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Convergence
  • Titre original Convergence
  • Genre Roman
  • Univers Officiel
  • Année et période -382 (Haute République)
  • Auteur(s) Zoraida Córdova
  • Synopsis :

    La prochaine aventure de la Haute République débute en étendant la nouvelle ère de Star Wars, avec une histoire se déroulant des générations avant La Lumière des Jedi.

    C'est une période d'exploration. Les Jedi voyagent dans la galaxie, améliorant leur compréhension de la Force et de tous les êtres et mondes reliés grâce à elle. Pendant ce temps, la République, dirigée par ses deux chanceliers, travaille à unifier les planètes en une communauté toujours grandissante parmi les étoiles proches ou lointaines.

    Sur les deux planètes jumelles d'Eiram et E'ronoh, les douleurs grandissantes d'une galaxie aux ressources limitées mais à l'ambition démesurée se font ressentir vivement. Leur haine réciproque a alimenté des conflits de plus en plus importans pendant cinq ans et menace désormais de se propager aux systèmes alentour. Le dernier espoir de paix émerge lorsque les héritiers des familles royales des deux planètes prévoient de se marier.

    Avant qu'une paix durable ne puisse être établie, une tentative d'assassinat visant le couple plonge de nouveau Eiram et E'ronoh dans une guerre totale. Pour sauver les deux mondes, la Chevalier Jedi Gella Nattai se porte volontaire pour découvrir le coupable, tandis que la chancelière Kyong désigne son fils, Axel Greylark, pour représenter les intérêts de la République lors de l'enquête.

    Mais la profonde défiance d'Axel envers les Jedi fait des étincelles face à la foi de Gella en la Force. Elle n'a jamais rencontré un fêtard aussi orgueilleux et privilégié et lui n'a jamais rencontré de personne bienfaitrice aussi sérieuse et opiniâtre. Et plus ils travaillent à démêler la sombre toile qu'est l'enquête, plus la conspiration apparaît complexe. Alors que les accusations fusent et que des ennemis potentiels se trouvent dans chaque recoin, le duo devra travailler ensemble pour avoir l'espoir de dévoiler la vérité au grand jour et de sauver les deux mondes.

  • Note du staff SWU
     (57 % - 3 commentaires)
  • Note des internautes
     (47 % - 3 commentaires)
 
     (50 %)

    Premier roman adulte de la seconde phase de la Haute République, Convergence nous emmène sur les mondes jumeaux Eiram et E’ronoh, où une guerre sans fin fait rage. Bien qu’éloignés de la République, les Jedi et un des deux chanceliers décident d’intervenir afin d’y établir la paix. Malheureusement, dans l’ombre, d’autres complots se trament.

     

    Un livre unique en son genre

    Ce livre a quelque chose de magique, c’est qu’il te raconte la même chose, la même histoire sur plus de 350 pages. Il arrive à te régler tous les problèmes de la galaxie au bout du premier tiers pour ensuite renouveler les péripéties, toujours les mêmes (des assassinats, des complots, des enlèvements), faisant ainsi revenir la situation là où elle était vingt pages plus tôt. Et quand je dis "retour à la normale", une fois sur deux c’est via des ellipses.

    Le nombre de fois que ce livre saute les résolutions de conflits pour aller directement à un retour au statu quo est impressionnant. Je ne sais pas si l’autrice est fainéante ou craignait que le livre soit trop volumineux (il fait moins de 400 pages mais sincèrement, une fois l’euphorie d’un début de lecture passée, la fin est difficile à lire donc merci d’avoir sauté quelques scènes finalement).

    Et pour en finir avec tout ce que je ne comprends pas dans ce livre, on a pléthore de situations un peu incongrues pour lesquelles les décisions des personnages semblent incohérentes. Parfois j’avais vraiment l’impression de me retrouver dans le roman Galaxy’s Edge, aka, le roman avec le plus d’incohérences scénaristiques. Ici Zoraida Córdova, à qui l'on devait le peu passionnant, mais tout du moins cohérent, A Crash of Fate, livre un travail dont les événements ont surtout lieu grâce à des gros coup de bol. Un exemple comme ça : l’espion ou espionne (no spoil) du livre se retrouve invité.e à chaque excursion sécrète, ce qui lui permet de rassembler un maximum d’informations et de voler un maximum de choses. Ce n’est même pas grâce à ses talents d’espion/espionne qu’il/elle arrive à faire tout ça, ce sont littéralement les autres personnages qui disent « Hey machin/machine, accompagne-nous ! ». Évidemment qu’il/elle va dire oui, ça l’arrange bien. C’est tellement incongru que même la manière dont il/elle s’est retrouvé.e lié.e à cette histoire n’est même pas de son fait !!! Mais encore une fois ça l’arrange bien, ou plutôt ça arrange bien l’autrice.

    Vous l’aurez compris, la narration est plus que bancale et beaucoup d’éléments résolveurs de conflits sont seulement rapportés. Ce roman adulte prouve encore une fois que le précédent, jeune adulte, avait bien toute sa place comme premier livre de cette seconde phase de la Haute République et reste encore une fois plus intéressant que ce dernier.

     

    Les bons côtés

    Heureusement tout n’est pas à jeter.

    On commence à voir comment se tisse la toile de fond de cette phase et comment la menace est en réalité galactique. Beaucoup d’implications et pas mal de piste pour les suites.

    Côté caractérisation, les Jedi sont toujours très bien gérés dans cette période. Je continue d’adorer voir à quel point l’Ordre ne s’est pas encore gangréné en éliminant toute identité individuelle et en se mettant au service de la République. Ici 150 ans avant la Phase I, pendant laquelle la question se posait si les Jedi devaient se mettre au service de la République pour combattre les Nihil, là la question ne se pose pas et la République et les Jedi sont bien deux groupes séparés qui se côtoient mais qui voyagent séparément. Hors de question de mettre un temple Jedi dans une base spatiale républicaine. Les Jedi sont au service des gens et de la paix, même si les mondes où ils vont ne font pas partie de la République, ils installent leur temple Jedi sur les planètes sans se soucier des frontières du gouvernement galactique.

    Dernier point politique : j’ai beaucoup apprécié que cette République soit dirigée par deux chanceliers, ça montre une époque plus démocratique et moins totalitaire comme ce sera le cas dans la prélogie. Un d’entre eux s’occupe davantage de la politique générale sur Coruscant et un autre, qui voyage de monde en monde, gère la politique étrangère, résout des conflits et si possible accueille de nouveaux mondes dans le Sénat. Je serais curieux de voir si ça a toujours été comme ça et si un jour ce chiffre est tombé à un Chancelier, ou si à la suite d’une situation exceptionnelle ils ont monté le nombre de Chancelier à deux. J’espère avoir les réponses à ses interrogations prochainement.

     

    Pour conclure, comme tous les romans de la Haute République le lore reste très intéressant mais la narration de l’autrice et le traitement peu palpitant du sujet ont fait de ce livre un semi-échec à mes yeux.



    + Les plus

    - Les Jedi
    - Les chanceliers

    - Les moins

    - Mettre fin à une guerre éternelle aussi rapidement
    - Les ellipses
    - Les décisions incohérentes et les coups de bol monstrueux

  • 01/11/2022
     (55 %)

    Roman adulte de la première vague de la phase II de la Haute République, Convergence est signé Zoraida Córdova et paraît après les romans young adult et jeunesse de cette première vague.

    Et je vais d’ores et déjà vous dire que la lecture du roman young adult Path of Deceit est absolument indispensable avant d’attaquer Convergence. Voilà, vous êtes prévenus :).

     

    I) Un style narratif bien trop simpliste

    Habituellement, c’est un point que je n’aborde plus dans mes critiques, car aucun auteur ne me dérange. Là, quand je vois que Convergence est écrit par Zoraida Córdova, je pense tout de suite à son précédent (et seul) méfait sur Star Wars : le roman young adult A Crash of Fate. Mais si, vous savez, la purge érotique dans laquelle il ne se passe rien hormis des sentiments de deux protagonistes complètement ravagés qui ne pensent qu’à vous-savez-quoi, le tout écrit dans un style ultra-enfantin.

    Bon, je force un peu (ou pas) le trait, mais j’étais un peu craintif. Craintes qui se sont vite confirmées, car le style d’écriture est toujours aussi simpliste.  Le roman se lit très vite, c’est hyper fluide, mais ça n’est pas un point positif pour un roman adulte. De très nombreuses scènes sont expédiées alors qu’elles auraient mérité davantage de traitement (par exemple, une demi-journée, voire plusieurs jours, sont éludés en une phrase en début de paragraphe). De plus, il y aura très peu de scènes d’action dans ce roman, Córdova usant de tous les stratagèmes possibles et imaginables pour les éviter. Lorsqu’arrive la seule scène de combat spatial en fin de roman, on se dit « Enfin !». Hé ben non, là aussi, en trois lignes c’est expédié. De même, l’escarmouche au sol est assez mal écrite.

    Alors un roman adulte sans trop d’action (combat spatial, au sabre laser, ou bien d’affrontement), on en a déjà eu et on en aura d’autres, mais là, on sent un véritable malaise de la part de Córdova, qui n’est clairement pas dans son élément.

    À son crédit, on peut cependant noter sa très bonne écriture des personnages, de leurs états d’âme et surtout de leurs backgrounds. Les quatre personnages principaux sont bien développés, c’est appréciable.

     

    II) Beaucoup de politique

    Vous l’aurez compris, de l’action, il n’y en a quasiment pas. Avec Convergence, on est dans du roman politique type Vent de Trahison (pour l’univers Légendes) ou Liens du Sang.

    L’auteure nous présente donc plutôt bien le contexte politique de l’œuvre, le conflit qui oppose les deux planètes que sont Eiram et E’ronoh et la possibilité de sortie de guerre qui apparaît. Seul problème : cette option, clairement énoncée dans le synopsis du roman, arrive quasiment à la moitié de celui-ci. Un peu dommage…

    Autre point plutôt positif : même si comparer les styles de James Luceno et Claudia Gray à Zoraida Córdova fait très mal à cette dernière, on doit lui reconnaître d’avoir pris le parti de dévoiler les réelles motivations des différents protagonistes au lecteur très tôt dans le roman. Ainsi, lors des échanges entre les différents partis, nous savons de quoi il retourne, mais pas les personnages, et cela donne lieu à des scènes plutôt intéressantes.

     

    III) Positionnement dans la phase II

    Je l’ai dit en introduction : il faut avoir lu Path of Deceit auparavant. Simplement car les antagonistes de celui-ci apparaissent, en filigrane, dans Convergence, permettant ainsi au lecteur de comprendre davantage les motivations de certains personnages.

    Ceci étant dit, l’intrigue de Convergence ne décolle jamais vraiment et ne prend pas d’ampleur galactique, comme c’était le cas pour les romans adulte de la phase I. À la fin, on ne peut que constater que l’intrigue du roman young adult est bien plus importante et on regrette en fait que les liens entre les deux œuvres n’aient pas été plus poussés, tellement il y avait à faire.

    Cependant, à la lecture des synopsis des prochaines œuvres, des pistes sont laissées, notamment pour l’audiodrama The Battle of Jedha, qui aura une importance capitale dans l’intrigue de la phase II.

     

    Conclusion :

    Un roman bancal : c’est l’adjectif qui me vient à l’esprit pour résumer. Bancal car, bien que très politique et présentant parfaite les différentes factions de l’histoire, l’intrigue globale ne décolle pas. Bancal également car oui les personnages principaux sont très bien développés mais l’ensemble est plombé par le style de l’auteure, inadapté à un roman adulte.

    Ce sera à confirmer par la suite avec les autres sorties, mais Convergence est peut-être le premier roman adulte de la Haute République à n’être pas si indispensable que cela…

  • 31/07/2023
     (65 %)  •  Langue : VF

    Xiriiiiii…. Elle s’appelle Xiriiiii…..

    Point d’intrigue galactique dans Convergence. Au contraire de l’ensemble des romans adultes de la Phase 1, le premier roman adulte de la Phase 2 se déroule quasi-exclusivement dans le système des planètes jumelles Eiram/E’ronoh, plongées dans une véritable guerre ouverte depuis des générations. Mais les choses changent lorsque, par un concours de circonstances, la princesse héritière d’E’ronoh décide d’épouser le prince héritier d’Eiram, le tout sous le regard bienveillant de la République, venue sur place montrer à la Bordure Extérieure à quel point l’intégrer serait bénéfique pour elle.

    L’idée pourrait être intéressante. L’exécution, elle, est mitigée car à aucun moment, vous ne saurez ce que les deux héritiers, pourtant personnages principaux du roman, ne pensent l’un de l’autre. Ou plutôt, à de très rares moments, vous aurez droit à une remarque de Phan-Tu Zenn, le futur marié, sur un doute, un commentaire, un geste qu’il aurait pu faire. Mais c’est tout. Et c’est bien trop peu. Zoraida Cordova base son intrigue sur le mariage à venir, sur l’idée d’à quel point les populaces locales pourraient trouver cela inimaginable, pire, une manipulation de la planète voisine pour prendre le pouvoir de façon déguisée sur son propre monde, un mariage arrangé qui n’en est pas un… Bref.

    Je ne demande pas un roman à l’eau de rose non plus, mais enfin, pour une fois qu’une relation amoureuse au sein de la Haute République est cohérente et justifiée par l’intrigue, elle n’est pas développée, pas construite sous les yeux du lecteur. C’est dommage.

     

    Nous étions 4 dans ce mariage

    Pour paraphraser Diana Spencer, il n’y a pas que Xiri Al’baran et Phan-Tu Zenn qui sont mis en avant dans ce roman : outre les différents personnages secondaires, notamment les parents respectifs des tourtereaux, deux autres personnages se détachent : le Chevalier Jedi Gella Nattai et Axel Greylark, fils de l’une des deux Chancelières de la République.

    Gella Nattai, c’est une Jedi… quelconque. Sans être péjoratif. Elle n’est pas plus douée qu’une autre, curieuse d’apprendre, cherchant à savoir quelle est sa place. Dommage cependant que son destin soit assez vite révélé de la bouche du personnage elle-même mais c’est un personnage intéressant à suivre car ce n’est, clairement pas, une super-héroïne, ce qui change avec l’ensemble des personnages mis en vedette dans la Phase 1.

    L’autre personnage considérablement développé, c’est Axel Greylark. Et ce n’était pourtant pas gagné. Antipathique, mauvais, accro au jeu et aux femmes, c’est un personnage détestable et qui, d’ailleurs, n’évoluera guère du roman. On y croit, pourtant, d’autant plus que pour le coup, sa relation avec Gella et les sentiments qu’il éprouve au fur et à mesure pour elle, malgré le passif qu’il entretient avec l’Ordre Jedi – un passif pour le coup assez faiblard à justifier – a un potentiel certain. A mon grand étonnement, c’est ce personnage, qui m’a fortement déplu, qui m’a pourtant donné envie de revenir à ma lecture car c’est finalement sur lui que repose une bonne partie de l’intrigue du roman…

     

    Et la Haute République, dans tout ça ?

    On se pose la question.

    La Phase 1 se terminait par un événement cataclysmique, des révélations sur les menaces auxquelles allaient devoir face la République et l’Ordre Jedi, de nombreux personnages morts ou portés disparus. A charge avec la Phase 2, se déroulant 150 ans plus tôt, de nous révéler les secrets, les tenants et les aboutissants de certains points de l’intrigue… disons-le, avec ce roman, c’est râpé. Et pendant un long moment, je me suis dit que ce roman pourrait se situer n’importe où dans la chronologie pré-Impériale sans que cela ne pose aucun problème…

    Et puis subitement, un lien avec le roman La Voie de la Duperie est établi. Et il est, avec le recul, assez étonnant, tant il ne semble basé sur rien de concret, à tel point qu’on se demande presque pourquoi le personnage qui apparaît brièvement le temps de quelques holo-communications s’intéresse à la situation locale.

    Mais surtout, ce qui pose véritablement question, c’est la révélation concernant le lien entre ce personnage et l’un des protagonistes du roman. Alors oui, c’est, dans le jargon, un « twist », difficile à anticiper pour le lecteur. Mais au-delà de cet effet de surprise, on se dit que, vraiment, la galaxie est toute petite. Ou bien qu’un certain groupe, qui nous était dans un précédent roman décrit comme assez peu organisé, sont en réalité une véritable mafia galactique ?

     

    La suite ?

    Double suite, en réalité. A la fin du roman, en effet, et à la manière de ce qui nous était teasé dans La Voie de la Duperie, on sent que les choses sérieuses vont véritablement avoir lieu sur Jedha. Ça tombe bien, c’est là que se déroule le comic-book, dont le premier tome sort dans moins d’un mois chez Panini ! ;-)

    Double suite car l’un des personnages ne pourra pas se rendre sur Jedha, mais son destin appelle inévitablement une suite qui risque d’être intéressante !

     

    Bilan

    Évidemment, si on compare ce roman avec les géniaux romans adultes de la Phase 1, Convergence souffre de la comparaison. Le roman n’est pas inintéressant en soit, mais il souffre d’un style parfois simple, d’une intrigue pas forcément palpitante et de personnages au potentiel certain mais qui manquent de développements. Il est clairement conçu comme un « tome 1 » et c’est finalement la lecture du prochain roman, Cataclysme, qui pourra jouer en sa faveur… ou non !

     

    NOTE : 65 %