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Adaptation jeunesse de la saison 1 de The Mandalorian.
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L’adaptation jeunesse de la saison 1 de la série TV The Mandalorian !
Vous vous souvenez des adaptations de chez Delcourt des films de la saga ? Et bien il s’agit ici de la même chose, mais chez Panini, et pour la saison 1 de la série The Mandalorian, résumée en 72 pages.
Oui.
72 pages pour 8 épisodes.
Mais comment voulez-vous que cela rentre ?
Alors oui, la saison 1 de Mandalorian a bien du mal à maintenir un rythme dynamique tout au long de ses 8 épisodes, et certaines situations manquaient parfois de contexte ou donnaient l’impression de sortir un peu du chapeau. Mais là, vous vous en doutez, c’est pire. Largement pire. Chaque épisode se voit ainsi résumé à l’extrême (et c’est là qu’on voit le vide scénaristique de certains, comme l’épisode 2, qui a droit à seulement 6 pages sans que, pour le coup, on ne ressente un quelconque manque!), avec un petit encart en haut de certaines pages indiquant l’air de rien que nous venons de changer d’épisode…
Pour ceux qui ont vu la série, cela va bien évidemment trop vite et permettra certes de retrouver les scènes-clés de la saison, sans aucun dynamisme, sans aucun effort de mise en scène dans des scènes clés pourtant marquantes (l’Enfant qui dévoile ses pouvoirs face au mudhorn ? le TS-TT de l’épisode 4 ? l’apparition du Moff Gideon ? le sacrifice de IG-11 ?). Pour ceux qui n’ont pas vu la série, c’est un enchaînement de scènes quasiment sans queue ni tête, tentant de tisser en une trame unique des épisodes clairement non conçus pour cela. C’est d’une faiblesse… Il aurait peut-être fallu le double, au moins !
Et on perd tout le charme, l’aspect mignon, de l’Enfant !
Vient ensuite la question légitime : pourquoi maintenant ? La sortie initiale était prévue pour fin 2020, en même temps que la diffusion de la saison 2. Il y avait une pertinence, un aspect « rappel », l’idée de se faire un résumé… mais aujourd’hui ? Franchement ?
Un mot sur les dessins, tout de même. Si vous connaissez les précédentes adaptations jeunesses des films de la saga, vous ne serez pas surpris, nous sommes dans le même registre. Cela n’a rien à voir avec ce que peuvent nous proposer les artistes de Marvel, de Dark Horse ou de IDW. Le trait ne cherche pas à innover, à proposer quelque chose de dynamique mais cela a le mérite d’être juste ce qu’il faut caricatural pour être ressemblant. La colorisation réhausse le tout.
Point positif, tout de même : le format type franco-belge choisi par Panini, avec les verso des couvertures qui ne sont pas sans évoquer ce que peuvent les éditeurs sur les titres Tintin ou Astérix, par exemple, et deux double-pages de présentation des personnages. Rien à dire, donc, sur cet aspect-là.
Alors, à qui se destine cet album ? Clairement pas aux vieux briscards de la saga… mais si vous avez un neveu ou une nièce, un petit frère ou une petite sœur que vous cherchez à convertir à la saga, qui a vu la série et qui l’a aimée, pourquoi pas ?
Note : 50 %
