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La Reine Amidala
  • 20/11/2015
     (20 %)  •  Langue : VF
    La course de modules de la Boonta Eve est sur le point de débuter, mais l'une des batteries du pod d'Anakin se fait soudain dérober par un insecte ! Jar-Jar Binks prend le chapardeur en chasse, et entraîne avec lui Padmé, en réalité la Reine Amidala déguisée. Mais, livrés à eux mêmes sur Tatooine, ils vont vite découvrir la rancune des Gamoréeens – dès lors qu'on s'en prend à eux ! Et les apparences sont parfois trompeuses, comme Padmé va le découvrir, en faisant appel à tous ses talents dans cette aventure inattendue !

    Je ne suis pas un adepte du principe des « scènes coupées » des films pour y insérer des aventures qui sont, le plus souvent anecdotiques. Quelque fois, on a pourtant le droit à des petites perles (tel le Tales Loué soit le créateur, se déroulant pendant l'Empire contre-attaque) mais, le plus souvent, on obtient des histoires plates, sans saveur et d'un visuel pour le moins douteux. C'est, hélas, le cas une nouvelle fois ici, avec un récit qui ne demeurera pas dans les annales des comics.

    Le point positif, mais c'est bien le seul, c'est la caractérisation de Padmé et de Jar-Jar. Ce dernier, en particulier, est fidèle à lui-même, un peu trop gaffeur ou exhubérant à mon goût mais, dans l'ensemble, nous retrouvons là le Gungan de la Menace fantôme. Et chapeau bas au traducteur pour avoir réussi à « saisir » les dialogues de Jar-Jar, qui sont hilarants et à la limite du compréhensible (mais dans le bon sens!), donc bravo ! En revanche, et pour un one-shot intitulé Queen Amidala c'est regrettable, mais Padmé manque nettement de substance, de profondeur. L'esclavage, c'est mal, et Padmé est super forte puisqu'elle est capable de tout, de la diplomatie à la réparation mécanique en passant par démarrer les speeders en traficotant les fils.

    D'accord, l'association entre Jar-Jar et elle fonctionne. Mais pour le reste, cela frise le ridicule, que ce soit la petite morale en fin d'épisode sur l'air de « on ne juge pas sur le physique », les antagonistes Gamoréens sans personnalité ou même le fond de l'intrigue, tout simplement. On ne peut pas dire qu'on en apprenne beaucoup plus sur Padmé, sur son passé, sur ses motivations, davantage que ce que le film nous révèle – comme par exemple son incompréhension sur l'esclavage ; voilà d'ailleurs qui aurait été un bon angle pour aborder le personnage, en nous faisant découvrir ses pensées sur Anakin, son mode de vie, le fait qu'il soit esclave et qu'il semble heureux, ou même les différences entre Naboo et Tatooine. Rien de tout cela ne sera fait ou alors si peu...

    Et ce n'est pas visuellement que le lecteur trouvera matière à se contenter. La mise en scène laisse franchement à désirer, les dessins sont quelconques, les personnages à peine ressemblants à leurs homologues, les décours d'un vide absolu et les couleurs à revoir – au point que le lecteur n'a pas l'impression d'être sur Tatooine, accablé par la chaleur ou l'aspect désertique de la planète. Rien à sauver là dedans non plus, donc...

    Au final, ce one-shot consacré à la reine Amidala rend bien peu hommage au personnage et ne restera pas dans les mémoires des lecteurs. C'est franchement décevant. J'ignore si les autres one-shot publiés à l'époque sont du même niveau, mais après cette lecture je ne suis pas pressé de les lire.

    Allez, zou ! On oublie !

    Note : 20%