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Thrawn - Le protégé de l'Empereur
  • Titre original Thrawn #1 à 6
  • Genre Comic-Book
  • Univers Officiel
  • Année et période -12 à -2 (Empire)
  • Scénariste(s) Jody Houser
  • Dessins Luke Ross
  • Couleurs Nolan Woodard
  • Couverture Paul Renaud
  • Synopsis :

    L'un des plus féroces guerriers de l'histoire de l'univers Star Wars, le Grand Amiral Thrawn, est de retour dans une mini-série en six issues, rancontant comment il est devenu l'un des tacticiens militaires les plus craints de cette galaxie lointaine, très lointaine.

    (Adaptation comics du roman de Timothy Zahn)

  • Note du staff SWU
     (50 % - 1 commentaire)
  • Note des internautes
     (78 % - 4 commentaires)
     (50 %)

    La critique (c'est plus spoiler car le roman est sorti en VO et en VF) de Lain-Anksoo

     

    Comme la notation de ce titre risque de vous surprendre, je prendre les devants tout de suite. Il est question ici de l’adaptation du roman Thrawn en comics. Comme pour les adaptations des films, il ne sera pas question du scénario de l’histoire de base ; pour savoir mon ressenti à ce sujet, je vous invite à lire mon avis du roman Thrawn. Ceci étant dit, passons à la critique.

     

    Scénario : honteux

    Thrawn était le pire roman à adapter en comics, et cette phrase devrait suffire en argumentaire. En effet, tous les défauts que je vais pointer du doigt découlent de ce constat.

    Le roman Thrawn est un roman dont l’intrigue avance davantage grâce aux dialogues que via les actions des personnages. On voit tout de suite que la transposition dans ce format ultra conventionnel qu’est le comics US (six numéros de vingt pages chacun) ne peut que se casser la gueule. D’autant plus que Thrawn est le plus gros roman Star Wars paru à ce jour dans le canon. L’adaptation aurait pu valoir le coup dans un format de BD européenne, avec un nombre de page variable, qui aurait permis de faire des ajouts. Ici, non, c’était évident depuis le début que l’adaptation serait mauvaise.

    En quoi est-elle mauvaise, alors ? C’est simple : on assiste parfois à des actions de cinquante pages du roman résumées en une page de la BD, les dialogues et machinations politico-militaires sont coupées à la tronçonneuse, le découpage et l’enchaînement du roman ne sont pas respectés pour caser toute l’histoire de Pryce (histoire coupée de moitié) en un unique numéro, et certaines scènes très importantes (comme Yularen qui découvre en partie le secret de Thrawn) sont carrément coupées ! Et je ne parle pas de l’absence totale de valeur ajoutée puisqu’il n’y a aucune scène en plus.

    Et il va de soi qu’avec tous ces manquements, le comics devient laborieux à lire, et l’histoire perd du sens.

    En une phrase : lisez le livre, on passe ici à côté de trop de choses importantes.

    0/50

     

    Dessins : glorieux

    Ces dessins sont aussi beaux que l’adaptation de l’histoire est mauvaise. Et pourtant on revient de loin : souvenez-vous. Luke Ross a commencé sur Star Wars en dessinant l’adaptation de l’Episode VII. Un raté. S’en est suivi la mini-série Dark Maul dessinée d’une main de maître, où Ross a pu imposer son propre style « urbain », « ombré » et « hachuré ». Mais il manquait un petit truc, les lieux n’étaient pas propices à l’accomplissement du style du dessinateur. Mais voilà Thrawn, et en un mot comme en cent, c’est parfait.

    Ross se lâche totalement : il fait ce dont il a envie et dessine enfin des flottes de vaisseaux entières, des décors grandioses, et met en scène des personnages nouveaux comme Eli Vanto. Et parlons-en d’Eli, ce garçon est sublime, le côté Calimero est parfaitement rendu, à chaque page où il est présent, on a envie de le prendre dans nos bras et lui dire « ça va aller mon grand, ça va aller ». Ross a dû imaginer le personnage d’Eli : comme il l’a lui-même avoué sur Twitter, il s’est un peu inspiré de Michael J. Fox, et je pense que le côté adorable et attachant vient de là. Pour les personnages comme Thrawn et Pryce, Ross va partir de Rebels mais donner sa propre interprétation, ce qui est une excellente chose car la charte graphique de Rebels... comment dire ^^

    De temps en temps, on tombe sur des panels entiers (vous savez quand on résume cinquante page du livre en une) offrant un patchwork de tout ce que fait de mieux le dessinateur, des décors, des personnages le tout surmonté par des vaisseaux gigantesques.

    Et justement les vaisseaux, Ross va y aller de son libre arbitre et mettre dans le fond plein de petits vaisseaux Legends, ce qui permet de revoir plein d’anciens designs qui, avouons-le, étaient bien classes ! Enfin, il a eu la joie de faire une chose que pratiquement jamais personne n’a fait avant lui (j’ai cherché, j’en ai trouvé qu’un seul, mais pas un capital) : Ross a dessiné le premier visuel d’un vaisseau capital... Chiss (et aussi le personnage d’Ar’alani tant qu’à faire) !

    50/50

    Ce comics illustre l’expression « le jour et la nuit » : on a à la fois un artiste qui se lâche pleinement et donne libre cours à toutes ses envies, mais aussi une scénariste muselée qui fait ce qu’elle peut avec un roman de six cent pages pour le faire rentrer dans une BD de cent vingt pages.



    + Les plus

    Luke Ross aux dessins

    - Les moins

    Jody Houser au scénario