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Dark Vador - Terreur dans les Ténèbres
  • Titre original Darth Vader and the Cry of Shadows #1 & 5
  • Genre Comic-Book
  • Univers Legends
  • Année et période -17 (Empire)
  • Scénariste(s) Tim Siedell
  • Lettrage Michael Heisler
  • Dessins Gabriel Guzman
  • Couleurs Michael Atiyeh
  • Couverture Felipe Massafera
  • Traducteur(s) Arthur Clare
  • Synopsis :

    Durant la Guerre des Clones, un soldat clone - laissé pour mort après une bataille - en vient à haïr les Généraux Jedi qui l'ont abandonné. Des années plus tard, sa vie suit son cours, mais il reste amer et en colère, jusqu'à entendre des histoires d'un grand guerrier. Désormais, ce clone croit avoir trouvé le leader qu'il aurait dû suivre dès le début... Dark Vador !

  • Note du staff SWU
     (65 % - 2 commentaires)
  • Note des internautes
     (60 % - 1 commentaire)
     (70 %)

    Quatrième opus de la série des Darth Vader and…, et arrivant après trois tomes d’une qualité allant de franchement mauvaise à tout juste correcte, Darth Vader and the Cry of Shadows va donc essayer de remonter la pente, grâce à Tim Siedell au scénario et Gabriel Guzman aux dessins.


    Scénario :

    Tim Siedell est connu dans l’UE pour être le scénariste du comic Darth Vader and the Ninth Assassin, la BD où le ratio nombre de mots/page est le plus faible jamais connu, et dont les 120 pages se « lisent » en 12 minutes montre en main. Autant dire que j’étais sceptique en voyant le même scénariste revenir pour un autre comic.

    L’histoire se déroule aux alentours de l’an 17 avant la Bataille de Yavin, environ deux ans après la prise de pouvoir de l’Empereur et de Vador. L’Empire est donc toujours en train de faire le ménage, et c’est un « nettoyage » de planète qui nous est narré ici. Mais la vraie bonne surprise vient du fait que cette histoire est racontée du point de vue d’un clone.

    A la manière d’une autobiographie, on suit donc l’histoire de Hock, soldat clone laissé pour mort par les Jedi à la suite d’une bataille lors de la Guerre des Clones, et qui voue désormais une haine féroce à ses anciens Maîtres. Jusqu’au jour où il entend parler d’un certain Dark Vador, et se jure qu’il emploiera tous les moyens pour se faire remarquer du Seigneur Sith, et combattre à ses côtés.

    Cet aspect autobiographique rend la lecture très agréable et très immersive, ce qui contrebalance un scénario plutôt banal. N’attendez pas d’énormes rebondissements, ni une histoire à l’impact galactique, mais plutôt un mélange de flashbacks sur Kamino ainsi qu’une réflexion de Hock concernant sa condition de clone, sur Vador, et également sur l’Empire.

    Un dernier mot sur Vador pour finir : contrairement aux autres comics de la série, le Seigneur Sith est nettement moins présent à l’image, et sert uniquement de motivation pour Hock. Et honnêtement, ce n’est pas plus mal !


    Dessins :

    Gabriel Guzman est donc le dessinateur de ce comic. On l’avait découvert lors des deux premiers numéros de Dark Times – Feu Sacré, sans être franchement emballé par sa façon de représenter certains personnages.

    Ici, les dessins sont nettement meilleurs, sans être non plus très marquants. C’est coloré, simple, pas fouilli (normal, pas de grosses scènes surchargées à représenter), bref, ça se laisse regarder sans problème.


    Conclusion :
    Après trois tomes décevants, voilà donc une histoire bien sympathique qui, si elle ne révolutionnera pas l’Univers Etendu, procurera un bon moment de lecture.

  • 11/05/2015
     (60 %)  •  Langue : VF
    Hock Malsuum est un survivant. Issu des usines de clonage de Kamino, il a participé à la Guerre des Clones, où il fut abandonné et laissé pour mort lors d'une bataille. Abandonné par les Jedi, il leur voue une haine absolue et cherche depuis une raison de vivre, un meneur à suivre, un leader charismatique. Il va le trouver, en la personne de Dark Vador, le Seigneur Noir des Sith, mais va vite comprendre que pouvoir et honneur ne font pas bon ménage...

    Et une nouvelle mini-série sur Dark Vador, une ! Mais là où Tim Siedell est malin, c'est que Dark Vador n'est pas le personnage principal de la mini. Le véritable protagoniste est donc Hock Malsuum, vétéran de la Guerre des Clones, farouche opposant au Jedi, un peu paumé depuis l'Ordre 66 et qui va s'engager dans l'Armée Impériale et se rapprocher du Seigneur Sith. L'auteur réussit à bien nous décrire Vador, en commençant par la réputation et les rumeurs qui l'entourent avant de vraiment le faire intervenir.

    Néanmoins, soyons honnêtes : si ces cinq numéros se laissent lire, on est loin d'un scénario d'exception. Siedell n'est guère adepte de l'introspection, pas plus qu'il ne semble apprécier les dialogues profonds et enrichissants. Tout ça se lit très vite, trop vite, cela manque de profondeur, de densité émotionnelle, d'hésitations du personnage principal... Si la représentation de Vador en croque-mitaine inarrêtable et implacable est bien vue, son interaction avec le clone est limitée, et le tout s'avère finalement assez décevant. Hock Malsuum se retrouve déchiré entre sa loyauté envers Vador (qu'il ne connaît pas tant que ça) et, finalement, les exactions commises par ce même Vador (qui n'est certes pas un tendre, et le prouve une nouvelle fois ici). C'est au final décevant, lorsqu'on compare avec la densité de certains arcs de Republic en 4 numéros... là, on a l'impression que c'est lent. Mais lent... :pfff:

    Aux dessins, Gabriel Guzman fournit une prestation loin d'être déshonorable, notamment avec un Dark Vador très réussi. Pour autant on est loin, très loin, de la qualité d'une Jan Duursema, d'un Brian Ching ou d'un Brandon Badeaux. Les décors sont souvent vides – choix bien pratique d'une planète désertique – le trait manque de dynamisme, le découpage est assez mal conçu (il y a en moyenne 3 ou 4 cases par planche, guère plus) avec une utilisation outrancière des pages pleines ou avec seulement deux cases. :perplexe:

    Dark Vador : Terreur dans les ténèbres est donc une mini-série très moyenne, loin d'être inoubliable. Le scénario manque de profondeur et d'ambition, le dessin est quelconque... A lire, puis à oublier aussi vite !

    Note : 60 %