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L'Ultime Commandement
  • Titre original The Last Command #1 à 6
  • Genre Comic-Book
  • Série Cycle de Thrawn (Vol. 3)
  • Univers Legends
  • Année et période +9 (Nouvelle République)
  • Scénariste(s) Mike Baron
  • Dessins Edvin Biukovic
  • Encrage Eric Shanower
  • Couleurs Pamela Rambo
  • Couverture Mathieu Lauffray
  • Traducteur(s) Alain Clément
  • Synopsis :

    Thrawn s’apprête à recréer une armée de Storm Troopers clonés pour définitivement abattre la Rébellion. Dans le même temps, le Maître Jedi fou C’Boath finalise son plan pour kidnapper les deux nouveaux nés jumeaux de la Princesse Leia, avec l’objectif d’en faire les leaders d’une nouvelle génération de Jedi Sombres !

  • Note du staff SWU
     (95 % - 2 commentaires)
  • Note des internautes
     (73 % - 3 commentaires)
     (90 %)

    Scénario

    Noghris



    Comme pour L’Héritier de l’Empire et La Bataille des Jedi, c’est Mike Baron qui est chargé de l’adaptation. L’Ultime Commandement est selon moi la plus réussie des trois, à même de satisfaire celui qui a lu les romans comme celui qui ne les a pas lus. L’Héritier de l’Empire ne pouvait que frustrer les lecteurs du roman, non seulement en raison de la coupe faite dans les intrigues et sous-intrigues, mais surtout car elle peinait très logiquement à retranscrire les personnages dans toute leur « complexité » (Mara Jade et Luke Skywalker en tête). La Bataille des Jedi, l’adaptation la plus mal lotie, souffrait elle d’une intrigue quasiment incompréhensible sans avoir lu le roman ! Relisez donc les (més)aventures de Han et de Lando et venez ensuite me dire qu’il ne manque rien.

    Avec L’Ultime Commandement, Mike Baron adapte fidèlement le roman et nous mitonne un récit jouissif (les manipulations de Thrawn et les magouilles des contrebandiers n’y sont pas pour rien) qui clôt en beauté le cycle de Thrawn. Alors certes, quelques passages sont accélérés, toujours un peu au détriment du développement des personnages (encore Luke et Mara, notamment dans leur randonnée sur Wayland), mais l’essentiel y est et le lecteur n’a pas cette impression désagréable de manquer quelque chose. Quant aux intrigues, si des réponses vous manquent, c’est qu’elles ne se trouvent pas dans le roman dont est tirée la BD et Baron n’en porte donc pas la responsabilité. Mieux, grâce au matériau laissé par Zahn, il nous livre un récit équilibré où les scènes d’action se conjuguent avec réussite avec les scènes de dialogues, le tout pour nous amener, progressivement mais inexorablement, vers une fin en apothéose (bataille de Bilbingri/bataille de Wayland). Le charme opère tout du long… Baron a donc réussi à recréer une histoire qui se suffit à elle-même : après avoir fini la BD, si le lecteur veut se (re)plonger dans la lecture du roman, c’est par plaisir et non par nécessité.

    Dessins

    Ferrier et Thrawn



    Soyons clairs : si L’Ultime Commandement est une réussite, c’est aussi beaucoup parce qu’Edvin Biukovic est aux pinceaux. C’est toujours un régal de voir le travail de ce jeune dessinateur d’origine croate décédé beaucoup trop tôt (il est mort à l’âge de 30 ans en 1999). Dans un style semi-réaliste, il retranscrit toute la magie de l’univers SW et traduit superbement en images la richesse des scènes et des planètes développées par Zahn dans ses romans et ce, même si l’on ne trouve pas ce côté « grands espaces » perceptible dans nombre de planches de L’Héritier de l’Empire.
    Il a réussi à s’approprier les personnages créés par ses prédécesseurs et nous en livre sa version, à la fois fidèle et magnifiée. Les personnages de Vatine étaient dynamiques mais très stylisés, ceux de Dodson étaient plus réalistes mais aussi plus figés, statiques, et fréquemment identiques (du moins en ce qui concerne leur morphologie). Avec Biukovic, on reconnaît nos héros sans problème. Quant aux créations de Zahn, Thrawn est impérial, C’baoth génialement fou, Bel Iblis s’impose, Karrde s’épanouit et les Noghris sont une superbe synthèse du design original (aaahh… les voir déguisés en Jawas) et des idées de Vatine et Blanchard. A noter que, bien qu’arrivant en dernier, Biukovic a pu aussi faire œuvre de création en matière de « character design » puisqu’il lui revenait de mettre en image toute la communauté des contrebandiers. C’est également une réussite, avec une mention toute particulière pour Mazzic. Il se montre également à l’aise avec les plans de foules, du coup les cantinas sont de nouveau bondées et les aliens sont légions. Et tout ce petit monde bouge et interagit avec dynamisme et vitalité.
    Le découpage intelligent de chaque planche contribue lui aussi au plaisir de la lecture. Ultimes détails : l’encrage gagne en finesse au fil des planches, rendant ainsi le 2ème partie de l’histoire moins sombre et (encore) plus agréable à la lecture ; impression renforcée par le changement de coloriste au cours de l’histoire.
    Côté couvertures, Mathieu Lauffray semble cette fois moins inspiré que sur les deux précédents titres. Sur les six couvertures, seules les deux retenues pour l’édition française me semblent vraiment dignes d’intérêt.

    Conclusion

    Jorus et Thrawn



    Il s’agit pour moi de la meilleure adaptation des trois. Histoire et dessins sont à l’unisson pour nous offrir un beau moment de SW… Certes il n’y a pas ce petit « plus » apporté par Vatine et Blanchard au niveau visuel, mais je ne peux m’empêcher de penser que, là où les talentueux Français ont peut-être livré leur vision de SW, Biukovic a su avant tout se mettre au service du roman de Zahn (et de son adaptation par Baron) pour être le plus fidèle à l’œuvre originale. Et c’est cette démarche, et son résultat final, qui fait la différence (pour les distraits, je fais payer à Vatine et Blanchard la liberté qu’ils ont prise avec les Noghris ! J ) A noter une traduction française très correcte malgré le Chimaera qui persiste à être le Chimère et ce, depuis La Bataille des Jedi.

  • 12/04/2006
     (100 %)
    Là c'est quand même le meilleur du cycle de Trawn, les dessins sont bien au dessus des précédent volumes car il donnent enfin de la personnalité aux personnages.