On sait qu'aux environs de 200 000 années avant la Bataille de Yavin, les Taungs étaient en guerre contre les Zhells, une autre espèce indigène qui regroupait treize nations connues sous le nom de Bataillons de Zhells. La domination du monde de
Coruscant était l’unique enjeu de ce conflit.
Après plusieurs siècles de combats, une violente explosion volcanique dévasta en un rien de temps la ville principale des Zhell. Les pertes humaines furent tellement graves que ceux-ci furent précipités vers une extinction quasi-totale. Forts de cette catastrophe naturelle, les Taungs semblaient être en bonne voie pour conquérir la planète de façon définitive. En conséquence à l’épais nuage de cendres volcaniques qui voila le ciel de Coruscant pendant deux années, ils s’auto-attribuèrent le surnom de Guerriers de l’Ombre – Dha Werda Verda en Mando’a.
Les évènements qui suivirent nous sont mal connus, mais l’histoire a finalement voulu que les Zhells, après avoir retrouvé des forces, parvinrent à expulser les Taungs de leur monde d’origine.
Ces derniers partirent alors en direction du monde de Roon, qu’ils occupèrent jusqu’en 7 000 av. B.-Y. environ. Après cette période et sous la direction d’un chef mémorable,
Mandalore le Premier, les Taungs s’en allèrent de nouveau à la conquête d’un nouveau monde. En l’honneur de leur légendaire leader, les Taungs nommèrent la planète Mandalore – Manda’yaim, en Mando’a – et délaissèrent leur appellation pour donner naissance à un nouveau peuple : les Mandaloriens.
Pour construire leurs nouvelles habitations, ils y utilisèrent les ossements des gigantesques Mythosaures. On suppose d’ailleurs que ce sont ces monstres, natifs de Mandalore, qui inspirèrent le fameux symbole du futur peuple mandalorien.
Les Mandaloriens accueillirent des siècles plus tard de nombreuses autres espèces au sein de leur peuple pour élargir leur armée et leur puissance. Malgré cela les chefs mandaloriens tels que Mandalore l’Indomptable ou Mandalore l’Ultime appartenaient toujours à l’espèce originelle des Taungs, qui progressivement perdait en majorité vis-à-vis de l’espèce humaine notamment.