StarWars-Universe.com utilise des cookies pour faciliter votre navigation sur le site, et à des fins de publicité, statistiques, et boutons sociaux. En poursuivant votre navigation sur SWU, vous acceptez l'utilisation des cookies ou technologies similaires. Pour plus d’informations, cliquez ici.  
Jedi: Survivor
  • Genre Action 3D
  • Série Jedi
  • Année de sortie 2023
  • Année et période -9 (Empire)
  • Plate-forme(s) PC  PlayStation 5  Xbox Series X|S
  • Lien web Acheter sur Amazon
  • Jedi : Survivor est la suite de Jedi: Fallen Order. Les évènements se déroulent cinq ans après la premier opus.

  • Note du staff SWU
     (90 % - Test SWU)
  • Note des internautes
     (100 % - 1 commentaire)
 

Introduction

Joueur tardif de Jedi : Fallen Order, plus d’un an après sa sortie, j’y avais une très bonne surprise, un jeu se hissant à mes yeux au niveau des sommets atteints par la saga pendant la période dorée du début des années 2000. C’est donc avec intérêt que j’ai suivi le développement de cette suite et les indices, disséminés petit à petit, sur son scénario.

Quand Cal Kestis se la joue Kylo Ren !

Caractéristiques techniques : un jeu particulièrement exigeant

Jouant sur PC, je dispose d’un ordinateur acheté début 2020 qui n’est ni voué à la bureautique ni au gaming hardcore, plutôt un hybride entre les deux. Jedi : Fallen Order y tournait plutôt bien dans sa configuration de base… Mais pour Jedi : Survivor, c’est un petit peu plus compliqué. J’ai très vite baissé les graphiques à leur minimum afin d’éviter les problèmes d’affichage graphique. Hélas, même à basse résolution, avec un niveau visuel qui semble inférieur à celui dont je bénéficiais pour le premier jeu, il reste quelques passages – en particulier lorsqu’il y a beaucoup de mouvements d’entités distinctes, sur Coruscant par exemple – où les ralentissements se font sentir. Donc tenez-le-vous pour dit : Jedi : Survivor est un jeu gourmand.

Jouabilité : des améliorations plutôt qu’une révolution

L’une des craintes que l’on peut avoir, lorsqu’on joue à une série de jeux vidéo, c’est d’avoir à repartir de zéro ou presque à chaque opus, avec des capacités à réapprendre comme si notre héros était à nouveau un débutant. Ce n’est pas le cas dans Jedi : Survivor : Cal, qui a retrouvé l’usage de ses pouvoirs tout au long du premier opus, en surmontant le traumatisme de l’Ordre 66, les utilise dès l’introduction du jeu. Idem pour BD-1, pleinement réparé et capable d’ouvrir nombre de portes et d’activer les tyroliennes dès le début de la partie. On retrouve très vite les réflexes acquis dans le premier opus. Peu à peu, de nouvelles aptitudes deviennent accessibles, de façon assez similaire à ce qui se produisait dans le premier opus, et permettent d’accéder à de nouvelles zones. À ce niveau, Jedi : Survivor est donc la parfaite continuité de ce qu’était Jedi : Fallen Order ; l’interface et les cartes de niveaux sont d’ailleurs quasiment identiques à ce qu’il y avait dans le premier jeu.

Cal est confronté aux habituels stormtroopers...

Seule différence importante : les choix faits pour la conception de Koboh, la planète au cœur de cet opus, qui avec sa diversité de paysage et la présence de montures apporte une différence non négligeable de jouabilité. On y rencontre des PNJ non-hostiles, et un lieu qui devient un véritable foyer pour notre héros. L’aspect recrutement, les quêtes et les mini-jeux proposés peuvent sembler anecdotiques, mais ils permettent parfois de souffler entre deux combats impitoyables.

...et à quelques ennemis un peu plus costauds !

 

Personnalisation : un héros sur mesure

C’était l’un des points noirs de Jedi : Fallen Order : un mode personnalisation du héros qui était au final très superficiel, puisque cela revenait à choisir entre quelques skins pour le Mantis, BD1, le sabre-laser de Cal (élément le plus poussé, avec divers composants à collecter) et la tenue de Cal lui-même, à savoir un ensemble de sempiternels ponchos. Lacune réparée pour ce second opus qui offre un grand nombre de choix de vêtements, de coloris, de très nombreuses combinaisons possibles pour BD1… Mais aussi pour la pilosité faciale de Cal. Si vous voulez en faire un punk à crête et barbe de hipster, c’est possible !

Cal en pleine crise stylistique...

Pour ma part, je suis plutôt parti sur la coupe du jeune Luke Skywalker, en version rousse bien sûr (Cal aurait fait un Ben Skywalker plus vrai que nature, vous ne trouvez pas ?). C’est très accessoire, mais ça donne au moins une raison d’aller fouiller tous ces conteneurs éparpillés un peu partout en pleine nature. Et si malgré tout ça les ponchos venaient à vous manquer, rassurez-vous : ils sont bien là – et les amis de Cal n’hésitent d’ailleurs pas à s’en moquer !

Ambiance : quand la musique est bonne, bonne, bonne…

Le soin apporté à l’accompagnement musical était déjà l’une des grandes forces de Jedi : Fallen Order. Une orientation confirmée par ce deuxième opus, qui reprend en partie les thèmes du premier et en ajoute de nouveaux. Gordy Haab, qui est en train de devenir aux jeux vidéos SW ce que Kevin Kiner est aux séries de Dave Filoni, est de retour avec Stephen Barton, qui avait également officié sur le premier opus. Dans cette bande-son efficace, mention spéciale à la cantina et à son jukebox, qui permet de découvrir, entre autres morceaux, deux nouvelles chansons inédites de The Hu !


L’ambiance, c’est aussi le soin apporté à tout un ensemble de petits détails sonores… Et à ces conversations d’arrière-plan, entre non-joueurs, qui apportent de l’immersion. Mention spéciale au retour des droïdes de combat : si vous avez comme moi aimé leurs dialogues absurdes dans The Clone Wars, vous ne serez pas déçus !

La cantina de Koboh a son ambiance bien à elle...
Et c'est le point de chute idéal après une mission difficile !

 

Scénario : des fantômes venus du passé

Jedi : Survivor ne manque pas de rebondissements, et s’il y a quelques facilités qui se glissent par moments dans l’histoire, l’ensemble est globalement de très bonne qualité.
Nous sommes aux alentours de l’an 9 avant la bataille de Yavin – soit approximativement la période où se déroulent le film Solo : A Star Wars Story et surtout les séries Andor et Obi-Wan Kenobi, auxquelles le jeu fait d’ailleurs quelques références importantes. La poigne de fer s’est accrue au cours des dernières années, et Cal continue de se battre… Mais ses traumatismes de padawan « orphelin » ont laissé place à ceux d’un véritable soldat, un aspect qui va être déterminant.

Cal Kestis, fugitif de premier choix au coeur de la capitale galactique.

Dans le premier opus, Cal souffrait encore de la perte de son maître, et subissait celle de son meilleur ami… Ici, tout au long du jeu, ce sont des souffrances successives qui s’imposent au personnage. On sent que le Jedi modèle du premier opus s’est rapproché des ténèbres… Et la fin du jeu laisse clairement son lot de questions : va-t-il basculer du Côté Obscur ? Va-t-il devenir ce qu’il a toujours combattu ?
L’histoire est globalement moins linéaire que dans le premier opus, pas à cause des quêtes secondaires (qui restent anecdotiques) mais bien en raison d’une progression bien échelonnée. Comptez bien deux heures de jeu avant d’entrer dans l’intrigue principale.
Actualité oblige, ce ne sont plus les Zeffos qui sont ici au centre des recherches de Cal, mais la Haute République. Cela nous permet de découvrir tout un ensemble de lieux assez différents des sanctuaires Zeffos, mais toujours réussis. Le jeu introduit quelques nouveaux concepts et fait également quelques références au Legends – dont une que les amateurs de la série Clone Wars de 2003 ne manqueront pas d’apprécier !

Conclusion : un jeu Star Wars de haute volée

À mes yeux, la duologie (appelant un troisième opus) formée par Jedi : Fallen Order et Jedi : Survivor est ce qui s’est fait de mieux en jeux Star Wars solo depuis une vingtaine d’années. Ce second opus est au premier ce que L'Empire Contre-Attaque est à Un Nouvel Espoir : Entre un personnage principal qui a gagné en profondeur, des personnages secondaires peut-être moins approfondis mais qui restent plutôt bien écrits, une ambiance au poil, une histoire intéressante et l’enrichissement de l’univers étendu, tout semble réuni pour faire de ce jeu, et plus généralement de cette série centrée sur Cal Kestis, un futur classique.

Note : 90 %

Une petite ambiance Jedi Academy dans ces combats au sabre laser à dos de monture !

 

Jagen Eripsa

Jedi: Survivor
Plate-forme :  PC  -  Date : 18/01/2024
Note :
(90 %)