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1. Introduction
 

Peu de jeux, mais beaucoup de machines !

Nous allons vous présenter ici les ordinateurs qui ont vu tourner - un jour ou l'autre - des jeux vidéo estampillés Star Wars officiel. Certains d'entre eux datent du tout début des années 80, voilà qui ne ne nous rajeunit pas ! Attention, tous les ordinateurs de l'époque ne sont pas listés ci-dessous, il y en a bien d'autres : Apple 2, Alice, Oric, ZX81, TI99, T07 et bien d'autres... mais nous nous sommes concentrés uniquement sur les machines sur lesquelles des jeux Star Wars ont été développés.

Auteurs : Jey (dossier) et Uttini (tests).

2. Index des jeux sur ordinateurs
 

Seulement six jeux officiels furent développés sur les ordinateurs des années 80. Mais ils eurent droit à des versions différentes sur chaque machine. Le jeu le plus converti reste de loin Star Wars : The Arcade Game, qu'on trouvait tant sur les ordinateurs que sur les consoles de deuxième génération.

Nom du jeuAnnéeGenrePlateforme
ROTJ : Death Star Battle1983ArcadeAtari 400/800ZX Spectrum
Star Wars : The Arcade Game1983ArcadeAtari 400/800ZX SpectrumCommodore 64AmstradBBC Model BAcorn ElectronAtari STAmigaMacintosh
Return Of The Jedi
1984ArcadeZX SpectrumCommodore 64AmstradBBC Model BAtari STAmigaElectronika BK
The Empire Strikes Back1985ArcadeZX SpectrumCommodore 64AmstradBBC Model BAtari STAmiga
Droids : Escape From Aaron1988AventureZX SpectrumCommodore 64Amstrad
Star Wars : Attack On The Death Star1991Arcade Sharp X68000
3. 1979 - Atari 400-800
 

Famille Atari 8-Bits (Atari 400/800)

En 1977, la micro informatique personnelle était dominée par trois produits : les TRS-80 de chez Tandy, les PET de Commodore et les machines Apple II. De sont côté, Atari avait enfoncé le marché avec la console Atari 2600, et cherchait à rester dans la course. Aussi les techniciens commencèrent à travailler à une nouvelle console de jeu, qui devint très vite un véritable ordinateur, l'Atari 8-bits. En décembre 1978, les deux machines Atari 400 et Atari 800 furent présentées. La première était une version légère, avec un clavier à membrane résistant aux éclaboussures, au départ pensé pour un public jeune, avec 4 ports manette de jeu, 4Ko de RAM (d'où le nom de la machine) et des ports pour cartouches permettant d'étendre les capacités de la machine et d'utiliser des programmes vendus sur cartouches. Le deuxième, l'Atari 800, différait simplement par une structure plus robuste, plus de RAM (8Ko) et un clavier mécanique nettement plus professionnel. C'était de bien belles machines, mais elles rencontrèrent pas mal de problèmes. Les autorités américaines demandèrent que le modulateur HF permettant de connecter l'ordinateur à une télé plutôt qu'à un moniteur (les autres marques avaient réglé le problème en ne proposant qu'un affichage sur moniteur dédié) soit lourdement isolé dans une cage de Faraday. Les Atari 8-Bits sont donc des machines lourde, massives, essentiellement à cause d'une structure en aluminium épais.

Les machines ne furent pas très appréciées. Le magazine Kilobaud Microcomputing écrivait en 1980 que les Atari 8-bits ressemblaient surtout à des consoles de jeu améliorées, et qu'ils avaient le chassis le plus imposant qu'on aie vu depuis Raquel Welch. Qui plus est, le système de logiciels essentiellement sur cartouche prohibait un usage professionnel sérieux. Les Atari 8-Bits n'atteignirent jamais le niveau des Apple, TRS-80 et PET. Malgré de nombreuses améliorations (on vit les 800XL, puis les 600XL, puis la série XE, avec même une console de jeu) au cours du temps, cette série d'ordinateur était à la traîne, et en 1984, seulement 700000 exemplaires avaient été vendus (contre plus de deux millions de PET de Commodore). De toutes manières, Atari travaillait déjà à ce qui serait l'Atari ST. Les Atari 8-Bits furent abandonnés début 1992, après à peine 4 millions d'unités vendues, toutes machines confondues.

Fiche technique Atari 400/800
Microprocesseur :MOS 6502 à 1,79MHz
Mémoire vive (RAM) :4Ko (400) 8Ko (800)
Mémoire morte (ROM) :10Ko
Système d'exploitation :400/800 OS
Capacités graphiques :

40x24 (monochrome), 20x24 (5 couleurs), 20x12 (5 couleurs), palette 128 couleurs (256 depuis 1981)

Capacités sonores :Système POKEY
Clavier :Clavier Azerty à membrane (400) mécanique (800)
Interfaces :

1 port cartouche

4 ports manette de jeu

1 port série (imprimante et cassette)

Périphériques :Lecteur de cassette
Imprimante
Logiciels :Jeux sur cartouches
Mise en vente :décembre 1978

Galerie d'images des jeux Star Wars

Premier portage en bitmap de Star Wars : The Arcade Game, en 1984.

Deuxième conversion en vectoriel, cette fois, de Star Wars : The Arcade Game, cette fois en 1988.

ROTJ : Death Star Battle ne s'en tire pas mieux sous Atari400/800 que sous Atari 5200.

4. 1981 - BBC Micro
 

BBC Micro

Les micro ordinateurs BBC Micro ont été crées par Acorn Computer, pour un projet éducatif de la BBC, d'où le nom qu'ils ont adopté. Le programme s'appelait "The Computer Programme" et était diffusé en 1982 sur la chaine BBC2. C'était un ordinateur plutôt puissant, fonctionnant en 8 bits, et cher, très vite adopté par les écoles pour apprendre l'informatique. Son allure professionnelle, sa carcasse robuste, son clavier mécanique, très peu de micro-ordinateurs de l'époque pouvaient rivaliser avec cette machine. Mais son succès comme ordinateur domestique fut plus mitigé, essentiellement à cause de son prix très élevé. Un grand nombre de périphériques furent développés pour cette machine, dont des lecteurs de disquettes, des processeurs supplémentaires, un adpatateur télétexte, un robot, un synthétiseur de voix et un synthétiseur musical, ainsi que des moniteurs et imprimantes spécifiques. La commercialisation de cette machine s'arrêta en 1994.

Acorn produisit une version simplifiée et nettement plus abordable de cette machine sous le nom de Acorn Electron, qui eut plus de succès dans les familles et pour les jeux.

Fiche technique BBC Micro
Microprocesseur :MOS Technology 6502/6512 à 2 MHz
Mémoire vive (RAM) :16 - 32 Ko (Modèle A/B)

64 - 128 Ko (Modèle B+)
128 Ko (Master)

Mémoire morte (ROM) :32–128 Ko ROM, extensible à 272 Ko
Affichage texte :78×75, 8 couleurs
Capacités graphiques :640×256, 16 couleurs
Clavier :Clavier Azerty, mécanique, crayon optique
Interfaces :

Port série
Port parallèle
Econet
Bus 1MHz
Interface affichage télévision

Périphériques :Lecteur de disquette 5'1/4
Imprimante
entrée Laserdisc
Logiciels :Jeux sur cassettes
Mise en vente :Décembre 1981

Galerie d'images des jeux Star Wars

La conversion du jeu Star Wars The Arcade Game est plutôt réussie, sauf en ce qui concerne la forme des TIE !

La version BBC Micro du jeu d'arcade The Empire Strikes Back

Images du jeu Return Of The Jedi, portage du jeu arcade. La couleur a été sacrifiée au profit d'une meilleure jouabilité.

5. 1981 - PC (MS-DOS)
 

PC (système MS-DOS)

PC
IMB PC 5150 sous MS-DOS

Le PC est vraiment né en 1981, avec l'apparition du premier IBM PC (accronyme de Personal Computer). D'architecture ouverte, il est l'ancêtre de tous les "Compatibles PC" et des PC d'aujourd'hui. Le coup de génie d'IBM fut de ne pas fabriquer lui-même ses propres composants, mais de créer une machine utilisant des pièces de différents constructeurs. Les premiers PC étaient donc assemblés par IBM. Ils utilisaient le système d'exploitation MS-DOS, le système de chez Microsoft (déjà !), fonctionnaient avec des processeurs Intel x86 et étaient encore très limités, à l'origine. Mais très vite les PC sont montés en puissance, intégrant disque dur, souris, carte graphique haute définition d'abord monochrome puis couleur... Au fil des ans, le PC s'est imposé comme un standard incontournable, au point que le modèle PC, nom donné par IBM à cette gamme de machine, est devenu une sorte de nom commun.

Très vite, dans les années 80, sont apparut des machines "compatibles PC". L'architecture PC était devenue avec le temps un standard de fait, copiée par de nombreux constructeurs et même rapidement améliorée. Tous les éléments que nous connaissons aujourd'hui se sont installés progressivement : VGA puis XGA, disquettes, prises et ports standard, USB.

Coté Software, plusieurs évolutions importantes ont marqué nos cher écrans, nous faisant passer d'un antique MS-DOS à Windows 3.1, puis aux systèmes d'exploitation que nous connaissons maintenant (Win 98, 2000, XP, Vista, Windows 7, 8 et 10...). Pour vous donner une idée du chemin parcouru, imaginez que la gestion de la mémoire - un élément central du PC - n'a maintenant plus grand chose à voir avec MS-DOS, et que nos machines actuelles sont des centaines (sinon des milliers) de fois plus puissantes qu'il y a quelques années

Le jeu Star Wars : The Arcade Game sous MS-DOS, en 1988.

La conversion MS-DOS dece jeu par l'éditeur américain Broderbund est franchement réussie à tous les niveaux. Malheureusement, elle demeure rare et nécessite un émulateur pour fonctionner aujourd'hui.

Le jeu Rebel Assault fait partie de ces jeux d'un nouveau genre sous MS-DOS. Jeu remarquable, mais nécessitant lui aussi aujourd'hui un émulateur pour fonctionner.

6. 1982 - ZX Spectrum
 

ZX Spectrum

Le Sinclair ZX Spectrum est un petit ordinateur personnel qui a vu le jour en 1982 en Grande-Bretagne. Basé sur le processeur Zilog Z80 tournant à 3.5 Mhz, il était vendu avec 16 ou 48 Ko de mémoire. Celui-ci fut le premier ordinateur personnel grand public en Grande-Bretagne, comme le Commodore 64 aux USA ou l’Amstrad en France. Il était le grand frère d'une machine très connue, le Sinclair ZX81, qui était l'une des machines les plus primitives de l'époque, vendue en kit. Le ZX Spectrum était une grande évolution, car son petit frère n'affichait que du noir et blanc et n'avait aucune gestion du son.

La sortie vidéo se faisait sur la télévision, via un convertisseur HF intégré, avec un affichage couleur et les programmes étaient enregistrés sur un magnétophone à cassette classique, branché sur la machine avec un câble fourni. Le mode texte est de 32 colonnes sur 23 lignes avec un choix de huit couleurs dans 2 modes, normal et brillant, ce qui donne seize couleurs. La résolution graphique est de 256x192 pixels.

Emulation

basé sur le très populaire processeur Z80, le ZX Spectrum peut être émulé sur la plupart des plateformes existantes, y compris des consoles comme la WiiU via RetroArch, et bien entendu sur Raspberry via Recalbox. Une liste des émulateurs disponibles sur cette page.

Fiche technique ZX Spectrum 128
Microprocesseur :Zilog Z80A (8 bits) à 3.5 MHz
Mémoire vive (RAM) :128 Ko
Mémoire morte (ROM) :32ko (16k pour le Basic 48k + 16k pour le Basic 128k)
Affichage texte :32x24 caractères
Capacités graphiques :256x192 points en 8 couleurs
Capacités sonores :Chipset AY-3-8910
3 voix PSG + un canal de bruit blanc
Clavier :Clavier Azerty, mécanique
Interfaces :Bus d'extension
RF
Cassette
RVB
Joysticks
Périphériques :Lecteur de cassette
Imprimante
Microdrives
Logiciels :Jeux sur cassettes
Dimensions :320 x 150 x 45 mm
Mise en vente :Mai 1982

Galerie d'image des jeux Star Wars.

Cinq jeux Star Wars officiels sortirent sur cet ordinateur, sous forme de cassettes audio. Ce sont essentiellement les adaptations des jeux d'arcade, sortis également sur la plupart des ordinateurs de l'époque. Vous trouverez plus de précision sur chaque jeu dans les fiches correspondantes sur le site.

Domark, éditeur des jeux sur ordinateurs, a confié ses portages du jeu à Vektor Grafix, compagnie toute nouvelle à l'époque. Le portage sur ZX Spectrum du jeu Star Wars : The Arcade Game est bon, proche graphiquement de la version arcade, mais toujours sans graphismes vectoriels et avec des contrôles de jeu plutôt rétifs…

Empire Strikes Back sur Sinclair ZX Spectrum.

  Le très curieux jeu Droids : Escape From Aaron décliné sous ZX Spectrum.

Il s'agit là d'une adaptation sous ZX Spectrum du jeu Death Star Battle venu de l'Atari 2600.

Le jeu Return Of The Jedi édité par Domark, dans sa version ZX Spectrum.
7. 1982 - Commodore 64
 

Commodore 64

Commodore 64Le Commodore 64 (ou tout simplement C64) est une évolution d’un modèle précédent de Commodore, le VIC 20. Bien qu’il ait le même aspect et clavier que ce dernier, le C64 n’a plus grand chose à voir avec son petit frère.

Le Commodore 64 est capable d’afficher une résolution de 320*200 pixels avec 16 couleurs (similaire à l'Atari ST) grâce à un circuit vidéo très évolué pour l’époque. Coté son, la machine propose rien de mois qu’un véritable synthétiseur sonore PCM sur 3 voies.

Pourvu de 2 prises Joysticks, le C64 est une excellente machine de jeu qui ne fut dépassée que bien plus tard. Le lecteur de disquette Commodore réputé pour sa lenteur pouvait heureusement être remplacé par celui du VIC 20, bien meilleur.

Les plus gros inconvénients du C64 sont un langage BASIC pauvre, incapable de gérer de manière simple les graphismes, sons, sprites et autres atouts de la machine. De plus, le C64 n’est pas capable de produire d’image couleur de bonne qualité !

Emulation.

Comme la plupart de ces machines anciennes, le C64 peut être émulé sur les plateformes les plus répandues. Par contre, il n'est pas émulé par les consoles ni par les stations d'émulation comme RetroArch. Vous trouverez la liste des émulateurs disponibles sur cette page.

Fiche technique
Microprocesseur :MOS 6510 (8 bits) à 1 MHz , version améliorée du 6502 originel
Mémoire vive (RAM) :64 Ko dont 39 utilisateur
Mémoire morte (ROM) :20 Ko
Affichage texte :40x25 caractères
Capacités graphiques :320x200 en 16 couleurs avec contrainte
Scrolling câblé
8 sprites câblés de 24x21 pixels, possibilité de zoom x2
Capacités sonores :3 voies PCM sur 8 octaves
Clavier :Type machine à écrire, 61 touches avec touches de fonctions
Interfaces :Cassette
2 ports Joystick type D (9 broches)
IEEE 488
RS 232
Vidéo Composite (DIN 5 broches)
RF
Périphériques :Lecteur de disquettes 5 1/4 pouces de 170 Ko (3190 F.)
Poignées de jeu
Stylo optique
Table traçante
Imprimantes
Souris
Modem
Logiciels :Jeux et utilitaires sur cassettes, disquettes ou cartouches
Mise en vente :1982
Prix :3990 F. (environ 1064 euros de maintenant : table de conversion INSEE 2001)

Galerie d'images des jeux Star Wars

Tout comme sur la plupart des machines de l'époque, plusieurs jeux furent adaptés sur C64. Ils sont, pour deux d'entre eux, adaptés des bornes d'arcade, alors que le jeu Driods est une création purement faite pour les ordinateurs. Pour plus de détails, voir la fiche de chaque jeu dans la database SWU.

Une première version de Star Wars The Arcade Game sortit en 1983 sur Commodore 64.

Jeu Star Wars Arcade deuxième version, sorti en 1987 sous Commodore 64

le jeu The Empire Strikes Back version arcade en 1988 sous Commodore 64 : adaptation honnête.

Jeu Return Of The Jedi de 1987 sous Commodore 64
 
Droids : Escape From Aaron sous Commodore 64 date de 1988.
8. 1983 - Amstrad CPC
 

Ah, l'Amstrad, toute une époque ! Cette machine marqua pour bon nombre de français leurs premiers pas en informatique.
La société a débuté en 1968, tout d'abord sous le nom d'AMSTrading, pour rapidement être rebaptisée telle que nous la connaissons maintenant. Elle a notamment produit du matériel haute fidélité bas de gamme, aux prix plutôt justes pour une apparence de qualité. Leur premier succès fut le Tower System, une chaine stéréo complète accompagnée d'un bloc simulant l'ampli, tuner et magnétocassette.

En 1983, Amstrad se lance dans l'ordinateur domestique : tout d'abord basé sur 2 processeurs 6502 - un pour le CPU et l'autre pour les entrées/sorties - le prototype est ensuite bâti autour du Z80 qui permet de réduire le temps de conception à 6 mois, un exploit pour l'époque ! Amstrad ayant décidé de réduire les coûts au maximum, la société construit chaque composant lui-même afin de ne pas payer de royalties. Malgré un contexte défavorable, le CPC 464 - nom de code Arnold, CPC pour Color Personnal Computer -, connait des ventes spectaculaires, tirant sa force du fait qu'il soit vendu avec un écran pour un prix relativement peu élevé.Le look de cette machine, dotée d'un lecteur de cassette intégré, à de quoi choquer aujourd'hui : boutons colorés, plastique très cheap, même pour l'époque. Malgré cette impression de bon marché, cette machine était l'une des première dont on pouvait se passer de connaître le langage de programmation pour s'en servir. Les logiciels se chargeaient très facilement via le lecteur de cassette.

Amstrad 6128
            L'Amstrad CPC 6128

Le constructeur sort ensuite rapidement le modèle qui a rencontré le plus de succès en France : le CPC 6128. Fort de son écran couleur, de son lecteur de disquettes (spécifique au modèle) et du langage BASIC maison conçu par Locomotive. Son look était nettement moins "quincaillerie", les boutons avaient perdu leurs couleurs criardes. Ça commençait à ressembler à un ordinateur moderne. Les éditeurs de jeux Anglo-saxons soutiennent alors la machine et réalisent des véritables bijoux vidéoludiques. Pour n’en citer que quelqu’uns : Arkanoïd, Gryzor, Bomber Man.



Emulation

Il existe plusieurs émulateurs pour Amstrad sous Windows. L'un des meilleurs s'appelle WinAPE, et il émule tous les modèles de CPC sous Windows 32 ou 64 bits. Une liste des émulateurs CPC est disponible sur ce site.

Fiche technique
Constructeur :Amstrad (Angleterre)
Microprocesseur :Zilog Z80A (8 bits) à 4 MHz
Mémoire vive (RAM) :128 Ko
Mémoire morte (ROM) :32 Ko
Affichage :texte 20x25 en 16 couleurs parmis 27
40x25 en 4 couleurs parmis 27
80x25 en 2 couleurs parmis 27
Capacités graphiques :Chipset Motorola 6845
160x200 en 16 couleurs parmis 27
320x200 en 4 couleurs parmis 27
640x200 en 2 couleurs parmis 27
Capacités sonores :General Instruments AY-3-8912 3 voies + bruit, 7 octaves
Clavier :Azerty type machine à écrire, avec touches de fonctions/pavé numérique
Interfaces :Port parallele 7 bits
Port d'extension :Lecteur de disquettes 3 pouces 180 Ko intégré
Prise RGB pour moniteur dédié
Port Joystick type D 9 broches
Prise casque
Périphériques Adaptateur peritel MPT2
Imprimante DMP1
Ecran monochrome vert GT64
Ecran couleur CTM640
Lecteur de disquette externe, CP/M et LOGO (2 890 F)
Logiciels :Jeux et utilitaires sur cassettes ou disquettes
Prix :4990 F. (avec écran couleur) (environ 1068 euros de maintenant : table de conversion INSEE 2001)


Galerie d'images des jeux Star Wars

Plus de détails sur chaque jeu dans les fiches de la database SWU, accessibles par les liens.

Version de The Arcade Game très proche de l'originale sur arcade (1987), mais non vectorielle. Le jeu comporte quelques ralentissements lorsqu'il y a beaucoup de sprites à afficher à l'écran. Le jeu reste toutefois un bon portage, tant visuel que sonore.

   Quelques images du jeu Empire Strikes Back de 1988 sous Amstrad CPC.

Images de Droids : Escape From Aaron de 1988. Le jeu se jouait grâce aux icones permettant de déplacer les personnages, et qu'on sélectionnait au clavier.

Le jeu Return Of The Jedi porté sous Amstrad CPC en 1987 était à l'époque une réussite.
9. 1984 - Acorn Electron
 


Acorn ElectronDéveloppé par la société Anglaise Acorn, l'Electron a été commercialisé à partir de 1984. Il s'agit d'une version simplifiée et nettement moins puissante du BBC Micro computer (compatible au niveau logiciel), dont le nom provient de la radio anglaise bien connue qui l'utilisait pour une série d'émissions sur la vulgarisation à l'informatique.

Grâce à son prix "serré", l'Electron devient une puissante machine familiale et d'initiation. Malheureusement, elle ne dépassa pas les limites du Royaume Uni.

Fiche technique
CPU :6502A à 1.79 MHz
RAM/ROM :32Ko max. 96Ko / 32Ko
Graphisme :160x256 (16 couleurs) ou 320x256 (4 couleurs) ou 640x256 (1 couleur)
Son :3 canaux (6 octaves)
Mémoire de Masse :Operating System Acorn MOS 1.0 et BBC BASIC 2 custom
Ports :Cassette, vidéo composite, vidéo TTL, bus d'extension, imprimante
Périphériques :extension Plus1 et Plus 3 avec floppie

Galerie d'images
Un seul jeu Star Wars sur ordinateur Acorn, la conveersion plutôt appauvrie de Star Wars : The Arcade Game Plus de détails sur chaque jeu en suivant le lien vers la fiches de la basse de données SWU.

    Images du jeu Star Wars issu de la borne d'arcade. Le graphisme vectoriel d'origine à fait place à du bitmap, mais globalement l'ambiance du jeu est respectée.

10. 1984 - Elektronika BK
 

Elektronika BK

L'Electronika BK (Электроника БК), c'est l'informatique de loisirs à la sauce soviétique. Apparut en 1984, la première mouture de cette machine (le BK-0010) fut produite par NPO Scientific Center, le premier producteur russe de micro-ordinateurs. C'était une machine puissante, pour l'époque, le premier et le seul micro-ordinateur "officiel" produit en masse en Union Soviétique.

A l'époque, il coûtait près de 650 roubles, ce qui est cher mais tout de même abordable pour de nombreux foyers russes. Les BK (acronyme de "бытовой компьютер" ou "ordinateur domestique" en russe) furent très largement répandus et utilisés en Russie jusqu'en 1993, et ils servirent même comme caisse enregistreuse de magasin. C'était l'un des premiers ordinateurs de loisirs 16-bits au monde.

Côté langage, il parlait BASIC, comme la plupart des machines de l'époque, mais il intégrait un autre langage, le FOCAL, langage crée dans les années 60. Le BK connut plusieurs avatars, plusieurs versions pas toujours compatibles entre elles jusqu'au début des années 90. Aujourd'hui, c'est une pièce de musée extrèmement rare en Europe.

Caractéristiques :

Fabricant :Electronika
Date de sortie :1984
Fin de fabrication :1993
Langages :FOCAL, BASIC Vilnius, OS BK-11, ANDOS…
CPU :

K1801VM1
- @3MHz (version BK-0010)
- @4,6 MHz (version BK-0011)
- @4MHz (version BK-0011M)

RAM :32Ko, 128Ko pour les dernières versions
Résolutions :512x256 monochrome (HR); 256x256 4 couleurs (LR)

Emulation :

Il existe un certain nombre d'émulateurs pour BK0010/11, vous pouvez en trouver une liste sur cette page.

Galerie d'images :

Un jeu Star Wars, Return Of The Jedi, adapté de la borne d'arcade, a été porté sur BK. Malheureusement, du fait des faibles capacités graphiques de la machine, cette version est l'une des plus pauvres dans ce domaine. Sortie en 1991, elle est nettement inférieure à celle des autres portages sur ordinateurs.

  • https://www.starwars-universe.com/images/multimedia/Images/JV/Jeux_Vintage/Electronika BK/bk_th.jpg
11. 1984 - Macintosh
 

Macintosh

Les ordinateurs Macintosh, devenus officiellement Mac en 1998, ont été conçus, fabriqués et vendu par Apple à partir de janvier 1984, en remplacement du fameux Apple II. Les premiers Mac étaient des machines puissantes, dotées d'avancées technologiques significatives : la souris, en particulier, un synthétiseur vocal intégré et une interface graphique rendant la machine très facile à utiliser. Le premier Macintosh souffrait cependant de défaut : très peu de RAM, une architecture très peu évolutive n'intégrant aucun port d'extension, et son incompatibilité avec d'autres systèmes. Pourtant, en quelques années, le Macintosh s'est imposé comme LA machine des professionnels, particulièrement avec l'essor de la PAO.

Le déclin du Macintosh était néanmoins en cours : Microsoft boosta le monde du PC avec Windows 3.1, et malgré de réelles innovations technologiques, les Macintosh furent victimes de la déferlante PC. Ce n'est qu'avec le retour de Steve Jobs à la tête de Apple et la conception du iMac que la tendance s'inversa.

Fiche technique Macintosh (version 128K de 1984)
Microprocesseur :Motorola 68000 à 8MHz
Mémoire vive (RAM) :128Ko
Mémoire morte (ROM) :64Ko
Système d'exploitation :0.1 à 2.0
Capacités graphiques :

écran CRT monochrome intégré résolution 512x342

Stockage :lecteur de disquette 3,5 pouces simple face de 400Ko
Clavier :Clavier Azerty mécanique
Logiciels :Jeux et logiciels sur disquette 3,5"
Mise en vente :janvier 1984

Galerie d'images

Un seul jeu Star Wars vintage s'est vu converti pour Macintosh, Star Wars : The Arcade Game, et c'est pluôt réussi, malgré l'absence de couleurs.

12. 1985 - Atari ST
 

Atari ST

Atari STApparu dans le milieu des années 80, l’Atari ST est un ordinateur familial bon marché : environ 5000 francs à l’époque. Bien moins cher que les PC conemporains, sans parler des Macs. Le nom ST signifie Sixtheen/Thirty-Two (16/32 bits) du fait d’une architecture mixte.

Le système d’exploitation se nomme le TOS et est implanté en ROM (mémoire morte). Il permettait le traitement de texte, le tableur, et bien sûr, les jeux ! L’Atari ST disposait également d’un lecteur de disquette intégré qui permettait de stocker jusqu’à 709 Ko par disquette. Il se déclina en plusieurs versions : 520 STF, 1040 STF, 1040 STE selon les évolutions techniques. Il était possible de le bidouiller, toutefois, pour porter sa RAM à 2 Mo en remplaçant celle d'origine (il fallait déponter la machine) par de la RAM de PC. Le processeur avait tendance à chauffer, mais le jeu en vallait la chandelle : il était possible avec 2 Mo de faire de l'image de synthèse en 16 millions de couleurs ! Un magazine spécifique lui était dédié (ST Mag) et proposait à chaque numéro une disquette remplie de programmes gratuits. En effet, les programmes du commerce étaient en général très chers.

Ces ordinateurs ont connu un vif succès auprès des musiciens grâce aux prises MIDI (connectique des synthétiseurs) présentes en configuration standard. Utilisé en haute définition avec un moniteur monochrome et un séquenceur informatique, il fut le compagnon privilégié de toute une génération de musiciens professionnels.

La gamme Atari ST était en concurrence directe avec l’Amiga du constructeur Commodore. Les possesseurs de micros européens étaient alors divisés en deux clans : les possesseurs d’un Atari et les possesseurs d’un Amiga.

Emulation.

Il est possible d'émuler un Atari ST sur de très nombreuses machines, et pas seulement des ordinateurs. En effet, il existe même un émulateur Atari ST tournant sous WiiU ! Il est souvent nécessaire d'avoir des fichiers additionnels pour faire tourner les jeux et autres logiciels, mais tout cela se trouve facilement sur le Net. Une certaines habitude est nécessaire pour se servir de cette vieille machine, mais le plasir de vieux jeux comme Disc, Aplha Waves (un jeu en 3D, révolutionnaire pour l'époque !) ou Blues Brothers en vaut la peine. Une liste d'émulateurs selon les machines peut être consultée sur ce site.

Fiche technique
Processeur :MC68000 Architecture Interne : 16 bits Architecture Externe : 32 bits Fréquence d'horloge : 8Mhz
Mémoire :1040 STF 1 Méga de RAM 190 Ko de ROM 520 STF 520 Ko de RAM 190 Ko de ROM
Résolution Graphique :640x400, monochrome (haute) 640x200, 4 couleurs (basse) 320x200, 16 couleurs (basse)
Couleurs :Palette de 512 couleurs
Interfaces :Deux ports MIDI : Entrée et sortie Ports pour moniteur (RVB analogique haute résolution monochrome et audio). Port parallèle pour imprimantes. Port série RS232C pour modem Port pour unité disquette avec contôleur Port pour unité disque dur DMA 10 Mbits/s Port d'insertion Cartouche (128 Ko) Port pour souris et Joystick
Son :3 voix de 30Hz aux ultrasons
Poids :entre 4,3 et 5,2 kg

Galerie d'images

Des détails sur les jeux sont accessibles en suivant les liens vers la databank SWU.

   Empire Strikes Back sous Atari ST (1988). Là encore, un bien beau portage de la version arcade.
Le jeu Star Wars The Arcade Game (1987) adapté là encore de la borne d'arcade, un jeu déjà ancien mais nettement amélioré dans sa version Atari.
Le troisième jeu Star Wars sur Atari ST : Return Of The Jedi (1987), là encore très joliment adapté.  
13. 1985 - Amiga
 

Amiga

Commodore Amiga 1000Les machines Amiga, tout comme celle d’Atari, ont été les stars des ordinateurs 16 bits des années 80. Entre 1985 et 1990, l’Amiga est considérée comme la machine la plus puissante, et le modèle 500 est le seul micro 16 bits à avoir une carte graphique ! Bien qu’en 2D, celle-ci permet le scrolling et sprites en hardware, ce qui permettait d’avoir à l’écran de nombreux objets en mouvement simultanément. les "démos", très nombreuses sur cette machine, sont restées dans la mémoire de nombreux amateurs.

L’Amiga s’en tire également très bien coté son. En avance sur son temps, la machine proposait des fonctionnalités inédites sur des ordinateurs personnels telles que le partage d’interruptions, les entrées/sorties projetées en mémoire, l’AutoConfig (presque équivalent au Plug and Play), un système d’exploitation multitâche préemptif et un affichage permettant d’obtenir 4096 couleurs.

Malheureusement pour ses fans, Commodore investit très peu dans la recherche et le développement contrairement à ses concurrents (PC et Mac notamment…)

L’histoire s’arrête en 1994 lorsque ses dirigeants mettent la clé sous la porte.

Emulation

L'Amiga peut être émulé sous la plupart des plateformes actuelles. Certains de ces émulateurs permettent même de jouer en réseau.

La liste des émulateurs à jour peut être consultée sur cette page.

Fiche technique de l'Amiga 500
Processeur :Motorola 68000 (microprocesseur 32 bits CISC avec 16 registres sans MMU pour la protection mémoire et la mémoire virtuelle)
Système d'exploitation par défaut :AmigaOS 1.2 ou 1.3 (ayant un noyau multitâche préemptif 32-bit) suivant la révision
RAM :
  • 512 Ko par défaut (mémoire sonore, graphique et logicielle étant dans les mêmes espaces mémoires)
  • Limite haute de 16 Mo de mémoires, due aux limitations du MC68000 (adressage mémoire sur 24-bit) chipset OCS
Sorties :Sortie TV 50 Hz (PAL) et 60 Hz (NTSC) par défaut suivant les versions. Mode 50/60Hz basculant logiciellement dans les révisions suivante
Divers :
  • Filtre passe bas audio basculable logiciellement (la diode de l'alimentation baissant d'intensité quand le filtre est éteint)
  • Partage IRQ (comme le bus PCI)
  • Le système d'IRQ avait 7 niveaux de priorité d'interruptions
  • Pas de limite dans le nombre d'interruptions
  • Périphériques géré par Autoconfig, très similaire à l'ACPI. Les périphériques n'étaient pas comptés ou nommés, il donnait juste la taille et les adresses

Galerie d'images

La version Amiga du jeu Star Wars (1987) adapté de la borne d'arcade.

   Empire Strikes Back (1988) sous Amiga. Le jeu est presque identique à sa version Atari ST.

Return Of The Jedi (1988), dernier jeu de la trilogie des jeux édités par Domark, sur Amiga.
14. 1987 - Sharp X68000
 

Sharp X68000

C'est un ordinateur personnel puissant sorti en 1987, vendu uniquement au Japon, doté d'un processeur Motorola 68000 à 10MHz. Il intégrait 1 Mo de RAM et un double lecteur de disquettes 5 pouces ¼. Il fonctionnait grâce à un système appelé Human68k, ressemblant au MS-DOS, doté d'une interface graphique similaire à Windows 3.1. Avec son architecture proche de celle des bornes d'arcade, il était doué pour le jeu. De nombreux jeux connus furent développés en version Sharp 68k, comme Bubble Bobble, Street Fighter, After Burner…

Il y eut de très nombreux modèles de X68000, pas moins d'une vingtaine, tous plus puissants les uns que les autres au fur et à mesure du temps. Les touts derniers modèles (abandonnés après 1993) intégraient 8Mo de RAM et un disque dur de 240Mo.

Caractéristiques (Premier modèle X68000)

Fabricant :Sharp Corporation
Date de sortie :1987
CPU :Hitachi HD68HC000 10MHz (clone du Motorola 68000)
RAM :1Mo
Media :disquettes 5''1/4
Son :carte Yamaha YM2151
Résolutions :jusqu'à 1024x1024 16 couleurs.

Emulation :

Il existe un certain nombre d'émulateurs pour Sharp X68000, vous pouvez en trouver une liste sur cette page.

Galerie d'images :

  • https://www.starwars-universe.com/images/multimedia/Images/JV/Jeux_Vintage/Sharp_X68000/sw_sharp_01_th.png

Un jeu Star Wars Attack On The Death Star a été développé sur cette machine. Il s'agit d'un jeu unique, très proche d'un jeu d'arcade, en graphismes vectoriels. C'était un jeu puissant, rapide, très proche d'une part de l'ancien jeu d'arcade Star Wars : The Arcade Game (mêmes phases de jeu) mais plus proche dans l'esprit de ce que sera le jeu Star Wars Arcade, développé sur borne d'arcade et sur Sega 32X.

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