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Industrial Light & Magic Presents : Making Solo : a Star Wars Story
  • Genre Art of... Making of...
  • Auteur(s) Rob Bredow
  • Synopsis :

    Ce livre propose de découvrir la manière de créer les effets vus à l'écran, de la pré-production à la post-production avec de nombreuses photos sur l'envers du décor et illustrations.

  • Note du staff SWU
     (80 % - 1 commentaire)
  • Note des internautes
     (aucun commentaire disponible)
     (80 %)

    Je dois avouer que j’avais un peu peur, en découvrant ce livre, de voir essentiellement des gars derrière un ordi ou que des rendus numériques.
    Mais on se rend vite compte que ILM, c’est bien plus que des effets spéciaux numériques.
    Et c’est tant mieux.
    Le livre se découpe en 3 parties : pré-production, tournage, post-production.

    La première partie ressemble à une pub pour une agence de voyage, tant les photos des paysages sont magnifiques.
    J’avais l’impression que les plans des films sur les planètes étaient ‘storyboardés’ puis retranscris en digital.
    Oh que non.
    Des milliers de photos et vidéos ont été prises dans divers endroits du globe afin d’avoir une couleur précise.
    Ainsi des équipes sont allées aux Canaries, aux Dolomites en Italie, dans des zones industrielles abandonnées afin d’obtenir la meilleure photographie qui sera utilisée pour les plans numériques des environnements (qui ne le sont pas tant que ça finalement).
    Quand on regarde les paysages de Vandor, on y retrouve beaucoup d’Italie. C’est bluffant.
    On profite également de faire des tests caméra pour obtenir les meilleurs effets selon les prises de vue en studio. Comme par exemple, concernant l’allure du coaxium, diverses options ont été testées pour avoir cet effet de métal liquide.
    Pendant la construction des décors au studio Pinewood, on vérifie les angles de vue, les dimensions des éléments et accessoires pour que tout passe bien à l’écran (voir la table de sabacc qui devait être aux bonnes dimensions pour que les personnages ne soient ni trop loin, ni trop près, ni trop autre chose, …).On nous montre les premières ébauches des confections des créatures et aliens histoire de tester l’animatronique et les implants pour les acteurs.
    Chose intéressante, o na des photos de scènes abandonnées comme l’attaque du train où les personnages devaient monter dessus autrement que ce qu’on voit dans le film.

    La partie concernant le tournage contient des interviews des responsables des divers départements.
    On a toujours beaucoup de photos sur l’envers du décor (aliens, plateau de tournage, …).
    On retourne sur les lieux extérieurs préalablement visités mais avec les acteurs, et, toujours avec ce souci de colorimétrie afin d’avoir une compatibilité avec les effets ajoutés en numérique ultérieurement.
    On sourit au gré des anecdotes dont une assez drôle. Lors de la course poursuite sur Corellia, l’un des pilotes était, pour ceux qui connaissent, le Stig (de l’émission UK TopGear).
    Bref, il faut à chaque instant essayer de faciliter le travail des équipes en post-production.

    Le but de la post-prod est donc de mettre tout ce qui a été fait en un tout cohérent.
    La partie numérique devient bien plus importante vu qu’il faut ajouter tous les effets.
    On découvre le travail effectué pour visualiser le Kessel Run, l’allure de L3-37.
    On nous raconte les grandes discussions pour savoir si les équipes pouvaient modifier ou intégrer de nouvelles idées dans le temps imparti. Car le temps était un ennemi.
    On a également quelques mots sur le tournage additionnel.
    On nous explique qu’ils ont voulu se rapprocher au maximum des visuels des créatures de la partie de dejarik de l’Episode IV.
    On a encore quelques anecdotes qui font qu’il faut revoir le film pour repérer les petits détails décrits dans les coins.

    Voilà donc un ouvrage très plaisant à lire, enfin à apprécier les photos. Car oui, il n’y a pas beaucoup de texte et cela peut être frustrant car on aimerait bien plus de descriptions.
    On a l’impression que Ron Howard a toujours été là même si on nous dit au début qu’il est arrivé à la moitié de la production. Bon ok, ce n’est pas un livre sur la réalisation.
    Bref, c’est du très bon.