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Zam Wesell - La Force de l'idole
  • Titre original Zam Wesell
  • Genre Comic-Book
  • Univers Legends
  • Année et période -27 (Emergence de l'Empire)
  • Scénariste(s) Ron Marz
  • Dessins Ted Naifeh
  • Couleurs Dave Stewart & Digital Chameleon
  • Couverture Ted Naifeh
  • Traducteur(s) Anne Capuron
  • Synopsis :

    Zam Wesell a tout pour elle : la beauté, l’intelligence, le charisme, la capacité de démonter puis remonter un fusil EE-3 en moins de six secondes… Vraiment tout. Pas étonnant qu’elle ait attiré le regard du fameux Jango Fett. Ce dernier va avoir besoin de son aide pour détruire un puissant artefact, qui pourrait se révéler incroyablement destructeur s’il tombait entre de mauvaises mains. Jango a beau ne pas être très sentimental, il veut s’assurer que la galaxie soit sure pour son jeune fils. Néanmoins, les motivations de Zam ne sont pas aussi nobles : elle projette de vendre l’objet au plus offrant. La confiance est-elle une valeur perdue, même entre chasseurs de primes ?

  • Note du staff SWU
     (60 % - 3 commentaires)
  • Note des internautes
     (63 % - 7 commentaires)
     (70 %)

    Scénario.

    Général
    Cette histoire prend la suite directe des évènements relatés dans Jango Fett. Marz développe avec brio tous les éléments qu’il a placé précédemment. On sort du cadre particulier de Jango et Zam pour entrer dans une aventure de grande ampleur impliquant les Jedi et des terroristes qui constituent une menace de grande ampleur pour la République. Je regrette que les terroristes n’aient pas été plus soignés. A l’exception du responsable et de son bras droit, les autres ne sont que des vulgaires hommes de main. Toujours à propos des personnages, on a l’utilisation d’un Maître Jedi du Conseil passé inaperçu jusqu’ici : Yarell Proof. La présence de ce dernier donne tout de suite du relief à la menace. Son rôle est habillement négocié, sans être véritablement original. Je suis plus déçu par Jango et Zam dont on attendait plus d’introspection. Ils font le point au début et à la fin de l’histoire sans grosse évolution entre temps dans le cœur de l’histoire réservé à 100% à l’action. Rien à redire concernant l’action, elle est très bine orchestrée dans les bas fond de Coruscant avec un air de déjà-vu vis à vis de la scène finale. Dans les transitions, quelque scènes très convenues entre Jango, Boba et Zam aurait pu être évitée. Question de goût sûrement.

    Dessins.

    Yarell Proof
    Naifeh fait beaucoup moins bien que son collège Fowler. Ce dernier se distinguait par de superbes planches peintes. Naifeh reste dans le rang, avec une certaine influence de Carmine Infantino (jetez-vous sur vos vieux Marvel pour comparer). Toujours ces satanés montages photos en guise de couverture. C’est décevant, la couverture fait partie intégrante d’un comic, c’est un genre à part entière. Et les montages photos nous privent d’une superbe illustration originale…

    Conclusion. 

    Zam WesellJe me demande toujours pourquoi avoir choisi ce titre vu que finalement on en apprend très peu sur Zam. Le seul mérite du personnage est de faire prendre conscience de ses responsabilités à Jango. Ce dernier réalise qu’on peut se battre pour autre chose que pour le pognon et se rapproche dans l’esprit de la ligne de conduite de Jaster Mereel qui l’avait recueilli parmi les Mandaloriens. A part ça, rien de renversant à signaler. Ces deux graphic novels ne sont pas à la hauteur de Open Seasons qui apporte tellement plus au personnage de Jango et à la prélogie tout entière. Delcourt a publié Jango et Zam (ce numéro) au sein d’un seul volume nommé comme il se doit : « Jango Fett et Zam Wesell » ;)

  • 24/06/2005
     (40 %)
    Encore une histoire de chasseurs de primes ... très plate ! Les dessins manquent d'attrait, c'est assez ternes bref un peu trop basic malheureusement !
  • 10/02/2015
     (70 %)  •  Langue : VO
    Suite directe du graphic-novel Jango Fett, ce deuxième volet met toujours au premier plan le duo de chasseurs de primes, forcés de s'allier pour rattraper une erreur commise par Jango dans le premier opus. Dans le même temps, un terroriste s'en prend à Coruscant, et c'est au Maître Jedi Yarael Poof d'intervenir pour enrayer la destruction de la capitale de la République.

    Ron Marz nous délivre ici une intrigue beaucoup plus ambitieuse. Le Général Khorda souhaite détruire Coruscant, et compte utiliser pour cela l'idole récupérée par Jango dans le précédent graphic-novel, pour libérer son peuple de l'oppression et des lois imposées par un gouvernement central corrompu. Un bon prétexte qui rappelle le mouvement Séparatiste de l'Episode II, d'où un regret : celui, à un moment, de ne pas avoir utiliser le Comte Dooku ou, au minimum, le faire mentionner. Il aurait suffi que ce soit Dooku qui embauche Jango plutôt que ce dernier soit la victime de ses bons sentiments (parce que bon, Jango est un homme, un dur, mais faut pas pousser quand même, lui aussi a des valeurs!), ou bien imaginer une scène par holo-transmission où Dooku discute avec Khorda en le suppliant de ne pas détruire Coruscant... Bref, il y avait moyen de le faire intervenir, c'est dommage de ne pas avoir saisi l'opportunité !

    La menace en elle-même est peu crédible, et est résolu assez facilement. Certes, l'intervention de Yarael Poof est décisive et déterminante, mais là encore, tout ça est un peu facile... tout le monde trouve tout le monde facilement, les combats sont rapides et inégaux (en gros, Khorda survit suffisamment longtemps parce que c'est le boss de l'histoire, les autres meurent vite et servent surtout de chair à canon – dommage alors même qu'ils ont tous choisi de se sacrifier lors de la détonation de l'idole) même si au final, tout ça sert les plans de Dark Sidious. Jango et Zam ne sortent pas mieux définis de cette histoire, comme la précédente...

    Pour les dessins, c'est Ted Naileh qui prend le relais, dans un style beaucoup plus classique que celui de Tom Fowler. Le point fort du dessinateur est véritablement les designs aliens, et il est soutenu par une mise en couleur très réussie ; à l'inverse, les visages humains, notamment ceux de Mace Windu et d'Anakin Skywalker auraient pu être plus réussis. La couverture est une nouvelle fois un montage photo mettant en vedette Zam Wesell et là encore, on peut regretter un choix purement marketing.

    Plutôt que deux graphic-novels, peut-être aurait-il mieux valu réaliser une mini-série totalement assumée du début à la fin. Là, on part pour deux histoires qui se suivent, mais qui nécessitent toutes les deux une introduction et une conclusion, ce qui rend l'ensemble légèrement redondant lorsqu'on enchaîne la lecture... en contre-partie, ce format rend l'achat du comics beaucoup plus aisé pour le lecteur occasionnel, ce qui était sans doute le but premier. En tout cas, cette deuxième partie est bien plus réussie que la première, même si elle est encore loin d'être parfaite.

    Note : 70 %