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Padawan
  • Titre original Padawan
  • Genre Roman Jeune Adulte
  • Univers Officiel
  • Année et période -41 (République Galactique)
  • Auteur(s) Kiersten White
  • Synopsis :

    Obi-Wan Kenobi cherche sa place au sein de la Force en tant que jeune Padawan dans cette aventure !

    Obi-Wan Kenobi souhaite vraiment être un bon Padawan. Voire même le meilleur. Mais cela semble de plus en plus impossible avec son nouveau maître, Qui-Gon Jinn. Tous les amis d'Obi-Wan s'entraînent pour devenir des vrais Jedi, acquièrent de l'expérience en mission, tandis que lui est encore sur Coruscant, s'améliorant aux formes de combat ou s'asseyant durant des contamplations silencieuses. Depuis que l'ancien maître de Qui-Gon, Dooku, a quitté l'Ordre, il semble que Qui-Gon ait été trop occupé à essayer de se connecter à la Force ou à se disputer avec le Conseil Jedi au lieu d'entraîner convenablement son Padawan.

    Lorsqu'Obi-Wan convainc finalement Qui-Gon de l'emmener en mission sur une planète éloignée jadis explorée par un ancien Jedi, son maître ne se montre pas le matin de leur départ, poussant Obi-Wan à décoller tout seul. À son arrivée sur la mystérieuse planète luxuriante, il rencontre un groupe d'adolescents qui n'ont pas d'adultes pour les surveiller, et qui semblent tous avoir une connexion avec la Force. Libéré des restrictions de l'Ordre, Obi-Wan se joint à eux lors de leurs aventures, mais ses connaissances de Padawan le poussent à s'interroger sur l'étrange relation des jeunes à la Force, et avec la planète verdoyante qui les entoure, et tout ce que cela pourrait signifier pour son futur. Obi-Wan va tester les limites de sa relation avec les Jedi et avec la Force dans cet exploration excitante et émouvante de l'un des héros de Star Wars.

  • Note du staff SWU
     (70 % - 3 commentaires)
  • Note des internautes
     (77 % - 3 commentaires)
 
     (82 %)

    Obi-Wan a toujours été un padawan rempli de doute, cherchant continuellement sa place pour espérer atteindre un équilibre, une balance propre à la Force. N’est-ce pas finalement ce qui fait un bon disciple ? Sans doute. Dans ce roman jeune adulte, le jeune homme est en pleine crise existentielle, il part à la découverte d’un monde inconnu dont la dernière mention remonte à l’époque de la Haute République. Qu’y trouvera-t-il ? Un groupe d’adolescents qui semblent détenir un certain pouvoir, et bien sûr des ennuis. Qui sait, peut-être y trouvera-t-il aussi les réponses aux questions qu’il se pose ?

     

    Obi-Wan

    En voilà un nouveau point commun parmi deux décennies de publications sur Obi-Wan, ce garçon, cet adolescent, cet homme ne cesse de se questionner à la fois sur sa place dans la galaxie, au sein de l’Ordre Jedi mais aussi sur la conduite à tenir dans chaque situation. À chaque fois que l’on découvre un nouvel élément de son passé, on se dit toujours que ce garçon ne deviendra jamais un grand Jedi, il doute de tout et peut parfois se résigner trop facilement. Ce roman est dans cette lignée, l’adolescent qu’il est se demande encore si être un Jedi c’est fait pour lui, si Qui-Gon est le maître qu’il mérite, s'il ne ferait pas mieux de vivre avec des gens de son âge, il questionnera même sa vie sentimentale ou sexuelle.

    Mais on sait tous que c’est cette capacité à ne jamais rien considérer comme acquis, à toujours chercher la meilleure façon de faire le bien qui fera de lui le plus grand Jedi de son époque. Le but étant de toujours trouver l’équilibre et c’est justement le but de cette histoire, atteindre la balance qui fera de lui un Jedi.

    Et si vous aimez Obi-Wan et avez toujours voulu voir sa rencontre avec son ami à quatre bras, ce roman ne vous Dex-cevra pas !

     

    Excursion dans le nouveau monde

    C’est un vieil enregistrement qui lancera sa quête et l’enverra sur les traces de ce monde mystérieux. Ici, rien de bien révolutionnaire, encore que l’origine de la puissance des habitants de ce monde soit intéressante et surtout pertinente vis-à-vis du questionnement du padawan.

    On reste dans le classique « planète hostile mais qui peut rapporter gros, que des méchants avides de pouvoir et d’argent veulent saccager ». Oui c’est la même histoire qu’Avatar ou de son matériau d’origine Pocahontas. Et oui c’est toujours sympathique de voir un groupe d’enfants perdus faire la paix avec le monde qui les entoure et vivre en symbiose pour ensuite le défendre face aux hordes d’envahisseurs, mais le véritable intérêt ici restera le traitement d’Obi-Wan.

  • 24/07/2022
     (77 %)

    Après Obi-Wan ermite, Obi-Wan pendant la Guerre des Clones, Obi-Wan en fin d’apprentissage auprès de Qui-Gon, remontons encore davantage le temps, avec Obi-Wan âgé de 16 ans, en pleine adolescence. C’est en effet à cette période que se déroule le roman Young Adult Padawan, écrit par Kiersten White.

    Dans ce roman, Obi-Wan a de gros soucis de connexion avec la Force et décide de partir seul à l’aventure. Il va se retrouver sur une planète peuplée de quelques adolescents et va vivre quelques aventures en leur compagnie. Voilà en gros ce que dit le synopsis. On dit donc adieu à la relation entre Qui-Gon Jinn et son apprenti, ce n’est pas le sujet du livre. Le sujet, c’est la relation entre Obi-Wan et la Force, et il faut reconnaître que c’est très bien traité, avec les nombreux questionnements du Padawan concernant ce pouvoir mystique ainsi que sa place au sein de l’Ordre Jedi. Un bon point qui est paradoxalement presque le seul (avec le nombre de pages) à justifier une classification Young Adult, et encore même les lecteurs les plus jeunes sont capables de comprendre les réflexions du héros.

    Car il faut être honnête : les aventures vécues par Obi-Wan sont du niveau d’un roman jeunesse. On voit absolument tout arriver des pages à l’avance, on comprend le « twist » de l’intrigue au quart du roman, aucune scène n’est sombre ou dramatique. De plus, le style de l’auteure est hyper fluide et d’une simplicité assez incroyable. La comparaison avec les autres romans Young Adult du canon fait assez mal sur ce point-là. J’irais même plus loin en comparant avec Les Apprentis Jedi, cette série de l’univers Légendes se déroulant elle-aussi avec Obi-Wan comme jeune Padawan, une série classée jeunesse mais pourtant bien plus mature par certains aspects que ce roman. Enfin bref, je préférais préciser ce point, afin de ne pas vous tromper sur la marchandise. Car ça n’enlève rien aux qualités de l’œuvre.

    La planète sur laquelle Obi-Wan arrive et va évoluer permet à l’auteure de développer pas mal de nouvelles choses : entre l’histoire des adolescents qu’il va rencontrer et la « Force » dont ils semblent dotés, ou la faune et la flore de la planète, on a droit à plusieurs éléments très intéressants qui pourraient être approfondis plus tard. La multitude de nouveaux personnages peut effrayer au départ mais l’auteure réussit à tous les caractériser de belle manière. Un petit bémol concerne le dernier chapitre du roman, pour lequel j’attendais autre chose.

    À propos de la planète de l’histoire, je n’ai pas pour habitude de parler des messages laissés par les auteurs dans leurs livres, mais là je vais le faire : Kiersten White délivre un message écologique très bien développé et extrêmement pertinent au vu de ce que nous sommes en train de vivre sur Terre. Je n’en dirai pas plus, vous êtes assez grands pour comprendre ;)

    Enfin, je terminerai cette critique par deux points très sympathiques : l’aventure vécue par Obi-Wan débute grâce à un personnage de la Haute République. Et notre Padawan va faire la rencontre d’un personnage apprécié de la Prélogie. Des liens qui font plaisir.

     

    Conclusion :
    Malgré son aspect jeunesse plutôt prononcé, Padawan reste un roman sympathique qui plaira aux petits comme aux grands, avec une aventure gentillette vécue par notre héros qui dépaysera le lecteur, ainsi que plusieurs nouveaux ajouts intéressants à l'univers.

  • 28/03/2024
     (50 %)  •  Langue : VF

    Un format désormais connu, et qui a ses limites

    Les romans pour jeunes adultes, on commence à les connaître dans la licence. On prend un héros de la saga et on lui fait vivre une aventure plus ou moins importante ou anecdotique, destinée à le former, à introduire un personnage secondaire ou à justifier un point d’un des films, le tout sans jamais prendre trop de risques, que ce soit pour le protagoniste ou pour le lecteur. Le lecteur aura donc le choix entre Leia à 16 ans, Han Solo et Qi’ra à 16 ans, Poe Dameron à 16 ans, Jyn Erso à 16 ans, Padmé à 16 ans ou, comme c’est le cas pour le présent opus, Obi-Wan Kenobi à 16 ans. C’est presque étonnant de ne pas nous avoir encore fait vivre une aventure d’Anakin Skywalker à 16 ans, tiens.

    Alors, j’aime bien Obi-Wan Kenobi, et en cette année où nous fêtons le 25ème anniversaire de La Menace Fantôme, la publication d’un tel roman en France est évidemment la bienvenue. Mais mince Lucasfilm, ça ne vous dit pas, je ne sais pas, d’essayer d’innover un peu dans cette formule ? On aurait pu imaginer Qui-Gon Jinn à 16 ans sous la tutelle de Dooku, par exemple : on restait sur le format « jeune de 16 ans », mais avec un peu plus de potentiel. Mais évidemment, Qui-Gon Jinn est moins connu qu’Obi-Wan Kenobi… Surtout lorsque le roman sort outre-Atlantique pile un mois après la fin de la série Disney+ sur le personnage.

    Surtout qu’on reste sur quelque chose d’extrêmement classique : Obi-Wan se retrouve sur une planète isolée, rencontre un petit groupe de jeunes qui va le faire réfléchir à sa manière d’utiliser la Force, sa place dans le Temple, il sera assez incompris dans un premier temps pour ensuite envisager d’intégrer ce groupe… jusqu’au moment où un méchant très méchant sans autre motivation que d’être méchant va débarquer, et que la déesse autrice va décider d’accélérer les choses parce qu’il faut conclure dans trente pages. On enrobe ça avec la première rencontre, pas forcément emballante, avec un des alliés d’Obi-Wan vu dans l’un des films, et le tour est joué pour une aventure anecdotique au possible.

    Mais finalement, le problème du roman n’est pas là.

     

    Obi-Ouin Kenobi

    Il est , le problème. Pendant la plus grande partie du roman, Obi-Wan ne va pas cesser de se plaindre. De douter. De lui, de son Maître, de sa place dans le Temple, de ses choix de vie, de la Force qui l’abandonne, ou pas d’ailleurs, etc, etc, etc. Et c’est très vite trop. Ouin, mon Maître ne m’aime pas. Ouin, mes amis Padawans ont une meilleure vie que moi. Ouin, je n’ai pas ma place dans l’Ordre...

    Il y a d’ailleurs un souci dans le placement chronologique. Dans ce roman, Obi-Wan est censé avoir 16 ans, et être l’apprenti de Qui-Gon depuis presque 3 ans, ce qu’on ne ressent à aucun moment. Au contraire, on dirait qu’ils font équipe depuis quelques semaines, quelques mois tout au plus. Obi-Wan est méfiant, doute de tout, passe son temps à râler, à rechigner aux enseignements de son Maître qu’il ne comprend pas et dont il pense que, finalement, il ne l’apprécie pas, peut-être même regrette-t-il son choix, etc, etc. Ce choix narratif, s’il permet évidemment une nette évolution entre le Obi-Wan du début et celui de la fin du roman (mission accomplie!), n’en est pas moins douteux, pour un certain nombre de raisons…

    L’une d’entre elles, c’est le choix même du personnage. Voilà donc qu’Obi-Wan Kenobi a vécu, pendant les 3 premières années de son tutorat, ce qu’en gros son propre futur apprenti connaîtra. Là, évidemment, on se dit que l’autrice est maligne, hein ? Et bien pas vraiment tant il paraît par conséquent improbable qu’Obi-Wan ait pu à ce point avoir des soucis dans la formation d’Anakin. N’aurait-il pas dû se rappeler sa propre jeunesse, les propres doutes qu’il avait à l’égard de son mentor ? Ne pouvait-il pas comprendre ? Padawan m’a ainsi donné l’impression de, sans le vouloir, charger davantage Obi-Wan, décidément un bien piètre professeur…

    Et puis il y a l’excuse poussant Obi-Wan à partir seul. Obi-Wan, qui ne contacte même pas son Maître, ne se rend pas dans ses quartiers, n’essaye pas de savoir. Boudeur, un peu rageux comme on dirait aujourd’hui, il décide de partir seul, se montant tout un scénario en tête, d’autant plus qu’un de ses camarades lui a sorti un secret un peu plus tôt, que Qui-Gon n’a jamais choisi Obi-Wan mais que c’est Yoda qui le lui a « imposé », un aveu dont on se demande s’il est vrai, d’où il sort et pourquoi, finalement, il n’est pas davantage exploité… si ce n’est pour justifier les doutes d’Obi-Wan. Et régulièrement, pendant tout le reste de l’intrigue sur Lenahra, on va à nouveau y avoir droit. Jusqu’au moment où Obi-Wan a une révélation et, dès lors, ça va mieux.

    Pour le lecteur aussi.

     

    De la Haute République, en veux-tu, en voilà… pas ?

    Pour amorcer l’intrigue, quoi de mieux qu’un lien avec la Haute République, démarrée un an plus tôt lors de la sortie du roman aux USA ? Le lecteur curieux sera donc ravi d’apprendre que la mission d’Obi-Wan démarre grâce à un message laissé au sein du Temple par Orla Jareni, une Cheminante que nous avons pu suivre dans la Phase 1 de la Haute République. L’occasion d’en apprendre plus sur elle ?

    Et bien, pas du tout. Le nom d’Orla est plusieurs fois répété au début du roman, comme pour bien inciter le lecteur à continuer, à s’assurer qu’il est bien ferré, pour qu’une fois sur Lenahra, on n’entende plus trop parler d’elle, à une exception près, lorsque la scénariste semble se rappeler qu’il faut bien expliquer deux ou trois trucs, tout de même. Là encore, la chronologie des médias pose problème, car il paraît assez inconcevable qu’en ayant fait ses recherches sur le personnage en début de roman, Obi-Wan n’est pas appris sa disparition à bord du Flambeau Stellaire. Problème : le roman narrant la dite-disparition n’étant pas encore sorti au moment de la publication de Padawan, on en sera quitte pour faire l’impasse sur cet événement, dont on imagine pourtant bien qu’il en aurait parlé à Qui-Gon Jinn…

    Difficile donc de ne pas se dire que les liens avec la Haute République ne soient pas là simplement pour, peut-être pas tromper le lecteur, mais du moins pour l’attirer. On est pas loin du coup de comm’ marketing...

     

    Conclusion

    Vous l’aurez compris, le roman ne m’a absolument pas convaincu. Entre un concept désormais éculé, une intrigue mollassonne et un personnage principal pas loin d’être méconnaissable, les 384 pages m’ont parues bien longue. Un roman à éviter ?

     

    NOTE  : 50 %