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Rey of Hope
  • Genre Analyses et Essais
  • Auteur(s) Valerie Estelle Frankel
  • Synopsis :

    Il s’agit d’un guide non officiel qui permet à l’auteur Valerie Estelle Frankel de donner son ressenti sur le Réveil de la Force mais plus du côté socio-ethnologique, et surtout du côté du féminisme ave Rey.

  • Note du staff SWU
     (75 % - 1 commentaire)
  • Note des internautes
     (aucun commentaire disponible)
     (75 %)

    Dans cet essai, on parle du voyage initiatique de Rey, à l’instar d’un Luke Skywalker, et, plus généralement du rôle des femmes dans la Saga.

    Avec Rey, on peut donc dire qu’on a affaire à un voyage initiatique de l’héroïne. Mais comparé à d’autres héroïnes, elle possède des caractéristiques plutôt masculines.
    Comme par exemple avec son bâton qui lui sert d’arme de défense rapprochée. D’habitude, on a des armes de distance tel un arc ou un lasso.
    Sinon, on retrouve quand-même la quête familiale, qui est souvent la base du voyage initiatique de l’héroïne contrairement à Luke qui veut vivre l’Aventure.
    Rey tient également son rôle d’héroïne car elle incarne la notion de « subir ».
    Ainsi de suite, on cherche les similitudes et les différences avec un voyage initiatique du Héro.
    Et pour illustrer les propos, on pioche dans la mythologie ancienne mais aussi dans des œuvres plus récentes.
    A la fin du film, on conclut sur le fait que Rey maitrise finalement le voyage initiatique du Héro, avec quand-même quelques éléments ‘féminins ‘.

    On a un chapitre sur Finn. On peut considérer qu’il a, lui aussi, un voyage initiatique pendant le film mais c’est plus pernicieux.
    Il franchit des étapes mais il préfère fuir plutôt que de faire face, et quand il doit combattre, il perd (face à Kylo Ren). Il devient la demoiselle en détresse à sauver.

    Les femmes et les personnages issus de la ‘diversité’ ont plus de place dans les œuvres Star Wars récentes (films, séries, romans) et participe plus intensément à l’action. On a ainsi quelques mots sur un certain nombre de personnages tels que Ahsoka, Hera, Sabine, Bazine, Kor Sella, Sinjir ou encore Farnay.
    Alors, on a des femmes fortes (Leia, Hera, Padmé, Ahsoka), oui, mais elles servent le voyage initiatique d’un homme (Luke, Ezra, Anakin).
    Rey sort de ce schéma. Elle est sur le devant de la scène et quand on cherche à la sauver, et bien, en fait, elle se sauve toute seule (sur Jakku, sur la base Starkiller).
    On peut alors dire que l’Episode VII est un film féministe, dans le sens que Rey est vraiment au centre de l’histoire.
    On a d’ailleurs quelques mots sur le test de « Bechdel ».
    Ce test permet de mettre en évidence la sur-représentation des protagonistes masculins ou la sous-représentation de personnages féminins dans une œuvre de fiction selon quelques critères dont :
    1 : l’œuvre doit contenir au moins 2 personnages féminins
    2 : qui doivent avoir une conversation rien qu’entre elles
    3 : dont le sujet ne doit pas être sur un personnage masculin

    On a un paragraphe sur le fait que Rey est parfois considérée comme une ‘Marie Sue’.
    Elle est naturellement performante en tout et on nous donne quelques arguments sur le pourquoi.
    Finalement, pas sûr que Rey devienne véritablement une icône pour les petites filles car les personnages qui ont des obstacles à franchir dans la difficulté sont plus inspirants.

    Finalement, le terme ‘féminisme’ dans le titre ne correspond pas à ce qu’on pourrait croire en premier lieu. En fait, on s’oriente plus vers la mythologie.
    Et ce qui est bien, c’est qu’on ne se focalise pas uniquement sur le film pour illustrer les propos, on va aussi vers les romans et comics, et d’autres œuvres, autre que Star Wars, où la femme est le personnage principal.