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Horizon funèbre
  • Titre original Midnight Horizon
  • Genre Roman Jeune Adulte
  • Univers Officiel
  • Année et période -230 (Haute République)
  • Auteur(s) Daniel José Older
  • Traducteur(s) Julien Bétan
  • Synopsis :

    Après une série d'importantes défaites, la République semble finalement avoir mis les vilains maraudeurs Nihil en fuite, et il semble y avoir une lumière au bout du tunnel. Jusqu'à ce qu'arrivent des échos d'une attaque supposément menée par des Nihil sur le monde industriel et cosmopolite de Corellia, en plein Noyau Galactique.

    Les Maîtres Jedi Cohmac Vitus et Kantam Sy sont envoyés pour enquêter, ainsi que leurs Padawans Reath Silas et Ram Jomaram, menant chacun leurs propres combats après des mois de dangers incessants. Sur Corellia, Reath et Ram rencontrent une jeune et effrontée spécialiste en sécurité nommé Crash, dont l'un des amis a été victime de l'attaque Nihil, et ils font équipe avec elle afin d'infiltrer l'élite de Corellia tandis que les Maîtres utilisent des moyens plus diplomatiques. Mais s'infiltrer avec Crash est plus dangereux que ce à quoi ils s'attendaient, même lorsque Ram appelle son amie Zeen pour les aider, avec une ruse élaborée impliquant une pop star galactique.

    Mais ce qu'ils découvrent sur Corellia s'avère être juste une partie d'un plan plus grand, un plan qui pourrait mener les Jedi vers leur plus importante défaite...

  • Note du staff SWU
     (78 % - 3 commentaires)
  • Note des internautes
     (45 % - 4 commentaires)
 
     (100 %)

    Dernier roman de la première phase de la Haute République, Midnight Horizon nous emmène cette au sein des mondes du noyau sur la célèbre Corellia. Entre enquête et machination politique, nos Jedi n’auront pas une seconde à perdre s’ils veulent contrecarrer les plans des dangereux Nihil.

     

    La Haute République

    Normalement je vous parle de ce point à la fin, mais je vais avoir besoin de vous parler des personnages dans la suite donc je commence tout de suite avec l’interconnexion du projet. Ainsi ce roman, au-delà de connecter les œuvres entre elles, faisant mention à plusieurs évènements de la vague 3, va jusqu’à « novéliser » certains numéros de la série comics jeunesse La Haute République - Les Aventures (The High Republic Adventures en VO).

    Daniel José Older est le scénariste de ce comics et l’auteur de ce roman, son idée est de faire de ce livre une véritable extension du comics. La méchante de ce roman était déjà apparue un peu plus tôt dans la série d’IDW avant de partir pour une mission mystérieuse sur Corellia. Pour tout le reste du casting, on observe certains éléments retranscrits mot pour mot avec une énorme plus-value : les pensées des personnages. Enfin à un moment donné (enfin, deux pour être précis), la bande de Jedi se sépare dans le comics, une partie y reste et l’autre part en mission. C’est cette deuxième partie que nous suivrons dans ce livre.

    Dans quel ordre lire tout ça, me demanderez-vous ? Le dernier numéro du comics IDW n’est pas encore paru, bien que certains éléments soient novélisés dans le roman, je peux donc dire que le roman n’en spoile pas d’éléments majeurs. En revanche tous les numéros précédents sont nécessaires à la fois pour éviter les spoils mais aussi pour comprendre davantage le livre. Je dirais donc de lire le dernier tome du comics d’abords et ensuite de lire le roman.

     

    Le roman jeune adulte ultime

    C’est un média qui a ses propres codes et un des éléments qu’on retrouve le plus, ce sont les émotions. Prenez n’importe quel roman jeune adulte sur une étagère de votre libraire et vous trouverez toujours des personnages assez jeunes (pas forcément ados) qui se battent avec leur sentiments (amoureux ou pas). Alors à quel moment on a décidé que les romans qui parleraient de vrais problèmes avec ou sans fantastique ne seraient plus des romans adultes ? Mystère. Cela étant dit, ici le casting est jeune, presque tous les personnages sont adolescents ou à peine majeurs mais ça ne nous empêche pas de nous intéresser aux deux maîtres Jedi adultes du livre : Cohmac et Kantam.

    Et c’est là que le livre est sublime, on va tellement rentrer dans leur tête, mais aussi pour les plus âgés découvrir tout leur passé, qu’à la fin on les connaitra intimement. On croirait qu’Older, frustré d’être limité par le format de 20 pages d’un comics, a gardé tous les développements majeurs de personnage pour ce roman. Pourtant, quand on est attentif, tout ou presque etait déjà là dans la BD. Mais ici ça explose en un éclatant arc-en-ciel.

    Que ce soient les sentiments chez les Jedi, les relations amoureuses, les questions d’identité (de genre ou pas), l’amitié, ou notre place dans la galaxie tout y passe.

    Le casting n’est pas restreint d’ailleurs, car avec Reath, Ram, ainsi que les deux maîtres, le nouveau personnage incroyable de Crash, Zeen et Lula, il y a de quoi raconter et pourtant personne ne sera laissé sur le carreau. Certains seront plus développés que d’autres, je pense à Cohmac qui aura droit à quelques chapitres au début puis plus grand-chose avant la toute fin, mais tous en sortiront changés.

    C’est là-dessus que le livre fait mieux que The Fallen Star, à la fin de ce dernier l’événement majeur se produit et… FIN. On ne voit que très peu comment nos héros sont impactés, changés. Ici le changement et le questionnement ont lieu tout le long du livre, jusqu’à la dernière page.

     

    Et l’histoire dans tout ça ?

    Bon on va être sincère, c’est là que ça va diviser. Le point qui pourrait diviser et que vous seriez en droit de ne pas apprécier, c’est que le livre est très lent et pour un bouquin de presque 500 pages ça fait vraiment long. (Enfin il vaut mieux que ce soit ça qui divise plutôt que le côté queer du livre car parmi tous les personnages, je pense qu’il doit n’y avoir qu’un ou deux personnages non LGBTQI+, encore un beau geste en faveur des représentations !)

    On devine vaguement une menace (que ce soit par certains chapitres du point de vue de la méchante ou grâce aux comics), on devine vaguement l’objectif, mais comment et pourquoi c’est un mystère. Résultat, on lit pratiquement 300 pages de développement de personnages, qui vont de rencontre en rencontre, qui racontent leur vie personnelle, parlent entre eux tout en faisant des petites missions de repérage ou d’enquête. DONC OUI si vous n’avez pas d’attache particulière sur ces héros ça va être très long, mais vous savez quoi ? Même si c’est long et ça vous ennuie, ça vaut le coup !

    Parce que les presque 200 dernières pages, après plusieurs grosses révélations, sont dantesques. Vous aurez droit à la plus grosse bataille terrestre de la Haute République avec des scènes qui m’ont rappelé les gigantesques assauts dont on avait droit dans le Nouvel Ordre Jedi. Faut dire que retrouver autant de Jedi au même endroit face à une menace pareille ça rappelle des souvenirs, surtout en termes de tensions et d’angoisse.

    On est dans la Haute République et d’autant plus dans la vague 3, à côté dans le roman de Claudia Gray on a eu droit à une demi-douzaine de disparitions, ainsi à chaque paragraphe qui commence on stresse en se disant que ça pourrait être la dernière fois qu’on voit ce personnage, surtout vu la situation désespérée qu’il affronte. Si vous en êtes friand, ça vaut le coup d’attendre. La fin du livre donnera un sens à tout ce que vous avez lu avant dans un incroyable bouquet final qui marquera le retour d’un certain personnage ! Mais j’en ai déjà trop dit.

     

    Pour conclure, on a entre nos mains le roman jeune adulte Star Wars le plus abouti en ce qui concerne les thèmes propres à ce genre, avec la bataille finale la plus incroyable de cette ère et qui possède les plus étroites interconnexions avec les autres œuvres. De plus, dans son chapitre final, il ouvre des portes intrigantes pour la suite, dont les réponses semblent se trouver… dans le passé. Je me vois mal ne pas vous recommander ce livre qui est pour moi un chef d’œuvre !

    Note : 100% (pour un roman jeune adulte avec les « codes » propres à ce genre)



    + Les plus

    - Sentiments et évolution des personnages
    - La bataille finale
    - Interconnexion

    - Les moins

    - Nope

  • 30/01/2022
     (80 %)

    Dernier roman Young Adult de la 3ème (et dernière) vague 1ère phase de la Haute République, Midnight Horizon est signé Daniel José Older et s’occupe du destin de héros absents des romans jeunesse et adulte de cette vague de parutions.

     

    I) Un gros problème de rythme

    J’ai envie de vous dire de lire ce roman. Vraiment. Et je vous le dis : lisez-le. Mais je me dois aussi d’être le plus honnête possible dans ma critique, et de commencer par un point qui va indéniablement poser souci à certains et certaines d’entre vous : le rythme.

    Midnight Horizon, c’est un beau bébé de 500 pages. Malheureusement, il ne se passe quasiment durant les 250 premières pages : on a droit à des atermoiements des différents protagonistes, quelques minuscules bribes d’informations, mais surtout un ennui profond, car on attend désespérément que ça décolle. Arrive la moitié du roman et l’intrigue débute vraiment, l’action est omniprésente, les révélations et surprises nombreuses.

    C’est simple : les 250 dernières pages sont aussi géniales que les 250 premières sont « nulles ». Je mets des guillemets, car elles ne sont pas exemptes de qualités non plus, et car cela reste un jugement purement subjectif : personnellement je me suis ennuyé en les lisant, mais si ce que vous recherchez dans un roman, c’est ce dont je parle juste après, vous n’aurez aucun souci.

     

    II) Des personnages au top et un background intéressant

    C’est le point fort de la première moitié du roman : on n’a certes pas d’histoire, pas d’intrigue, mais l’auteur en profite pour développer énormément tous (ou presque) les personnages principaux. Mention spéciale à Kantam Sy qui se voit offrir de nombreux flashbacks se déroulant dans sa jeunesse, mais aussi à une nouvelle venue : Alys « Crash » Ongwa, qui monopolise les regards durant toute l’œuvre. Seul un des personnages est un peu délaissé, mais tous les autres sont extrêmement bien approfondis.

    En parlant d’Alys, l’intrigue se déroule sur Corellia, et on appréciera le background politique un peu développé de la planète. Certains auraient pu en vouloir davantage, mais le peu qui est dit suffit à bien comprendre les enjeux de l’histoire.

    Parlons rapidement également de la connexion très poussée de ce roman avec la série comics jeunesse La Haute République – Les Aventures (The High Republic Adventures en VO). Une partie des personnages de cette série comics sont les héros de ce roman, rendant à mon sens la lecture des comics indispensables avant d’attaquer cette œuvre (y compris les deux derniers numéros, racontés quasiment intégralement dans Midnight Horizon).

     

    III) Surprises et Nihil

    Je ne veux pas trop en dévoiler, mais la deuxième partie du roman nous réserve son lot de surprises et notamment la présence des Nihil, qui montrent une fois de plus leur intelligence.

    Parmi les autres surprises, en vrac pour vous donner envie : des liens avec le film Solo (normal, on est sur Corellia), quelque chose que je rêvais de voir arriver durant cette période et qui fera plaisir aux fans de la prélogie, ou encore de potentielles pistes pour la 2ème vague qui se déroulera 150 ans auparavant.

     

    Conclusion :

    Une critique un peu succincte (parce qu’il est difficile d’en dire davantage sans vous gâcher quelques points) et surtout paradoxale, à l’image de ce que j’ai ressenti à la lecture de ce roman. J’ai mis très longtemps à passer le cap de la moitié, tellement il n’y a quasiment rien de ce que je recherche, pour finalement avaler la 2ème moitié qui est vraiment parmi ce qui s’est fait de meilleur sur la Haute République jusqu’à présent. Je conseille la lecture, vous savez à quoi vous attendre, et au final, ça vaut le coup !

  • 19/09/2022
     (55 %)  •  Langue : VF

    La Haute République, c’est la nouvelle ère éditoriale de la saga. Se déroulant 200 ans avant les événements de La Menace Fantôme, cette nouvelle aventure est découpée en phases, chacune d’elles étant constituées de plusieurs vagues de publications.

    Horizon funèbre est le roman jeune adulte de la troisième et dernière vague de publications de la première phase. C’est aussi, chronologiquement, le dernier roman de cette Phase 1 !

     

    Une interconnexion appréciable...

    Horizon funèbre est écrit par Daniel José Older, le scénariste du titre La Haute République – Les Aventures. C’est donc tout naturellement que le roman va mettre en scène un binôme issu des précédents romans jeunes adultes (Reath Silas et Cohmac Vitus) ainsi que des personnages issus de la propre série de l’auteur (Kantam Sy, Ram Jomaram, Lula, Zeen, Krix Kamarat, Sabata Krill principalement). Et c’est une idée absolument géniale, un peu à la manière de ce qui avait été fait dans la première vague, lorsque le roman La Lumière des Jedi avait mis en vedette Avar Kriss… pour que le personnage, finalement, devienne une héroïne du comics et disparaisse des romans. Sur le papier, c’est génial, cela permet un développement considérable des personnages, de faire le lien entre les séries et, on commence à en avoir l’habitude avec cette troisième vague, l’idée est que certains personnages connus des lecteurs soient coincés sur le Flambeau Stellaire… sans qu’on ne sache ce qui les attend, sans doute faudra-t-il lire le comics pour cela !

     

    mais qui très vite, montre ses failles !

    sans doute faudra-t-il lire le comics, ai-je dit ? Ah, pas la peine : le sort des membres de la série La Haute République – Les Aventures qui se trouvaient sur le Flambeau vous sera allègrement dévoilé par l’auteur lui-même dans les dernières pages du roman ! Mais là non ! Juste non ! Ce n’est pas possible de faire ça ! Quel intérêt de nous dévoiler le sort de Farzala ou de Qort, quasiment absents du roman ? Quel intérêt, vraiment ? Je ne comprends pas ce concept de l’interconnectivité des titres, destiné à donner envie au lecteur de tout lire (et franchement, avec la chute du Flambeau Stellaire et la rupture des communications au sein de la station, le lecteur ne peut qu’avoir envie de lire!)… et dévoiler, comme ça, le sort de tous les autres personnages d’Older. C’est nul. Ça se veut crossover, c’est décevant.

    En parlant de crossover : le roman est la suite directe du comics… à moins qu’il n’adapte certains épisodes ? Ou l’inverse ? Les quelques scènes impliquant Krix sont assez ridicules et incompréhensibles pour qui n’a pas lu la série. Le retour d’un personnage iconique dans les 20 dernières pages est un deus ex machina comme j’en ai rarement vu d’aussi grossier : qu’a-t-il fait, qu’a-t-il vu, qui est avec lui ? L’un des autres personnages vous dira que l’heure n’est pas aux questions, et basta. Paye ton mystère mystérieux, tiens...

     

    Jeune adulte ou jeunesse ?

    Au fur et à mesure de ma lecture, je me suis posé la question.

    Le concept d’un roman jeune adulte, c’est évidemment que les personnages principaux doivent être… de jeunes adultes, et qu’ils doivent donc avoir, allez, entre 15 et 20 ans. Il faut donc les rendre intéressants, leur donner une fonction, quelque chose, en tenant compte de leur âge mais en n’étant pas bloqué par celui-ci. Bon. D’accord. Alors peut-on m’expliquer pourquoi Daniel José Older a cru bon de nous montrer des personnages qui sont à la limite des adolescents attardés ? Désolé, mais Ram, j’aimais bien le personnage dans La Tour des Trompe-la-mort (du même Older, pourtant), mais là, avec ces « SORCIER ! » qu’il crie régulièrement, j’ai eu envie qu’il se taise. Et ça, il ne le faisait pas dans le roman jeunesse ! Ni dans le comics ! Mais quel mouche a piqué l’auteur ?

    Et Crash. Nouvelle-venue dans le roman, le personnage a un potentiel certain. Mais à un moment, nous la vendre comme la plus professionnelle dans le monde de la protection rapprochée depuis des années alors qu’elle a 17 ans (17 ANS!!!), c’est trop. La voir en faire des caisses sur ses doutes, ses méfiances, ses traumas, prendre de haut ses concurrents (17 ANS!!), sortir des plans alambiqués, déguiser ses employés, là encore, on a envie qu’elle se taise et qu’on passe à autre chose, vite. Très vite.

     

    Des Jedi et des intrigues pour le moins discutables

    Sauf que le roman fait plus de 450 pages, et qu’il faut bien une intrigue là-dedans. Et, ma foi, le départ est intrigant : une présence Nihil est repérée sur Corellia, monde du Noyau, et les Jedi se doivent donc de mener l’enquête. Ce postulat de départ va traîner, et traîner, et traîner en longueur, avec des personnages qui vont se séparer pour remplir de petites missions inintéressantes en attendant que l’auteur se décide à faire avancer les choses. Et au milieu de tout cela, on apprendra pêle-mêle que l’enclave Jedi de Corellia ne peut mener l’enquête car tous ses membres sont sur une des lunes de la planète pour négocier lors d’un conflit syndical massif. Tous ? Et aucun ne revient pour accueillir les Jedi venus enquêter sur une présence Nihil ? Plaît-il ?

    Mais bref. Pour occuper les pages, Daniel José Older s’est dit que ce serait sans doute intéressant de donner des romances à quasiment tous les personnages. Y compris les Jedi, bien sûr, sinon ce n’est pas drôle. Et donc voilà que le bon Reath est attiré à un moment où à un autre par tous les personnages féminins (on a eu Nan auparavant, il nous parle de Vernestra, et il y a Crash donc), on a Lula et Zeen (mais que c’est mièvre), Kantam Sy (dont l’histoire a en plus le mauvais goût d’être le fil rouge du développement du personnage), Crash et sa starlette… Non mais c’est trop. Qu’il y ait un couple ou deux, admettons, que tous les personnages semblent davantage se préoccuper de leur situation amoureuse ou de leur passé amoureux que de la menace Nihil, j’ai du mal à le concevoir.

    N’empêche qu’ils sont beaux, les Jedi de la Haute République. L’âge d’or des Jedi, hein ? Ma foi, le concept selon lequel « il n’y a pas d’attachement » a de quoi être retravaillé !

     

    Des Nihils, vous êtes sûrs ?

    Évidemment, la menace Nihil va s’avérer réelle. Et là, miracle, le roman se réveille et s’agite. Oh, juste un peu, et là encore dans une facilité scénaristique déconcertante malgré un début prometteur : Sabata Krill est redoutable dans les deux premiers Chapitres… et disparaît, ne réapparaissant qu’au détour de quelques pages, histoire de faire coucou. Voilà. Il n’y a donc aucun véritable antagoniste, pas de Maître-Tempête, aucun Chapitre du point du camp adverse, rien que des Nihil qui se sont infiltrés dans un but bien précis… un but que Marchion Ro lui-même leur a pourtant interdit de faire !

    Si, si : relisez La Chute de l’Étoile. Marchion Ro interdit aux Nihil de se rendre auprès du Flambeau pour semer la destruction et le chaos… soit l’exact contraire de ce qu’ils veulent faire. Ils sont en surnombre, sortent d’on ne sait où, et en fait on s’en fiche. Si vous avez réussi à comprendre s’ils ont réussi à fuir Corellia d’ailleurs, vous êtes fort. La mini-série L’Oeil du Cyclone semble indiquer que cette opération est un franc succès, ce n’est clairement pas ce qui ressort à la lecture du roman.

     

    Bilan

    Horizon funèbre était bien trop long pour ce qu’il raconte. Plus intéressé à l’idée de faire vivre ses personnages sur le papier plutôt qu’à les développer et les impliquer dans une intrigue, Daniel José Older s’est une nouvelle fois pris les pieds dans le tapis après le catastrophique Baroud d’Honneur. Décevant sur tous les plans, le roman laisse le lecteur dans une certaine frustration à l’idée que c’était ça, la dernière œuvre en prose de la Phase 1 de la Haute République même si, une poignée de lignes à la toute fin de l’œuvre laisse entendre l’intérêt de la Phase 2...

     

    NOTE : 55 %