StarWars-Universe.com utilise des cookies pour faciliter votre navigation sur le site, et à des fins de publicité, statistiques, et boutons sociaux. En poursuivant votre navigation sur SWU, vous acceptez l'utilisation des cookies ou technologies similaires. Pour plus d’informations, cliquez ici.  
Le péril de la Reine
  • Titre original Queen's Peril
  • Genre Roman Jeune Adulte
  • Univers Officiel
  • Année et période -32 (République Galactique)
  • Auteur(s) Emily Kate Johnston
  • Traducteur(s) Claire Nodot-Kaufman
  • Synopsis :

    Lorsque Padmé Naberrie remporte l'élection de Reine de Naboo à l'âge de 14 ans, elle adopte le nom d'Amidala et quitte sa famille pour le Palais Royal. Pour la garder en sécurité, elle aura besoin d'un groupe de servantes habiles qui lui serviront d'assitantes, de confidentes, de protectrices, de doublures. Chaque fille est sélectionnée pour ses talents particuliers, mais ce sera à Padmé de les unifier. Lorsque Naboo est envahie par les forces de la Fédération du Commerce, la Reine Amidala et ses servantes vont faire face à leur plus grand défi.

  • Note du staff SWU
     (65 % - 3 commentaires)
  • Note des internautes
     (68 % - 4 commentaires)
 
     (50 %)

    L’année dernière a vu la parution du livre Queen’s Shadow, centré sur Padmé au moment de son passage de Reine de Naboo à Sénatrice. Bien qu’agréable à lire, le roman est resté anecdotique, ne faisant qu’effleurer la vie de sénatrice de l’héroïne. E. K. Johnston revient donc cette année avec un nouveau roman jeune adulte sur Padmé, qui cette fois racontera les quelques jours prédédant son élection, jusqu’au blocus de Naboo par la Fédération du Commerce quelques semaines plus tard.

     

    I) L'élection

    Le roman débute avant même que Padmé accède au rang de dirigeante de sa planète, même si elle est donnée grande favorite. Ce livre ne porte donc pas sur sa campagne, sa vie d’adolescente, mais directement sur son rôle de Reine. En effet, elle n’est même pas encore élue que le second personnage principal du livre, Parsh Tanaka, recherche déjà ses suivantes et doublures, sachant le danger qui peut peser sur elle.

    Cette histoire n’est finalement là que pour trois choses :
    - Nous présenter chaque suivante de Padmé, leur nouveau nom, leurs aptitudes, leur recrutement et très brièvement leur vie avant les événements du livre ;
    - Décrire un peu plus Naboo, son système politique, son secteur galactique et comment les rois, reines, représentant des peuples des différentes planètes du secteur s’entendent et s’articulent avec leur sénateur, et dans ce cas le sénateur Palpatine ;
    - Montrer la rencontre de Padmé avec ses nouvelles meilleures amies, les relations (amoureuses ou non) dans le groupe, comment chacune s’habitue aux autres et surtout comment Panaka les entraîne et profite de toutes leurs qualités. Ce sera ainsi l’occasion de voir Sabé s’essayer au jeu de la doublure pour la première fois.

    Ces différents point font de cette partie du livre la plus intéressante à mes yeux car inédite.

     

    II) L'épisode I

    Une fois tous ces éléments racontés, on découvre finalement que la seconde moitié du livre n’est qu’un très rapide condensé de l’Episode I, centré sur Padmé, jusqu’à la libération de la petite planète de Naboo.

    Et sincèrement on tourne les pages sans intérêt car d’une part c’est une histoire qu’on connait par cœur, et d'autre part on se serait attendu à avoir plus de scènes majeures du film. La plupart des scènes présentes dans le roman sont des scènes anecdotiques se passant pendant l’Episode I.

    Enfin ça aurait été l’occasion de présenter beaucoup d’inédit sur les personnages qui gravitent autour du film, mais on ne note qu’un seul élément majeur qui canonise une histoire tirée d’un guide. Vous serez prévenu, en termes d’inédit il n’y aura que quelques page sur l’histoire des deux suivantes restées sur Naboo dans des camps de concentration, le reste étant des discussions qui prolongent des scènes déjà connues.

    Une fois le livre terminé, on se rend compte que la seule histoire qu’il nous raconte est celle déjà connue de l’Episode I, là où la première moitié du livre ne fait que nous présenter les personnages.

     

    En conclusion, on se demande qu'elle était la logique derrière le choix des événements racontés par ce roman. N’aurait-il pas fallu revenir davantage en arrière et montrer tous les jeux politiques menant à l’élection de Padmé et arrêter au moment où la Fédération envahit Naboo ? Ou au contraire démarrer à la fin de La Menace Fantôme et montrer ensuite le deuxième mandat de Padmé avant son accession au rang de sénatrice dans le roman précédent.



    + Les plus

    - les suivantes
    - le secteur Chommel

    - Les moins

    - la seconde moitié du livre
    - redite de l’Episode I

  • 31/05/2020
     (65 %)

    Après Ahsoka et Queen’s Shadow, Emily Kate Johnston revient avec son troisième roman Young Adult, Queen’s Peril, centré comme le précédent sur Padmé Amidala. Dans ma critique qui suit, je vais commencer par parler de la dernière partie du roman, vous allez comprendre pourquoi.

     

    I) La Menace qui n’est plus Fantôme

    Alors que Queen’s Shadow offrait des possibilités narratives de par son placement dans l’histoire Star Wars (environ 3 ans après l’épisode I, alors que Padmé devenait Sénatrice), ce Queen’s Peril fait face à un écueil de taille que l’on repère d’entrée de jeu (et même en lisant le synopsis) : il démarre en l’an -32, le jour où Padmé est élue Reine de Naboo. Vous me direz, il est où le problème ? Le problème, il est qu’à peine trois ou quatre mois plus tard, une certaine Fédération du Commerce organise le blocus de Naboo, que le conseil Jedi envoie deux émissaires pour régler la situation, qu’un petit blondinet fait son apparition, qu’un Zabrak Sith est envoyé par un Chancelier… bref, vous voyez de quoi je parle (sinon, il y a bien un DVD chez vous qui traîne pour vous rafraîchir la mémoire).

    Donc voilà le truc : le roman fait 276 pages, et à partir de la page 177, c’est l’épisode I. Donc si ce film n’est pas votre tasse de thé, passez votre chemin, il sera difficile pour vous d’apprécier ce roman.

    Il y a cependant quelque chose d’extrêmement positif : oui, les cent dernières pages se déroulent pendant l’épisode I. En revanche, il n’y a quasiment aucune scène du film. Ce ne sont que des « scènes coupées » se déroulant avant ou après certains passages du film. Par exemple : que se passe-t-il juste avant que Qui-Gon et Obi-Wan ne sauvent Padmé à Theed ? Que se passe-t-il dans la nef royale sur Tatooine, après que Sio Bibble ait envoyé son message de secours ? Que se passe-t-il entre Padmé et Shmi la nuit précédent la course de Pods ? Et ainsi de suite. Tout est en effet raconté du point de vue des différentes servantes ou de Padmé, cela permet donc d’éviter ce qui n’aurait été qu’une vulgaire novélisation.

    L’autre aspect positif, c’est l’ajout d’une petite intrigue concernant Panaka et certaines servantes durant les événements de La Menace Fantôme, montrant qu’il n’y a pas que les Gungans à terre et les pilotes dans les airs qui ont contribué à la libération de Naboo.

    Maintenant que j’ai dit du bien des cent dernières pages du roman, qu’en est-il des 176 premières ?

     

    II) La vie trépidante (non) d’une Reine

    Dès son élection, Padmé et Panaka se mettent d’accord pour recruter des « doubles » de la Reine. S’ensuivent donc pas mal de chapitres où les servantes et Padmé apprennent à faire connaissance, et à se comporter de la même façon pour pouvoir se substituer l’une à l’autre à tous moments. Dit comme ça, cela semble intéressant. Mais dans les faits, c’est surtout très long car il n’y a aucune histoire sous-jacente.

    L’auteure narre ensuite une première « affaire politique » sur Naboo, avec Padmé qui souhaite rouvrir les échanges commerciaux avec les autres planètes du secteur. Chose qui aurait été intéressante à développer davantage, mais qui, du fait de l’aspect Young Adult de l’œuvre, a sûrement freiné Johnston (tout comme le fait que l’on soit trop proche de l’épisode I). En plus (je vous passe les détails, histoire que vous ne soyez pas spoilés) les actes de Padmé précipitent l’arrivée de la Fédération du Commerce (et donc les événements de l’épisode I). Là, pour moi, niveau cohérence, ça coince. Car le grand plan de Palpatine prend un sérieux coup dans les dents.

    À part ça, on a droit et des pages de descriptions de tenues, de coiffures, de maquillage. Mais aussi au fait que Padmé et ses servantes sont des adolescentes comme les autres, qu’elles ont leurs règles comme les autres, qu’elles veulent prendre du bon temps comme les autres. En gros, de la perte de temps en ce qui me concerne.

    Au milieu de ce marasme que sont ces 176 premières pages, on note quelques scènes plutôt rigolotes et intéressantes avec Qui-Gon et Yoda, Jar Jar, Shmi et Watto (celle-là est très belle), Dark Maul ou encore Dark Sidious (l’auteure faisant comme si on ne savait pas qu’il s’agissait de Palpatine, et c’est réussi).

    Sont également présents quelques interludes narrant la façon dont Panaka a recruté chacune des servantes. Là encore, ces passages rentrent dans la case « Intéressants mais trop courts ».

     

    Conclusion :

    Un roman très inégal, en grande partie en raison de son placement chronologique qui empêche tout développement d’intrigue dans sa première partie, qui comporte pourtant plusieurs points positifs. Les cent dernières pages réhaussent considérablement le niveau, avec un apport indéniable à l’épisode I.

  • 31/01/2023
     (80 %)  •  Langue : VF

    Je ne suis pas le public cible de ce roman

    Je me dois d’être honnête à ce sujet : j’ai eu peur de ne pas accrocher au sujet du roman.

    J’ai 35 ans et je suis un homme. Me proposer un roman centré sur un groupe de jeunes héroïnes qui ont entre 12 et 14 ans et qui vont découvrir l’amitié, la solidarité, les premiers émois, on ne peut pas dire que ce soit des thèmes qui m’accrochent. Mais comme disait le bon Jacques, A cœur vaillant, rien d’impossible ! Je me suis donc plongé dans ma lecture, en essayant de ne jamais oublier que je ne suis pas le public cible.

     

    La Menace (pas encore) Fantôme

    Les deux premiers tiers du roman couvrent les premiers mois de règne de la toute jeune Reine Padmé Amidala, les premières pages nous narrant même l’élection de cette dernière. C’est l’occasion d’en apprendre davantage sur le secteur Chommell auquel appartient la planète Naboo, de découvrir quelques points sur la politique de la planète, de voir comment Padmé a su former avec ses suivantes un groupe soudé… mais c’est tout de même un peu long et on ne peut pas dire que les près de 150 premières pages soient les plus dynamiques qu’il m’ait été donné de lire.

    L’un des points positifs, ce sont les interludes, chacun centré sur une suivante différente et sa rencontre avec le Capitaine Panaka, dont on comprend bien pourquoi il les a choisies, elles et pas d’autres. Mais ce ne sont pas les seuls passages intéressants : on aura ainsi droit à quelques séquences plutôt bien trouvées sur le Sénateur Palpatine, Obi-Wan Kenobi ou même Dark Sidious, dont l’autrice va d’ailleurs taire la véritable identité afin que le lecteur se retrouve dans la même situation que les personnages du film. C’est une astuce amusante, et finalement pas si courante dans les œuvres de fiction de la licence.

    Mais l’essentiel de cette première partie est centré sur Padmé et ses suivantes… et c’est parfois assez maladroit pour un lecteur masculin adulte de 35 ans. J’ai toujours un peu de mal avec le traitement de Panaka, jamais bien loin de la caricature, même s’il y a un réel plaisir à voir toutes ces jeunes filles fonctionner ensembles, apprendre à cohabiter et découvrir les premiers émois de l’adolescence, amoureux et, disons, physique. A ce sujet, j’avoue avoir été surpris à ma lecture tant je ne m’y attendais pas, puis j’ai compris que c’était une idée totalement pré-conçue de ma part et qui montrait bien d’une certaine forme de tabou dans notre société, et je remercie finalement E.K. Johnston d’avoir abordé le sujet ! L’autrice elle-même s’en amuse d’ailleurs dans les remerciements.

     

    D’un certain point de vue...

    Puis vient la dernière centaine de pages du roman, qui se déroule pendant les événements de La Menace Fantôme. Et ça fonctionne particulièrement bien, en fait ! Loin d’avoir droit à un banal copier-coller du film, l’autrice insère ses passages comme autant de scènes coupées, avec le risque de nous proposer quelque chose qui pourrait paraître inutile (Dark Maul qui fait du repérage au sein du palais de Naboo, calculant où et quand amener les Jedi dans la salle où il lui arrivera ce qu’il va lui arriver...)… et qui pourtant ne l’est pas (les discussions entre Sabé et Padmé, l’interrogatoire, le caméo de Typho, et d’autres!) puisque le cœur de ces scènes reste la relation entre Padmé et ses suivantes, même lorsqu’elles ne sont pas réunies. Le roman se propose donc de ne pas reraconter le film, après tout, vous le connaissez tous, mais bien de nous narrer ce qu’il se passe entre deux scènes du film, avec en conséquence un enchaînement pouvant paraître parfois décousu !

     

    Et la suite ?

    Comme on ne change pas une formule qui gagne, un troisième roman, Queen’s Hope, toujours centré sur Padmé Amidala et signé E.K. Johnston, est sorti aux USA l’an dernier, un roman qui se déroulera cette fois-ci en pleine Guerre des Clones et qui devrait donc nous en apprendre plus sur le couple formé par la Sénatrice avec un certain Chevalier Jedi… un roman pas encore annoncé chez nous par Pocket, mais nul doute qu’il finira par sortir tôt ou tard ! ;-)

     

    Bilan

    Le Péril de la Reine, à mon grand étonnement, m’a finalement séduit. Loin d’être le roman de l’année – et en même temps, il n’en a clairement pas la prétention – il remplit parfaitement son but : être le roman que vous offrirez bien volontiers à votre petite sœur, à votre nièce, ou au CDI du collège, pour lui faire découvrir que Star Wars, c’est aussi des romans ! C’est une porte d’entrée vers la licence, et c’est peut-être tout aussi, si ce n’est davantage, difficile à écrire qu’un roman de 500 pages impliquant Thrawn ! ;-)

     

    NOTE  : 80 %