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Battlefront - Twilight Company
  • Genre Roman
  • Univers Officiel
  • Année et période +3 (Empire)
  • Auteur(s) Alexander Freed
  • Traducteur(s) Sandy Julien
  • Synopsis :

    Les plus braves soldats. Les combattants les plus durs. Les survivants ultimes.  

    Parmi les étoiles et à travers l'espace en expansion, la Guerre Civile Galactique fait rage. Sur les champs de bataille des nombreux mondes de la Bordure Médiane, des légions de Stormtroopers sans pitié sont déterminés à écraser la résistance contre l'Empire, à chaque fois qu'elle apparait, en menant des combats brutaux face à l'armada de guerriers de la liberté.  
    Dans les rues et les allées des villes ravagées, les combattants des lignes de front de l'Alliance Rebelle se battent contre leur ennemi, pénétrant plus en avant dans le territoire impérial en faisant face à la réalité sanglante de la guerre sur les champs de bataille.  

    Ceux qui mènent la charge sont des soldats, des hommes, des femmes et des non humains, tous du 61ème escadron d'infanterie, mieux connu sous le nom de Compagnie du Crépuscule. Durs à cuire, lourdement armés, et férocement loyals les uns avec les autres, les membres de ce groupe de renégats s'acharnent à survivre quand d'autres périssent, et la méfiance est leur arme la plus puissante contre les probabilités les plus meurtrières. Quand les ordres arrivent, demandant aux rebelles de se replier face aux troupes plus nombreuses et mieux armées de l'Empire, les Crépuscules s'exécutent à contrecœur. Cependant un allié non désiré change radicalement l’équilbre des forces et donne aux plus durs combattants de l'Alliance une chance unique de transformer la retraite en victoire.  

    Ordres ou pas, seuls et sous-équipés mais restant invaincus, la Compagnie Crépuscule observe, se recharge et prépare sa manœuvre la plus téméraire, devant aller au front, dans les tranchées, pour un jeu qui pourrait changer la donne, face à une cible ultime : le cœur de la machine militaire impériale.

  • Note du staff SWU
     (52 % - 2 commentaires)
  • Note des internautes
     (44 % - 5 commentaires)
     (59 %)

    I) Jeu vidéo

    Battlefront - Twilight Company, roman tiré du jeu vidéo du même nom, nous offre une vraie immersion dans le quotidien d’une escouade rebelle et surtout dans ses combats de tous les jours. Au-delà de nous immerger dans un jeu vidéo, on se retrouve dans ses batailles, nous les faisant vivre et ressentir de l’intérieur, nous faisant espérer, voire ressentir de l’empathie pour ses protagonistes.

    Tout cela est grandement aidé par le style de l’auteur qui, même s’il ne nous livre pas une histoire des plus intéressantes (on y reviendra), possède un certain don pour l’écriture en nous faisant vivre cette guerre. Attention, le style est assez dense avec un vocabulaire spécifique et varié qui n’est pas à mettre entre les mains d’un VOiste débutant.

    Pour en revenir sur le côté jeu vidéo, je dirai que ce livre est finalement l’adaptation parfaite d’un jeu sans histoire. On retrouve les différentes classes qui seront dans le jeu, via les armes que les personnages manient, on retrouve d’ailleurs certaines armes que j’ai utilisées pendant la béta, on a les mêmes raccourcis scénaristiques que dans le jeu (par exemple : le point de chute pour infiltrer et exfiltrer une planète se font par le biais de capsules) rendant le tout trop facile lors des infiltrations de l’escouade, trop facile sur la quantité d’arme et de munitions qu’ont nos personnages, tout ça pour ressembler le plus possible au jeu…

    Finalement on le sait, Battlefront sera un jeu multi, exempt de cohérence avec notre Univers préféré (Cf mon avis sur la béta) donc qu’en est-il du scénario ?


    II) L’histoire ?

    Comme dit précédemment, c’est un jeu vidéo-like. Pendant la première moitié du livre, on a droit à un enchainement de missions de l’escouade sans réel fil rouge entre elles. On peut tout de même relativiser en disant que ça nous permet de découvrir et apprendre à connaitre les personnages qui nous accompagneront pendant notre lecture. Sauf qu’il y en a que deux qui sont vraiment approfondis. L’un d’entre eux le sera même par le biais de flashbacks sympathiques montrant les répercussions des dernières guerres sur une planète de seconde zone de la Bordure.

    Un point fort tout de même, ce sont les batailles « spatiales » qui seront bien évidemment absentes du jeu. Je mets des guillemets car l’auteur s’arrange toujours pour faire de ces batailles des escarmouches au sein même des vaisseaux pendant que d’autres appareils s’affrontent dans le vide spatial.

    Puis on arrive à la bataille de Hoth. Encore une fois c’est intéressant de revoir cette bataille d’un autre point de vue, les tranchées cette fois-ci, amenant même ensuite dans la base Echo une scène surréaliste et cocasse. Puis le fil rouge du roman commence à apparaitre. Ce fil conducteur est ce que j’attendais depuis le début du livre, pour enfin donner un sens à ma lecture, pour le meilleur dans un premier temps… et pour le pire dans un second temps.


    III) Attentes bafouées

    Là où le bât blesse avec un roman jeu vidéo-like, c’est qu’on a le point de vue uniquement d’une escouade, on n’a donc pas de vison globale. Le pire, c’est que l’on suit souvent l’escouade sur des petites missions d’infiltration ou d’élimination, nous cachant l’offensive principale. De plus, même si à un moment le personnage principal a une « promotion », me faisant espérer une vue lors des offensives principales, on a cette fois-ci seulement la vision du chef qui reste en retrait des batailles qu’on voit de loin, ou dont on voit uniquement les résolutions.

    Un dernier petit point personnage, deux d’entre eux sont très intéressants mais ne sont pas assez développés : une super sniper avec une psychologie et un backgroud sympathiques, et aussi un Besalisk bien bourrin. Je souhaite vraiment les revoir, contrairement aux deux personnages principaux que je trouve plus fades.

    ET ENFIN le fil rouge de la deuxième moitié du livre… Je vais utiliser une analogie pour expliquer le problème : « votre copine/copain/mari/femme/mère/père (rayez les mentions inutiles) vous a promis ce samedi votre plat préféré, par exemple un goulash. Au cours de la préparation, votre copine/copain(…) se rend compte que les tomates ne sont plus bonnes et décide à la place de faire un bœuf bourguignon avec le début de préparation du plat… GROSSE DECEPTION ! » Le fil conducteur du livre c’est pareil, on nous laisse miroiter un objectif exceptionnel pour l’escouade, pour finalement s’occuper d’une cible de seconde zone. Et quand ils ont fini, et pourraient revenir à leur cible initiale, on reste sur le statu quo de fin de livre et on tourne la dernière page. C’est d’autant plus écœurant que cet objectif était une attente que l’on n’avait pas, qui m’a mis des étoiles dans les yeux pour me donner une baffe ensuite.

    Je terminerai par dire que l’on croise dans ce livre deux têtes connues, une dont on n'a pas confirmation de l’identité, ce qui rajoute du mystère (un bon point je trouve), et une autre sur la fin du livre qui mérite un complément d’informations pour rattacher sa situation de fin de roman à celle qui lui est propre dans Le Retour du Jedi.



    + Les plus

    - Descriptions et immersion
    - Certains personnages
    - Batailles spatiales, de Hoth et de Sullust

    - Les moins

    - Manque d’approfondissement sur un grand nombre de points
    - Pas de réelle histoire
    - Le goulash qui devient bourguignon
    - Attentes bafouées en général

  • 30/10/2015
     (45 %)
    A quelques semaines de la sortie du jeu-vidéo Battlefront, Del Rey publie un roman du même nom, leur sixième depuis le début du nouvel Univers Officiel, écrit par Alexander Freed. C’est la guerre !

    I) Un scénario… mais quel scénario ?

    Les romans adaptés ou inspirés de jeux-vidéos peuvent être soit très bons (certains romans Old Republic de l’UE Legends) soit très mauvais. Rappelez-vous Le Pouvoir de la Force, premier du nom, dont le roman n’était qu’un portage sur papier du jeu-vidéo, seules manquaient à l’appel les touches sur lesquelles il fallait appuyer pour effectuer les actions. Le point positif du Pouvoir de la Force, c’est qu’il y avait un scénario (qui tenait sur un timbre-poste, on est d’accord, mais il avait au moins le mérite d’exister).

    Là pour Battlefront, le raisonnement d’Alexander Freed a dû être le suivant : « Bon, le jeu-vidéo, y’aura pas de mode campagne, aucun scénario, et on me demande d’écrire un roman qui s’en inspire. Pas de souci, c’est simple. » Et c’est parti : bataille – zim boum paf les rebelles gagnent – on enterre les morts, on va jouer aux cartes et on se bourre la gueule – changement de planète – bataille – zim boum paf les rebelles gagnent – on enterre les morts, on va jouer aux cartes et on se bourre la gueule – changement de planète – bataille, etc etc Je ne vais pas en rajouter, c’est exactement le même schéma (très recherché, comme vous le constatez) pendant les deux premiers tiers du livre (le bouquin faisant 350 pages sur liseuse, ça va faire du 400-450 pages sur papier, vous calculez donc rapidement que c’est long… très long). Le fil rouge présent sur ces deux premiers tiers est tellement ténu qu’on l’oublie très vite.

    Arrive donc, après des heures de lecture laborieuses, le dernier tiers du livre. Les héros se réunissent, et planifient alors un gros truc. Mais vraiment très très gros, histoire de porter un coup majeur contre l’Empire. On se dit : « ha cool, voilà un truc qui promet, une vraie mission, ça va bien déchirer, on va enfin lire un truc bien ! »… Que nenni ! Car grâce à un gros twist tout moisi, ce plan est abandonné, et les héros se retrouvent bloqués et se contentent de missions faiblardes. Exit donc le « méga-plan-de-la-mort-qui-allait-tout-déchirer ». L’auteur s’est-il royalement moqué de nous ? Ce plan sera-t-il développé ailleurs, dans un autre média ? A vrai dire je m’en fiche, car j’ai l’impression d’avoir été roulé dans la farine pendant tout le roman : Obélix aurait apprécié.


    II) Du sang, de la sueur et des larmes

    Après ce premier paragraphe axé sur le démontage (rassurez-vous, j’en ai gardé sous le coude pour les deux dernières parties), parlons un peu de ce qui est bien dans ce roman. Parce que oui, il y a quand même quelques points positifs.

    Tout d’abord, la guerre, tout simplement, avec tout ce que ça comporte. Alors certes, il n’y aura pas de nouveautés par rapport à des livres sur les deux guerres mondiales par exempel, mais l’auteur a ici bien retranscrit l’atmosphère d’une guerre, au sein d’un bataillon particulier : la fatigue, la famine, les conditions de vie, les morts, les blessés, mais aussi la camaraderie (et presque la fraternité) au sein de l’escouade. L’évolution des relations entre certains personnages est ainsi très bien traitée.

    Second point positif : la guerre entre l’Empire et la Rébellion ne tourne pas qu’autour de Luke, Han et Leia, et c’est enfin montré ! Non parce que personnellement, j’en avais un peu marre de les voir à tous les coins de rue. Seul un passage du roman sur une planète bien connue (et lors d’un événement encore plus connu) donne lieu à un caméo, mais sinon la compagnie fait sa guerre de son côté, sans se préoccuper de ce que les héros rebelles font du leur. Et après tout, on peut se demander : qui sont les vrais héros de la guerre ? Ceux dont tout le monde parle, ou ceux qui ont fait en sorte que ceux dont tout le monde parle puisse réussir leurs missions ? Mais bref, ce n’est pas un cours de philo. On notera aussi que les Rebelles sont loin d’être aussi sympathiques que ça, n’hésitant pas à torturer ou commettre les mêmes actes qu’ils reprochent à l’Empire.

    Dernier point positif : la vie d’une cellule rebelle à la surface d’une planète sous domination Impériale. Ce n’est pas franchement nouveau, mais c’est bien fait, et toujours sympathique, d’autant que l’un des membres de la cellule est un personnage des films.


    III) Des personnages en veux-tu en voilà !

    Bon, qui dit bataillon, compagnie, escouade ou tout autre synonyme, dit avalanche de personnages. Au total, il doit y avoir pas loin d’une soixantaine de nouveaux noms sur l’ensemble du roman. L’avantage, c’est que lorsqu’ils meurent, on s’en fiche. Mais c’est aussi l’inconvénient, car trop peu d’entre eux bénéficient d’un développement construit et intéressant.

    Seuls quatre personnages, parmi les rebelles, sont ainsi proprement développés et bénéficient d’un background intéressant (même si je cherche encore l’utilité des flashbacks concernant le personnage principal).


    IV) L’Empire ridicule

    Vous l’aurez noté dans le premier paragraphe, les Rebelles gagnent tout le temps. Enfin presque, mais c’est bien parce que la seule fois où ils perdent y’avait un mec avec un masque et une cape noirs en face… L’Empire, même en large surnombre, prend raclée sur raclée. C’est relativement peu crédible, et ce ne sont pas les deux principaux antagonistes Impériaux qui relèvent le niveau. Même si l’un d’eux semble intelligent et l’autre essaie de faire passer Joffrey Baratheon (ou Ramsay Bolton, choisissez) pour un enfant de chœur, on est loin du niveau de vrais méchants Impériaux charismatiques.

    Enfin, mention spéciale à une femme stormtrooper (on va finir par croire qu’il y a plus de femmes que d’hommes dans l’Empire dans cet Univers Officiel), que l’on nous introduit dans quatre ou cinq chapitres, dont on attend qu’elle intervienne dans le roman auprès des personnages principaux, pour au final ne récolter qu'une déception de plus.


    Conclusion :

    Malgré quelques points positifs, dont une bonne vision de la guerre, Battlefront – Twilight Company est un roman qui pêche vraiment par son manque d’ambition, son absence totale de scénario durant une grande partie du livre, et un twist qui plombe les promesses entrevues vers la fin. Il s’agit sûrement d’un roman qui plaira aux amateurs du jeu-vidéo qui aiment bien poser leur cerveau et taper sans réfléchir sur tout ce qui bouge. A titre personnel, j’attends autre chose d’un roman (qu'il soit de la licence Star Wars ou pas, d’ailleurs).