… une stratégie efficace et moralement immonde de la part de la Mère, mais qui ne va finalement servir à rien. Comme un certain nombre d’autres choses.

     

    (Je serai ton) Chaos

    En effet, si le chaos règne in-universe sur Dalna, le fait est qu’il règne également dans la narration de Lydia Kang, dont je ne peux pas dire que le style m’a séduit. C’est à dire qu’il y a de trop nombreuses choses qui ne sont pas abouties ou qui sont laborieuses dans le déroulé du roman : j’ai déjà eu l’occasion de parler des deux cent premières pages, mais même dans le déroulé de la bataille, difficile de savoir concrètement quelle est la stratégie de la Voie.

    Déjà, la Mère disparaît dès le début de la Nuit du Chagrin et on n’en entendra plus parler. C’est assez curieux en soit, frustrant même tant le personnage n’est qu’une caricature d’elle-même, et je sens venir que les mystères la concernant resteront des mystères… Mais il n’y a pas que cela. Des Jedi jaillissent des cavernes sans que l’on ne sache qui ils sont, d’où ils sortent, et si on sait que de nombreux Jedi sont morts lors de cette Nuit, on ne le voit finalement quasiment pas. De temps en temps, nos héros tombent sur des sabre-lasers, des cadavres calcifiés, à de très nombreuses reprises on aperçoit les Sans-Noms mais de loin, sans que finalement ils ne jouent un rôle si actif que cela, sans surtout qu’on nous le montre. Résultat, si la bataille est sanglante, elle ne l’est finalement pas tant que cela concernant nos protagonistes. Et si je comprends bien que l’intérêt était sans doute de nous plonger un peu dans le point de vue des Jedi, à ne pas savoir ce qu’il se passe, pourquoi, comment, je suis personnellement un peu passé à côté. Pour tout vous dire, les dernières dizaines de pages me sont passé dessus, et c’est tout juste si je ne me fichais pas du sort d’un peu tout le monde. Et ça m’a embêté...

     

    Une conclusion pour le moins curieuse

    Et subitement, la conclusion arrive et, en quelques pages, il faut régler le sort de tous les survivants et pleurer les morts. Alors déjà, il est pour le moins étonnant (ou pratique, selon votre point de vue) que les Jedi aient organisé plusieurs cérémonies et que nous ne suivions que celle concernant les personnages du roman… Le Chancelier Mollo, finalement, n’aura pas servi à grand-chose, tout comme le couple Xiri/Phan-Tu, dont les failles semblent artificielles pour mieux les réconcilier. Seul le duo Gella Natai-Axel Greylark tire son épingle du jeu, même si les atermoiements du jeune homme sont un peu difficiles à lire la longue.

    Par contre, carton rouge à Yoda, qui a tout du deus ex machina et qui prend une décision lourde de conséquences et totalement incompréhensible, même si d’un point de vue narratif elle est la seule possible au vu des connaissances des Jedi dans la Phase 1. La Phase 2 sombre dans les défauts de toutes les préquelles...

     

    Bilan

    Un roman difficile à apprécier. Un peu long, assez confus, n’exploitant clairement pas tout son potentiel, croulant sous les personnages pour la plupart pas suffisamment exploités, Cataclysme ne peut être considéré comme un indispensable. J’oserai même dire qu’il a du mal à s’intégrer dans le déroulé de la Phase 2, et on sent clairement qu’à la lecture de ce seul roman, il manque clairement des informations au lecteur...

     

    NOTE : 65 %