StarWars-Universe.com utilise des cookies pour faciliter votre navigation sur le site, et à des fins de publicité, statistiques, et boutons sociaux. En poursuivant votre navigation sur SWU, vous acceptez l'utilisation des cookies ou technologies similaires. Pour plus d’informations, cliquez ici.  
Baroud d'Honneur
  • Titre original Last Shot
  • Genre Roman
  • Univers Officiel
  • Année et période +7 (Nouvelle République)
  • Auteur(s) Daniel José Older
  • Traducteur(s) Sandy Julien
  • Synopsis :

    Même le vaisseau le plus rapide de la galaxie ne peut échapper au passé...

    AVANT :

    C'est l'un des secrets les plus dangereux de la galaxie : un mystérieux émetteur à la puissance inconnue et une récompense pour sa découverte dont la plupart ne peut que rêver l'obtenir. Mais ceux qui ont volé à bord du Faucon Millenium durant sa tristement célèbre histoire ne sont pas des contrebandiers moyens. Non pas une, mais par deux fois, l'équipage du Faucon a tenté d'obtenir cette récompense - tout d'abord Lando Calrissian et le droide L3-37 à l'aube d'une carrière ambitieuse, et plus tard, un Han Solo jeune et affamé en compagnie de son copilote Chewbacca. Mais les créateurs de l'appareil, le criminel instable Fyzen Gor, ne souhaite pas partager. Et Gor sait comment se venger...

    AUJOURD'HUI :

    Dix ans se sont écoulés depuis la dernière fois que le héros Rebelle Han Solo a rencontré Fyzen Gor. Avec sa participation victorieuse à une rébellion contre l'Empire et la fondation d'une famille avec une princesse Alderaanienne, Han n'a pas eu beaucoup le temps de penser à l'inventeur fou. Mais lorsque Lando se montre à la porte de Han au milieu de la nuit, il est en train de fuir les assassins envoyés par Fyzen. Et sans l'aide de Han, Lando, et toute sa vie sur la Cité des Nuages, seront détruits.

    Assistés d'un pilote tête brûlée, d'un prodige Ewok craqueur, d'une femme qui pourrait être l'amour de la vie de Lando, et du meilleur ami à fourrure de Han, les deux vauriens les plus célèbres de la Nouvelle République vont oeuvrer ensemble une fois de plus. Ils devront voyager parmi les étoiles - et dans le passé - avant que Gor n'utilise la puissance de l'appareil pour remodeler la galaxie.

  • Note du staff SWU
     (52 % - 4 commentaires)
  • Note des internautes
     (65 % - 4 commentaires)
     (78 %)

    Han et Lando font équipe avec une bande pour le moins hétéroclite face à une menace tout droit sortie de leur passé. Le premier roman adulte Star Wars depuis près de huit mois, un roman multi-époques où toutes les histoires s’entremêlent. L’attente valait elle le coup ? Analysons tout ça !

    I) La consigne est passée !

    Souvenez-vous il y a presque un an est sorti Inferno Squad, un roman Star Wars d’une maturité à toute épreuve, bénéficiant d’une écriture maîtrisée et immersive. S’en est suivi le roman Phasma qui bien que son histoire ait été un demi-échec n’en reste pas moins innovant dans sa narration et surtout dans l’utilisation des temps lors des différentes phases de l’histoire.

    Et nous avons maintenant Last Shot, un roman au vocabulaire souvent cru, un roman écrit comme on parle (enfin si vous parlez anglais) avec une narration entremêlée. Et c’est là que je vais faire un parallèle avec certains des plus vieux livres Star Wars, ceux de l’ère Bantam (ndlr : les romans Star Wars adultes Legends d’avant l’an 2000 pour faire simple).

    On avait souvent à cette époque une menace globale pour la galaxie qui surgissait, menace que nos trois-quatre héros se retrouvaient à régler dans leur coin sans mobiliser toute l’armée. On pouvait même avoir une narration en plusieurs parties, chacune sur un personnage différent. Ici on a quelque chose de très similaire : un maniaque veut faire de tous les droides de la galaxie des tueurs psychopathes et c’est à Han, Lando, Chewie, un ewok, un humain non-binaire, un Ugnaught, une Twi’lek, un Gungan, une droide et une contrebandière surgie du passé de s’en occuper. Bon j’avoue que dans le casting on n’est pas très Bantam (quoique, Aaron Allston tu nous manques…) mais dans la crise et sa résolution assez loufoque on est totalement dedans et je dois dire que ces livres avaient un certain charme, charme qu’on retrouve dans celui-ci. Une jolie madeleine de Proust.

    Mais ça c’est pour l’histoire car sa forme n’a rien à voir avec les livres Bantam.
    On a quatre ou cinq époques qui se mélangent dans ce livre, mais l’auteur ne va pas raconter toute l’histoire de Lando, puis toute celle de Han, puis celle dans le présent sur les deux. Ici on n’arrête pas de faire des aller-retours d’une époque à une autre. Et ça va même plus loin car l’histoire qui semble simple au début se complexifie à chaque nouveau saut temporel et des questions se posent alors à nous. Or à chaque fois qu’une question et un mystère apparaissent ,on trouvera sa réponse à un moment donné lors d’un autre saut temporel dans une autre époque. On assiste donc à une narration complexe où chaque personnage possède une pièce du puzzle, puzzle dont seul le méchant a vécu chaque événement.

    Cette narration unique peut être lourde par moment, voir même frustrante mais elle permet de continuer cette lignée de romans Star Wars innovants !


    II) Alors c’est l’histoire d’un type, enfin deux types, enfin cinq personnes, enfin…

    C’est quoi ce livre ?!! En plus de présenter une histoire un peu loufoque et excessive on a une surabondance de personnages… hauts en couleur. Et ils y vont tous avec leur petite bande, Lando et sa Twi’lek et son Ugnaugth, Han avec Chewie et Sana. En passant avec un Gungan, un Ewok et une autre bestiole de compagnie gluante.

    Et le tour de force là-dedans c’est de toutes les rendre attachantes ou à défaut intéressantes. Mais la petite technique de l’auteur n’est pas forcément de les développer, même si certains comme le pilote et la Twi’lek le sont, c’est juste de leur fournir un petit quelque chose, une personnalité originale. C’est ainsi qu’on se retrouve avec une Ewok psychotique qui fait des câlins à Chewie ou un gungan… instruit et sans accent. Il en faut pas plus et ça marche très bien.

    On regrettera juste qu’un personnage déjà connu comme Sana Starros (issu d’un comics, et là j’aime le lien) soit à peine plus approfondi sous prétexte qu’il est présent ailleurs. A l’exception près de Han et Lando qui sont magnifiquement développés que soit pour Han via son rôle de père et d’époux, ou pour Lando son role d’amoureux transi. Le reste qu’on découvre à leur sujet sera je pense dans le film Soloou alors est déjà dans ceux de la trilogie.

    En parlant de Solo, les liens sont nombreux, on nous présente déjà L3, le droide de Lando et j’ai cru déceler un possible gros spoil mais j’espère me tromper…

    Enfin le méchant aura droit à ses propres flashbacks permettant de comprendre ses motivations et surtout son histoire, disons, dense. Mais même avec ça, cela reste un peu difficile à croire qu’une personne puisse aller aussi loin dans le gore et le macabre pour les raisons exposées… Mais bon j’ai jamais dit non à des scènes bien sanglantes alors je ne vais pas m’en plaindre plus que ça !

    Conclusion : 
    Une histoire en apparence simple, complexifiée artificiellement via une narration hachurée, embellie par des personnages parfaitement caractérisés et parfaitement utilisés par l’auteur.



    + Les plus

    Les personnages
    Un format original

    - Les moins

    Une histoire compliquée uniquement en apparence
    Le changement d’état d’esprit du méchant

  • 19/04/2018
     (61 %)

    On en a l’habitude, avant chaque nouveau film nous avons droit à un nouveau roman autour de celui-ci. Catalyseur pour Rogue One, Phasma pour l’Episode VIII, et donc maintenant Last Shot pour Solo. Les deux premiers romans cités n’étaient pas franchement une réussite selon moi, et c’est donc avec un peu de crainte que j’abordais celui-là, écrit par un petit nouveau, Daniel José Older.

    I) Un lien avec le film… ou pas !

    La première chose qui me vient à l’esprit en écrivant cette critique, c’est le lien supposé avec Solo. Alors oui, ce roman nous présente notamment le robot L3 qui sera présente dans le film. Oui ce roman nous montre, au gré de flashbacks alternés avec ce qui se déroule dans le présent, Lando puis Han Solo en possession du Faucon… Mais les liens s’arrêtent là (à l’exception d’un potentiel spoiler du film, mais rien de moins sûr). L’auteur a en effet créé son histoire propre, qui n’aura vraisemblablement aucun lien avec ce que l’on verra dans le film (ou, s’il y en a, ce sera mineur, pas comme Catalyseur qui ne fonctionnait absolument pas tout seul sans Rogue One).

    Cet affranchissement du film est donc un point positif et ça se ressent grandement dans l’histoire… même si au vu des différentes époques durant lesquelles le roman se déroule, et ce que l’on sait du film, on a quelques problèmes de continuité qui apparaissent (mais ce sera sûrement résolu au cinéma, vu que l’on n’a pas trop de date in-universe précise pour le film…).

    II) Une intégration presque parfaite dans l’univers

    Daniel José Older a tout compris : dans un média, le lecteur passionné attend des liens avec les autres médias de l’univers.  Et des liens, ici on n’en a (et ça nous change des romans cités depuis le début de la critique qui se contentent de vivre leur vie de one-shot sans s’occuper du reste).

    Tout d’abord, et ce n’est pas un spoiler étant donné la promo faite dessus, le personnage de Sana Starros créé dans la série comics Star Wars chez Marvel par Jason Aaron fait son apparition dans un roman (et c’est suffisamment rare, voire inédit, pour être signalé). Alors certes, cela ne s’adresse qu’aux lecteurs assidus de l’univers, et la personne qui lira Last Shot sans avoir rien lu auparavant n’y verra qu’un personnage comme les autres.

    Malheureusement, cette arrivée s’accompagne d’un petit défaut : on aurait aimé que le lien avec les comics soit vraiment complet… car il manque quelque chose. Une chose qui aurait pu être racontée dans un flashback supplémentaire, au lieu d’achever cette partie en queue de poisson.

    Autres liens qui font bien plaisir : tout d’abord la prélogie n’est pas oubliée (je sais, certains vont râler, mais moi j’adore la prélogie). On a donc un méchant Pau’an et un personnage secondaire Gungan. Ouais, c’est cool !

    Ensuite, l’action du présent du roman se déroulant en l’an 7, deux ans après la Bataille de Jakku, on a droit à quelques références à la démilitarisation de la Nouvelle République suite à la Bataille de Jakku, et aux conséquences que cela a… (En revanche : où est Luke ?)

    Enfin, une recanonisation d’un vaisseau de l’Univers Legends fera plaisir aux fans…


    III) Une caractérisation quasi-parfaite

    Les romans sur Han Solo ont été très nombreux dans l’UE Legends, ce qui fait que ce Last Shot ne nous apporte pas grand-chose de nouveau, à l’exception notable et agréable de Han Solo en tant que jeune papa (mini-Kylo Ren n’est en effet âgé que de deux ans). C’est sympathique et assez inédit dans l’UE. La relation du Corellien avec Leia est également un très bon point, avec un Han torturé entre rester père et repartir chasser du méchant sur le terrain.

    En revanche, on a du vrai inédit concernant Lando Calrissian, qui se partage la vedette avec Han dans ce roman. C’est tout simplement la première fois que la vie sentimentale et professionnelle de Lando est développée à ce point. Alors on pourra regretter quelques longueurs par moments, mais c’est pour le bien du background de l’un des personnages des films les moins cernés jusqu’à présent.


    IV) Et le scénario dans tout ça ?

    Le scénario est très simpliste : Han et Lando doivent retrouver un appareil qui permettrait à un méchant Pau’an de prendre le contrôle de tous les droides de la galaxie et leur ordonner de tuer tous les êtres organiques. Appareil que nos deux amis ont déjà rencontré chacun par le passé, ce qui fait l’objet des flashbacks.

    Bon, dit comme ça, ce n’est pas franchement passionnant… et il est difficile de vous démontrer le contraire, tant il n’y a ni surprise ni rebondissement. Alors les deux premiers tiers du roman sont quand même intéressants, le scénario n’était qu’un prétexte pour développer tout ce dont j’ai parlé jusqu’à présent. Mais arrivé au dernier tiers, avec une action centrée dans le présent et une surdose de testostérone et de scènes toutes plus loufoques les unes que les autres, hé bien j’ai lâché.

    Alors pourquoi m’a-t-il fallu deux fois plus de temps pour lire les 130 dernières pages que pour lire les 260 premières ? Parce que sur la fin, l’auteur fait le pari de partir dans du bizarroïde (une secte droide aux vœux de domination de la galaxie), du gore (les mêmes droides qui coupent les bras des humains et des wookiees pour les « recoudre » sur des droides qui en ont perdu), sans oublier des batailles spatiales sur jetpack…

    Par certains côtés, cette overdose de délire presque forcé m’a rappelé le comics Docteur Aphra, que j’ai énormément de mal à apprécier, et il en a été de même pour cette dernière partie du roman. De plus, celle-ci traîne incroyablement en longueur…

    Un point plutôt positif pour terminer : le méchant qui, malgré ses idées loufoques, est plutôt bien développé avec une histoire de fond intéressante.


    Conclusion :

    Un roman rempli de (très) bonnes choses, pour lequel l’auteur a très bien fait de s’affranchir du prochain film, mais malheureusement plombé par un scénario qui part trop loin dans le délire sur la fin.

  • 21/09/2018
     (40 %)  •  Langue : VF

    Baroud d'honneur est un livre qui m'enthousiasmait. Une aventure de Han et Lando ? J'achète, ça me remémore le bon temps de la trilogie Han Solo !

    Et la déception fut grande... J'ai eu la désagréable impression de ne rien comprendre à ce livre. Pas que l'histoire soit vraiment compliquée, mais à cause d'un découpage temporel maladroit. Le roman suit à peu près quatre lignes temporelles différentes : Han et Lando dans le présent, Lando dans le passé, Han dans le passé, et quelques chapitres contant l'histoire du grand méchant. Sur le principe, il n'y a rien de mal. En revanche, c'est très mal exécuté : les chapitres sont très courts, le rythme est complètement haché et il n'y a aucune logique dans le découpage. Résultat, on oublie rapidement les événements précédents, et on change de période alors qu'on n'en a pas envie. D'ailleurs, plusieurs moments m'ont semblé très flous : je n'ai régulièrement pas compris pourquoi les personnages faisaient telle action, ou se retrouvaient à tel endroit. Je ne sais pas si c'est dû au découpage ou si ce n'était réellement pas expliqué, j'ai dû retourner en arrière plusieurs fois et cela m'a complètement gâché la lecture.

    Pour le reste, il faut reconnaître que Han et Lando sont superbement caractérisés, que ce soit dans le présent ou dans le passé. Han doit se faire à nouveau statut de père de famille alors qu'il est un homme d'action, tandis que Lando se bat pour jongler entre sa personnalité de vaurien séducteur et son côté héroïque.
    Et puis il y a plein de bonnes idées un peu partout, certains passages qui sont délicieux ou inattendus (j'ai adoré la petite escapade de Han et Lando sur Grava). Quelques personnages rappellent aussi les grandes heures de l'ère Bantam, et c'est plutôt fun. Même l'histoire n'est pas forcément désagréable, assez décomplexée mais avec une menace finalement réelle.

    Baroud d'honneur aurait pu être un bon livre, ou du moins, une lecture plaisante. Malheureusement, le découpage et la confusion qu'on ressent gâchent totalement l'expérience.

  • 27/10/2018
     (30 %)  •  Langue : VF
    Lando Calrissian vient chercher son vieux camarade Han Solo, désormais "rangé" et père de famille pour qu'il l'aide à retrouver le Phylanx, un mystérieux objet susceptible d'expliquer pourquoi un de ses droïdes l'a attaqué alors qu'il était en galante compagnie à la Cité des Nuages. Han saute sur l'occasion, et les deux compères assemblent une équipe hétéroclite à bord d'un vaisseau incognito pour retrouver le Phylanx. Le Phylanx, objet d'une quête qui dure depuis des décennies et que Lando et Han ont, chacun à leur tour, déjà cherché par le passé...

    Je n'ai pas du tout aimé.

    En fait, je n'ai pas compris grand-chose à tout cela. Dans l'intrigue principale, les personnages s'agitent, vont d'un endroit à l'autre sans qu'on ne sache comment, ni pourquoi. Le rythme est totalement haché par les chapitres qui sont, soit très courts (de nombreux chapitres ne font que trois pages... bonjour le rythme !), soit sous forme de flash-backs. Le problème, c'est que le récit se déroule sur quatre époques (quatre !) et que Han et Lando, dans leurs parties de flash-back, ne font que subir les événements ! :pfff:

    On appréciera cependant des seconds rôles plutôt bienvenus (Sana Starros, le mafieux, Peekpa l'Ewok ou encore le maton Gungan), mais la menace n'est pas crédible, on ne comprend pas les décisions de tel ou tel personnage (franchement, l'escouade L3 qui sort tel un deus ex machina :perplexe: ). Les dialogues sont très faibles (mais alors, très très faibles), au point que j'ai cru lire par moment des fan-fictions peu réussies (et j'en ai lu quelques unes, vous pouvez me croire). Et si Lando est plutôt très crédible dans son hésitation entre "demeurer un vaurien" et "se ranger" avec une conclusion somme toute bien trouvée, Han m'est sorti par les yeux avec ses multiples hésitations sur son rôle de père, et gnagnagni, et gnagnagna. On aura saisi toute la subtilité de l'auteur et du story group, qui nous martèle bien que le couple Han-Leia ne fonctionne pas et que Han a été un mauvais père pour Ben. :roll:

    Dernier point : pour un roman centré sur Han et Lando qui partent ensemble sans qu'à aucun moment, ils ne soient ensemble dans le Faucon Millenium, c'est SU-PER. :pfff:

    Rendez-moi mon UE Légendes. Là, on avait un vrai Han Solo.

    Note : 30%

    Petit mot tout de même sur la VF : on ne peut que saluer l'initiative de Pocket de sortir un roman à peine 4 mois après sa publication VO ! :oui: