• Kid

  
   (50 %)

  On ne va pas se mentir, ce livre est à charge contre les sociétés occidentales qui finalement restent sur un même principe. Seuls les noms changent. On a une élite au pouvoir qui domine une majorité de gens. Et ce, même si ça s’appelle une démocratie, on reste sous une forme d’autoritarisme.
  Et ce n’est pas mieux dans le camp des groupes qui veulent améliorer la situation. Car il s’agit de convaincre la majorité des gens délaissés qu’on est dans leur camp en leur racontant des histoires selon certains points de vue alors que c’est juste pour prendre le relai de ceux qui sont en place.
  Comme dans Star Wars où c’est plus compliqué qu’une simple rébellion qui veut renverser l’Empire tyrannique. C’est plus mesquin que ça et Rogue One nous le montre bien.
  Bref, l’auteur est plutôt pessimiste sur l’avenir.

  On nous explique la situation politique depuis les années 60 avec des groupes qui cherchent à changer de mode de vie pour la majorité des gens qui sont sous le joug d’une minorité.
  Star Wars montre beaucoup de choses politiquement parlant. L’auteur se sert donc d’éléments par-ci, par-là pour appuyer son propos.

  Tout comme Palpatine qui tire les ficelles, d’après l’auteur, les politiques de certains pays occidentaux oeuvrent dans l’ombre pour leur propre gloire et pour asservir le reste du monde. On crée des crises pour mieux dominer, on clame les bienfaits d’un état totalitaire avec l’aide des médias.
  On développe la technologie pour mieux accentuer la pauvreté (moins de travail sur la marché), ce qui augmente le sentiment d’insécurité, les inégalités financières, la perte des libertés individuelles. Même les classes moyennes sont touchées. On est pris dans un engrenage pour les profits des multinationales et gouvernements.
  Vous voyez, c’est un discours assez appuyé.

  Le problème est que les gens qui combattent les inégalités ne proposent pas un monde meilleur. Plus qu’une crise économique, aujourd’hui on a affaire à une crise humaine. On n’a pas vraiment d’alternatives au système en place. On a plutôt des idées trop naïves, trop idéalistes pour que ça fonctionne.
  La rébellion ne fait que combattre l’Empire, on n’a pas d’indices dans les films sur la mise en place du monde d’après.
  Malgré tout, il y a quand-même de l’espoir avec quelques étincelles comme les marches blanches contre le racisme, comme l’union contre la guerre du Viet-Nam, etc …

  Bon, voilà, ce livre est très politisé avec un ‘tous pourris’ concernant ceux qui sont à la tête des USA et des pays occidentaux mais avec un « ils ne sont pas mieux » concernant les groupes qui veulent changer cet état de fait. L’auteur est assez fataliste.
  L’auteur prend des exemples dans les films, (Trilogie, Prélogie, Postlogie, spin-offs).
  Mais le problème, c'est que finalement il ne s'agit pas d'une analyse politique de la Saga mais d'une analyse politique de notre monde occidental en se servant de temsp en temps de quelques points de vue isuues de la Saga.

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