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Obi-Wan - Le rôle du Jedi
  • Titre original Obi-Wan #1-5
  • Genre Comic-Book
  • Univers Officiel
  • Année et période 0 (Empire)
  • Scénariste(s) Christopher Cantwell
  • Dessins Ario Anindito
  • Synopsis :

    L'ultime destinée de l'un des Maitres Jedi les plus renommés approche rapidement !
    - Alors qu'il passe ses derniers jours dans le désert éloigné de TatooineObi-Wan Kenobi prend le temps de se remémorer - et d'enregistrer - les moments-clé d'une vie héroïque bien remplie.
    - Ecrivant un journal dans sa hutte d'ermite, Obi-Wan se rappelle ses jours en tant que jeune Initié Jedi, ses épreuves de Padawan, celles de Chevalier Jedi et de la Guerre des Clones, et quelques-uns des ses premiers défis en tant que véritable Maître de la Force !

  • Note du staff SWU
     (70 % - 2 commentaires)
  • Note des internautes
     (80 % - 1 commentaire)
 
     (65 %)

    Le scénariste

    Cantwell ne m’a jamais vraiment passionné ni sur ses travaux pour Marvel, ni sur ses prestations indé. C’est un scénariste souvent bavard (je dirais même qu’il s’écoute un peu écrire), mais qui sait tourner de belles phrases, et s’il étire ses intrigues à l’infini dans des séries régulières, je me suis dit que la contrainte d’aventures one-shot sur une mini-série pourrait faire ressortir les bons points de son style sur quelque chose de plus dynamique.

    Et bien pour une fois, je n’ai pas été déçu ! Le style très « littéraire » que Cantwell applique sur la voix off, souvent un peu lourd sur ses autres comics, colle très bien ici à un Ben à l’aube d’Un Nouvel Espoir rédigeant ses mémoires. Un bon point, de ce côté-là !

     

    Le retour des one-shot

    Même s'il y a un fil rouge, il est assez ténu et surtout prétexte à une construction que Marvel adore décliner sur Star Wars : la série de one-shot. Et je n'en suis pas très friand. Typiquement la fin du run d’Aaron, ou les Age of, j’y trouve rarement mon compte. Il y a parfois un ou deux épisodes qui sortent du lot (les Age of Republic Côté Obscur par exemple, les deux-trois premier Dark Visions), mais pour le reste, c’est à mes yeux au mieux anecdotique. Aussi vite lu, aussi vite oublié.

    Pour autant quand cette série Obi-Wan, reprenant ce format, avait été annoncée, elle avait piqué ma curiosité, notamment parce qu’elle reprend le concept du Journal du vieux Ben Kenobi qui avait donné lieu à de très bons épisodes (je pense à ceux dessinés par Simone Bianchi, Mike Mayhew et Andrea Sorrentino)

    Et les histoires racontées en flash-back, bien qu’éloignées dans le temps, sont toutes assez intéressantes en elles-mêmes et finissent par se rejoindre par le retour de personnages ou par des liens thématiques qui forment un tout cohérent et agréable à lire !

    Petit bémol pour le dernier chapitre, sûrement le moins intéressant du lot, avec un élément qui m’a paru assez incohérent…

    Scénario : 37/50

     

    La valse des dessinateurs

    On a donc cinq dessinateurs qui se succèdent… c’est beaucoup pour une mini-série en cinq chapitres. Le fait que chaque dessinateur se partage un flash-back à une époque précise aide à faire passer la pilule, mais je dois bien dire qu’aucun dessinateur ne brille particulièrement. Rien de honteux, et même s’il y a quelques timides tentatives de faire passer une ambiance particulière (notamment sur l’épisode de Luke Ross), c’est globalement assez plat.

    Pour revenir sur Luke Ross, même s’il tente des choses j’ai été un peu déçu par ses planches, il nous a habitué à mieux (mais il faut bien avouer que ce n’est pas évident de dessiner une intrigue censée se passer dans le noir le plus total). Le seul autre dessinateur dont j’ai envie de citer le nom, ce serait Alessandro Miracolo, son trait est vraiment dynamique, c’est coloré, c’est pas souvent qu’on voit les personnages dans leur costume de The Clone Wars (en dehors de TCW), c’est sans doute le segment que j’ai préféré ! Tout l’inverse des dessins du chapitre suivant (par Madibek Musabekov), lui aussi en période Guerre des Clones, où là tout est rigide et terne…

    Dessins : 28/50

     

    En bref, un album sympathique pour parcourir différentes périodes de la vie d’Obi-Wan, qui se démarque par une jolie voix-off mais ne restera probablement pas dans les mémoires…

     



    + Les plus

    - Parcourir différentes périodes de la vie d'Obi-Wan

    - Une voix-off bien écrite

    - Certains des dessinateurs...

    - Les moins

    - ... trop nombreux et qui se démarquent peu.

    - Un chapitre final qui peine à boucler de manière satisfaisante.

  • 02/06/2023
     (75 %)  •  Langue : VF

    Un déroulé narratif connu

    Obi-Wan se déroule selon un procédé désormais classique ou du moins régulier dans les mini-séries de comics Star Wars : le récit se déroule à une certaine époque (en l’occurrence, peu de temps avant qu’Obi-Wan ne sorte de son exil de près de 20 ans sur Tatooine) et le fil rouge fait office de prétexte à une série de flash-backs, un par numéro, comme autant d’événements de la vie d’Obi-Wan.

    Bon point, cependant : le scénariste Christopher Cantwell a décidé de relier ce découpage narratif au journal rédigé de la main même d’Obi-Wan que Luke Skywalker découvrait dans l’un des premiers épisodes de la série Star Wars de 2015. C’était à l’époque Jason Aaron au scénario et, régulièrement, les intrigues en cours étaient coupées le temps d’un épisode ou d’un arc, à mesure que Luke pouvait se plonger dans le recueil. Ainsi, dans cette mini-série, les flash-backs sont comme autant d’anecdotes et de sources d’informations destinées à Luke, le jour où il mettra la main sur ce fameux journal.

     

    Classique, mais efficace

    Ce sont les deux mots qui me sont venus à l’esprit après la lecture de la mini-série.

    Classique, parce que fatalement, en 5 x 1 épisode, difficile de donner un récit d’ampleur ou même une intrigue un peu aboutie. Il s’agit de courtes scènes, de missions plus ou moins importantes, d’événements plus ou moins fondateurs. On aura donc le droit à une aventure d’Obi-Wan alors qu’il était encore un jeune novice, puis sous le mentorat de Qui-Gon Jinn avant que la Guerre des Clones n’éclate et l’occupe pendant 2 épisodes qui se suivent mine de rien, avant que le vieux Ben ne conclut l’ensemble sur Tatooine. Comme je le disais, tout cela est classique dans les thématiques abordées. La compassion d’Obi-Wan/Ben est évidemment bien présente, trop présente peut-être ?

    Efficace parce que le scénario de Christopher Cantwell se laisse lire sans aucun déplaisir, chaque épisode réussissant le double-exploit d’être particulièrement accessible (voilà un titre que l’on peut mettre dans toutes mains) et qui n’hésite pas à se révéler plus profond pour les vieux lecteurs. Efficace également car le troisième épisode en pleine Guerre des Clones est d’une rare brutalité, même si on peut s’étonner de voir Obi-Wan agir ainsi.

    Un dernier point, cependant, sur quelques regrets, essentiellement sur les deux derniers épisodes. Narrativement, le quatrième est assez faible puisque, dès les premières pages, on comprend bien ce qui attend le personnage ciblé, et qui en sera à l’origine (et surtout, d’où sort ce sabre-laser ?). Le cinquième, lui, pêche sur un détail, et pas des moindres, lui aussi concernant ce même sabre-laser, dont on s’étonne que Ben prenne si peu de précaution, surtout lorsqu’on a vu la série Kenobi

     

    United Colors of Dessinators

    Ils sont donc cinq à se partager les dessins, un par numéro… et c’est (beaucoup) trop. On aurait pu prendre un dessinateur pour les scènes dans le présent et un pour les flash-backs, ou alors prendre effectivement des dessinateurs différents pour les flash-backs en gardant un même fil rouge… mais il aurait fallu, dans ce cas, un peu innover, prendre des risques visuels, ou même, pourquoi pas, nous proposer quelque chose à la Sombres Visions, avec des artistes jouant avec les cadres, le découpage des bulles, des cases, des effets déformés, etc. Mais cela aurait été plus clivant, j’en conviens.

    Non pas que chaque dessinateur ne soit pas à la hauteur, pas du tout même ! On retrouve donc un Ario Anindito toujours aussi sympathique, libéré entre les deux séries consacrées à la Haute République, le traditionnel Luke Ross pour un épisode qui joue avec les effets de lumière et qui là, pour le coup, tente quelque chose. On enchaîne ensuite avec Alessandro Miracolo, mon coup de coeur de l’album qui nous propose 20 pages extrêmement dynamiques… avant que l’intrigue en question ne se poursuive avec Madibek Musabekov, et là, entre des pages dont les décors disparaissent au fur et à mesure, des personnages statiques au possible et un côté illustration/colorisation numérique bien trop marqué, cela donne un ensemble pas folichon ! Et enfin, on conclut avec Adriana Melo, qui livre là aussi une prestation sympathique mais qui ne restera pas dans les mémoires.. ;

    Un dernier mot sur la couverture de Phil Noto, certes jolie, presque déjà iconique, mais assez mensongère tout de même...

     

    Conclusion

    Parfaitement accessible, la mini-série Obi-Wan a les défauts de ses qualités. Elle remplit efficacement son rôle, celui de proposer un album idéal pour qui passera devant et se dira « tiens, ça a l’air pas mal, ça ! » car ça l’est ! Mais les lecteurs plus aguerris, s’ils passeront eux aussi un bon moment à la lecture, pourront reprocher l’absence totale de prise de risques, tant visuelle que narrative !

     

    Note : 75 %